La situation économique de plus en plus frustrante et les déficits des gouvernements mettent en rogne plein de citoyens.

Et la rage des citoyens est de plus en plus dirigée vers le fainéant, qui souvent se dit poète ou quelque chose du genre pour excuser sa paresse.

On voit cette tendance se dessiner depuis une bonne décennie et les présentes mesures d’austérité vont être populaires auprès d’une bonne tranche de la population parce qu’il s’agit de couper les vivres aux bénéficiaires de programmes sociaux, ce qu’une bonne partie de la population va évidemment applaudir.

Les riches réussissent toujours à détourner la colère de la classe ouvrière vers les chômeurs, les plus démunis et les plus vulnérables.

Les riches n’ont de cesse d’ailleurs de répéter à qui veut bien l’entendre que la paresse est la mère de tous les vices et que l’on vit dans une société du mérite où la vaillance est une vertu essentielle.

Et si tu n’as pas mérité d’emploi, tu n’as pas mérité de revenu.

Du moins, c’est le schéma de pensée du riche et d’une bonne partie de la population qui continue de mener une vie tout de même aisée sans être riche.

On entend d’ailleurs de moins en moins parler de la déclaration universelle des Droits de l’Homme qui exige pour tous un revenu suffisant pour une vie décente.

En effet, et c’est inquiétant, l’avenir ne semble pas être tellement au respect des droits humains fondamentaux.