AGIR POUR LA LIBERTE DES PRISONNIERS POLITIQUES DE BACHAJON!

LA FIN DE LA REPRESSION AU CHIAPAS!!!

Opération éclatée "Aujourd'hui Ce Ne Sont Que Des Pancartes..."

Espoir Chiapas répond à l'appel à la société civile pour soutenir les 5 paysans Tzeltals arrêtés arbitrairement et dénoncer la répression au Chiapas.

COMMENT AGIR

ENVOIES NOUS UNE PHOTO SIMPLE de toi, seul ou en groupe dans un lieu symbolique de ton lieu de vie avec un panneau :
"Liberté aux prisonniers politiques de Bachajon! Fin de la répression au Chiapas" et une revendication de ton pays ou locale.
Visage caché et en indiquant le lieu.

Nous sommes ouverts à tout type d'action de soutien.

Merci de nous envoyer votre photo à espo...@hotmail.com avant le 27 avril.

OBJECTIF

Cette action a pour objectif de montrer la capacité de réaction mondiale contre les actions du mauvais gouvernement du Chiapas. Monter la capacité de mobilisation, évaluer nos forces en vue de nouvelles actions, et montrer que nous sommes tous concernés.

Le but est aussi de rassembler les peuples ki luttent, de montrer que si, síls en attaquent un, ils nous attaquent tous, et apprendre et rassembler nos luttes.

Nous suggérons également de reprendre une lutte et des revendications de votre pays/ville/quartier, car nous n’oublions pas que nos luttes doivent avant tout être locales !

Vous pouvez accompagner votre foto d’un texte de deux lignes présentant votre action ou lutte.0

(local/global).

L’IDEE :

*libre court à votre imagination & créativité avant tout !*

Se prendre en photo, (ou en groupe) avec une affiche (type format A4) reprenant la thématique « liberté aux prisonniers politiques de Bachajon et fin de la repression au Chiapas »(dans la langue du pays où vous êtes), en cachant votre visage et devant un lieu symbolique de votre ville.

Nous sommes également ouvert à toutes sortes d’actions de soutien.

CONTEXTE :

Le dernier 3 février, 117 paysans tseltal furent arrêtés de façon arbitraire alors qu’ils géraient le poste de péage des cascades ultras touristiques d’Agua Azul (Bachajon). Poste de péage qui apporte des deniers aux camp@s pour la santé et d’autres projets.

Les personnes arrêtées, adhérentes de L’autre Campagne de l’EZLN, indiquèrent des irrégularités dans le procès. (Pas le droit à un avocat défenseur ni à un interprète qualifié, menaces par des policiers et harcèlement par le personnel du Ministère Publique).

L’arrestation des paysans eut lieu pendant qu’ils étaient réunis, à l’entrée des Chutes d’Eau de Agua Azul, entrain de décider la réponse qu’ils donneraient au gouvernement de l’État à propos de l’offre de commencer une table ronde entre les parties. Ce fut alors que les policiers de l’État effectuèrent l’arrestation massive, en poursuivant ceux qui cherchaient refuge chez les voisins de la région.

Le 5 février, le Ministère Général de Justice de l’État de Chiapas libéra 107 paysans et consigna 10 personnes – dont un mineur- au Tribunal Pénal sous l’accusation d’homicide qualifié.

Des jours plus tard furent libérés 5 prisonniers, mais 5 autres restèrent.

Début avril, les comp@s de l’autre Campagne organisés de New York, ont lancé un appel mondial pour lancer des actions symboliques à travers le monde :

http://solidaridadchiapas.wordpress.com/

Le 9 avril, les companeros ont repris la caseta de cobro, mais la répression fut forte, puisque 600 policiers sont venus pour les expulser.

Espoir Chiapas cherche donc à participer à cette action prolongée pour la date du 24 au 28 avril.

Face à ces très graves violations des droits de l’homme des paysans de San Sebastián Bachajón, qui défendent leur droit au territoire et à une consultation en avance et informée, nous exigeons:

1. La libération immédiate de Jerónimo Guzmán Méndez, Domingo Pérez Álvaro, Domingo García Gómez, Juan Aguilar Guzmán y Mariano Demeza Silvano.

2. Une investigation sérieuse, exhaustive et ajustée aux faits qui ont eut lieu le 2 février, ainsi comme une investigation sérieuse et exhaustive qui sanctionne les fonctionnaires chargés de la procuration et administration de la justice à Chiapas qui commirent des actes de violation des droits de l’homme.

3. Que l’exercice au droit du territoire des Peuples indigènes, que les paysans de San Sebastián Bachajón adhérents à « La otra Campaña » réalisent, soit respecté.

4. La fin du harcèlement et des agressions envers les communautés indigènes, combattants sociaux et défenseurs des droits de l’homme au Chiapas.

5. Le respect aux droits de l’homme des personnes et des peuples.

.Plus d'info www.espoirchiapas.com