En arpentant les grandes artères d’une ville comme Montréal et en y voyant la misère à tous les coins de rue, on se rend compte que le pouvoir détenu par les bourgeois depuis les révolutions américaines et françaises est aussi pesant que l’ancien pouvoir royal et aristocratique qu’il a supplanté.

Il s’agit également dans le cas qui nous occupe de pouvoir de vie et de mort. Présentement aux États-Unis, combien d’ex travailleurs envoyés au chômage ont abouti à l’existence précaire des villages de tentes à la périphérie des grandes villes américaines.

Le bourgeois est contrôlant c’est connu. Même le président américain Obama est toujours à lire sur son teleprompter ce qu’un bourgeois caché quelque part lui suggère de dire.

Et invariablement pour justifier sa situation enviable par rapport à ceux qui se retrouvent à la rue, le bourgeois nous sort la théorie du "mérite" qui justifie tout.

L’écrivain américain Jack London disait que le grand magicien Houdini impressionnait les gens de la classe ouvrière mais avait peine à impressionner par ses tours de magie les bourgeois car soulignait London, la seule chose qui impressionne les bourgeois, c’est l’argent.

Dans ce contexte particulier de récession qu’on ne sait si elle est terminée ou pas (pour les bourgeois, les profits étant de retour elle est terminée mais pour la classe ouvrière, l’emploi et les salaires ne sont toujours pas au rendez-vous), il apparaît de plus en plus évident que la domination bourgeoise est usée.

L’époque d’une vie décente et épanouissante pour tous devrait logiquement lui succéder.