Des milliers d'étudiants, venu de différents coins du Québec ont pris les rues du centre-ville de Montréal en gueulant pour se faire entendre, pas seulement à cause de l’hélicoptère qui les suivait toute la journée mais  parce qu’ils savent que le gouverne-ment aime bien être dur d'oreille (reste encore à voir le jour où on se rend compte qu'il n'a pas d'oreilles, il a des analystes financiers, des conseillers en relations publiques, des commanditaires du patronat et des matraques en masses, pas d'oreilles), à gueuler qu'ils ne resterons pas immobile pendant que le gouvernement tente encore d'avancer son agenda d'un Québec pour les riches et leurs chiens de garde, cette fois sur le dos des étudiants et particulièrement les plus pauvres et ceux éloignés des villes où se trouvent les établissements postsecondaires avec la hausse massive des frais de scolarité qu'il impose.

Ils sont partis de la Chambre de Commerce de Montréal et ont bloqués plusieurs rues du centre-ville pendants quelques heures avant de terminer devant le 500, rue Sherbrooke O. connu comme l'édifice de Loto-Québec, où se trouve (pour être plus près de leur modèle économique?) les bureaux de la Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec (CREPUQ), qu'un groupe d'étudiants tenait déjà en occupation. Plusieurs centaines de jeunes sont restés devant l'édifice en solidarité avec leur camaradEs en dansant au son des tambours, en chantant des slogans et c'est alors que rapidement la répression a commencé. La police du SPVM s'est d'abord mis à essayer de provoquer et intimider avec l'arrestation d'une personne, des coups salauds et en pointant leurs armes pour ensuite déployer sans préavis une force brutale et totalement démesuré contre les jeunes manifestantEs qui n'était absolument d'aucune menace pour la centaine de policier lourdement armés qui se trouvait sur les lieux. La vidéo que nous avons reçu le démontre clairement.

Encore un autre exemple que ceux qui nous répètent sans cesse que la violence ne paie pas sont les premiers à l'utiliser excessivement. Arrêtons donc alors de dénoncer la répression et préparons nous en conséquence.

Notre admiration va à tous ceux qui sont sortis dans la rue et à toutEs les jeunEs qui sont restés jusqu'à la fin en montrant leur esprit combatif face à la violence démesuré des fascistes au pouvoir.
Et notre indignation est avec tout les étudiants qui sont en train de s'endetter, peut-être jusqu'à c'que leurs propres enfants commencent à leur tour à faire leur juste part comme dirais Charest.
Et aussi avec tout les gens qui aimeraient étudier et les familles qui vivent en région, qui souffrent déjà fortement économiquement et où l'accès à l'éducation est déjà et depuis toujours un « privilège » durement payé.