|
Non au kiosque de l'armée à la Journée de l'emploi de l'UQAC!Ngalla Cisse, Saturday, October 30, 2010 - 20:59
Collectif Rebelles Saguenay; Collectif Rebelles Saguenay; SÉÉEU; AEMEIR
Une lettre envoyée : au centre de recrutement de l'armée canadienne de Chicoutimi, à l'Association internationale des étudiants en sciences économiques et comptables, organisateurs de l'événement et à Michel Bergeron, responsable de l'aide à l'emploi, partenaire de la journée de l'emploi. Rappelons qu'en 2007, des étudiant-e-s avaient mené une chaude bataille durant cette journée à l'UQAC pour que soit proscrite la présence de l'armée dans les murs de l'université. Saguenay, 28 octobre 2010 Objet: Le recrutement militaire n'a pas sa place à l'UQAC
Madame, monsieur, La présente a pour but de vous signifier que nous sommes fortement opposé-e-s au recrutement militaire dans toutes institutions d’enseignement. À cet égard, nous vous demandons de retirer le kiosque des Forces armées canadiennes (kiosque numéro 14), supposé se tenir à la Journée de l'Emploi 2010 organisée par l'AIESEC, le 3 novembre prochain En effet, nous sommes convaincu-e-s que l'UQAC ne devrait pas encourager ou tolérer la présence en ses murs d'une organisation dont la mission en Afghanistan est tout, sauf humanitaire, contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire. Dernièrement, plusieurs cas de torture et de meurtres arbitraires de la part de l'armée canadienne ont été médiatisé. Vu la censure gouvernementale en ce qui concerne cette guerre, nous pouvons présumer que ces cas ne sont pas isolés. Nous disons « non » à la promotion d'une guerre d'occupation. En effet, l'Armée canadienne s'implique principalement dans des conflits armés et non dans des missions « humanitaires » ou dans les missions de l'ONU (0,08% des Casques bleux sont canadiens). Pour cette raison, un emploi dans les Forces canadiennes n'est pas un emploi comme les autres. A cet effet, il s'agit d'une affectation très risquée qui participe à une culture de la violence. Est-ce réellement le genre d'emploi que l'on souhaite pour les diplômé-e-s de l'UQAC? Par ailleurs, dans un contexte où les universités sont sous-financées, permettre à des entreprises guerrières qui dilapident les ressources publiques de venir faire de la promotion et du recrutement sur le campus est inacceptable. Enfin, vous n’êtes pas sans savoir que les coûts liés à la poursuite d’études universitaires sont élevés. Les Forces armées canadiennes utilisent la précarité économique des étudiant-e-s pour mieux les enrôler. En effet, le paiement des frais de scolarité aux étudiant-e-s constitue une pression supplémentaire à l’enrôlement puisque 65% de la population étudiante de l’UQAC doit faire appel au système de prêts et bourses du gouvernement du Québec. Nous rappelons également que l’armée est un milieu conservateur composé très majoritairement d’hommes blancs d'hétérosexuels. Institution marqué par le sexisme, l'homophobie et le racisme, nous ne souhaitons pas voir les Forces Armées présentes sur notre campus universitaire. Ainsi, CONSIDÉRANT QUE les Forces canadiennes sont présentement CONSIDÉRANT QUE le Canada a abandonné sa tradition CONSIDÉRANT QUE l’armée canadienne débute l’embrigadement CONSIDÉRANT QUE promouvoir la culture militaire équivaut Nous, dans le cadre de la campagne contre le recrutement militaire soutenue par la CSQ, la CSN, l'ASSÉ et la FECQ, joignons nos voix pour demander:
- Association des étudiant-e-s à la maîtrise en études et interventions régionales (AEMEIR)
[ EDIT (Mic à titre de validation au CMAQ) |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|