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G20 : Le Canada reste muet face aux inquiétudes de la Commission interaméricaine des droits de l’hommeAnonyme, Monday, October 25, 2010 - 16:39
Regroupement des arrêtéEs du G20
Washington, le 25 octobre 2010 – Ce matin, des déléguées du Regroupement des arrêtés du G20 (RAG20) ont assisté à une audience de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, traitant des nombreuses violations des droits civils ayant eu lieu lors du G20 à Toronto. Sur la base d’une trentaine de témoignage d’arrêtés, trois organisations de défense des droits civils ont dénoncé l’illégalité des arrestations, les conditions de détention inhumaines et le non-respect des garanties judiciaires prévues par la Charte canadienne des droits et libertés. En réponse aux faits consternants rapportés par ces organisations, Jane Arbour, conseillère à la section des droits humains du Gouvernement canadien, a délibérément choisi de ne pas répondre aux questions des commissaires et du rapporteur spécial sur la liberté d’expression de l’Organisation des États américains. Pourtant, le commissaire M.Gil s’est dit préoccupé par « les motifs et raisons qui ont emmené les forces de sécurité à prendre des mesures aussi graves et exceptionnelles que d’avoir privé de leur liberté plus de mille personnes ». Selon Emilie Guimond-Bélanger, déléguée du Regroupement des arrêtéEs du G20, « le Canada démontre sur la scène internationale son mépris envers la liberté d’expression, en niant complètement le caractère arbitraire des arrestations ». « Acculé à la réalité qu’il est déjà prouvé que plus de 92% des détenus du G20 ont été arrêtés pour rien, le Canada n’est même pas prêt à remettre en question ses actions.» Mercredi le 27 octobre, deux arrêtés du G20 témoigneront au comité permanent de la sécurité publique et nationale à Ottawa. Ce sera l’occasion d’un face à face entre les arrêtés et les responsables politiques et policiers de la répression au G20, qui devront répondre de leurs actes devant les parlementaires. Le RAG20 joint sa voix à la Ligue des droits et libertés, à la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM, à la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme et à la Coalition pour la surveillance internationale des libertés civiles en réitérant la nécessité d’une enquête publique indépendante, qui seule pourra assurer l’imputabilité des responsables des violations de nos droits. Emilie Guimond-Bélanger, déléguée du Regroupement des arrêtéEs du G20
Regroupement des arrêtéEs du G20
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