|
Quatrième séance du ciné-club DIRAAnonyme, Saturday, February 12, 2011 - 15:45 2011-02-16 18:30 2011-02-16 23:59 Mercredi 16 février, 18h30, DIRA, 2035 Bd St-Laurent
Bibliothèque DIRA
Pourrait-il exister une science qui serve à l'émancipation des sans-pouvoir ? Difficile de répondre. Il faudrait beaucoup, beaucoup d'imagination. Mais avant tout, il faudrait commencer par déboulonner le mythe de la science "neutre", déconnectée des réalités sociales et politiques de son temps, et irresponsable de ses usages. Il faudrait en finir avec cette métaphore abrutissante du couteau-qui-peut-servir-à-couper-une-pomme-ou-à-poignarder-son-voisin... Ce que la série documentaire "Un siècle de progrès sans merci" se propose de faire. Cette relecture passionnante de l'époque contemporaine aurait toute sa place dans un cours d'histoire des sciences, ou d'histoire tout court. Nous vous en présentons ce soir les deux premiéres parties. En 1900, Max Planck fait l'hypothèse que les atomes émettent l'énergie par paquets, et non de manière continue. Ses travaux sont financés par les industriels de la métallurgie qui ont besoin de comprendre le comportement des métaux qu'ils utilisent pour construire des ponts, des chemins de fer ou des canons. 100 ans plus tard, les ordinateurs partout. Que s'est-il passé entretemps ? Parties 1 et 2 (2 x 52 min.) : Mais dans le Congo de Leopold II on coupait les mains des sujets désobéissants. Et l’argent de la soude de Solvay, comme celui de la dynamite de Nobel, comme celui du pétrole de Rockefeller ou comme celui qu’on arrachait des colonies, judicieusement placé en bourse à travers des fondations, irriguait la science.
Yes
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|