« Budget libéral: comment faire reculer le gouvernement? »

L'Union communiste libertaire (UCL) invite la population du Québec à une série d'assemblées publiques. Réunissant des panélistes issu-e-s des mouvements sociaux de la province, ce sera l'occasion de réfléchir au budget libéral anti-social et aux stratégies pour faire reculer le gouvernement.

À Chicoutimi, Jeudi le 21 octobre vous êtes plus que bienvenue à participer à l'assemblée publique du Collectif Emma Goldman. Ça se passera à la Tour à Bières, 517 rue racine Est, dès 19h. L'entrée est libre.

Sur place les panélistes:

• Éric Dubois
• Étienne David Bellemare (SEEE-UQAC)
• Simon Tremblay - Union Communiste Libertaire (UCL)
• Dominik Villeneuve - Mouvement d'éducation populaire autonome du Saguenay-Lac-St-Jean-Chibougamau-Chapais (MÉPAC)

Ce sera suivi d'une assemblée à micro ouvert.
En dévoilant son budget, le gouvernement libéral a choisi son camp: celui des classes riches au détriment des classes populaires. Malgré une situation stable économiquement, le Québec ayant été pour l'heure relativement épargné par la crise économique avec un déficit de 1,6% du PIB cette année alors qu'il est de 9% pour les États-Unis, le gouvernement sonne l'alarme. Tout à coup, une contribution santé, une augmentation de la TVQ et une hausse des frais d'électricité sont déclarés "essentiels" au maintien de l'économie.

Or, en vérité, ce gouvernement a délibérément réduit les impôts des riches de près de 10 milliards en 10 ans. Après, il se plaint qu'il y a un trou dans le budget, et demande ensuite aux particuliers de payer des tarifs pour acheter la santé, l'éducation, les garderies à des prix sans cesse plus cher, sans égard à la capacité de payer des gens. Il transforme ainsi les services publics en marchandise commerciale, une première étape vers leur privatisation totale éventuelle.

Ce gouvernement ne représente que l'élite politique et une classe privilégiée d'hommes d'affaires. Il a perdu toute légitimité et adhésion populaire, alors qu'il prétend pourtant représenter le peuple. Il doit reculer et entendre les voix de la rue qui réclament une plus juste redistribution de la richesse. Déjà, la population s'est fait entendre et la mobilisation a forcé le gouvernement Charest à laisser tomber le ticket modérateur. Il faut continuer à lutter pour que la totalité de ces mesures soient abandonnées.

Des panélistes du milieu syndical, communautaire, féministe, étudiant et anarchiste partageront leurs analyses de la situation de la lutte 2010-2011. Le public est invité à contribuer à cet échange en faisant entendre ses idées, ses stratégies et ses perspectives de lutte.

ucl....@causecommune.net

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