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La rue, la nuit, femmes sans peur!

CMAQ via Mic, Tuesday, September 21, 2010 - 16:23
2010-09-24 20:00

Montréal : 20h00, place Émilie Gamelin (métro : Berri UQAM)

Veuillez noter que l’action sera non-mixte, et que les participantes sont invitées à porter du ROUGE.

Le rassemblement sera suivi d’une marche et d’une soirée festive.

FAISONS DU BRUIT !

Dénonçons la violence et l’exploitation sexuelles !

Reprenons la rue et l’espace public !

Soyons solidaires !

CLES & RQCALACS

Le 24 septembre, faites du bruit !

Depuis 1976, des féministes à travers le monde ont sonné l’envol d’un mouvement mondial de lutte contre la violence des hommes envers les femmes et ont dénoncé les diverses formes qu’elle prend dont la marchandisation et l’exploitation sexuelle commerciale. Une des manifestations de ce mouvement est une marche servant à « reprendre la nuit » pour dénoncer cette violence et ceux qui en profitent.

FAITES DU BRUIT

Pour :

• Dénoncer la violence et l’exploitation sexuelle que nous subissons, trop souvent tolérées et banalisées dans notre société (Entre autres à cause du phénomène de sexualisation de l’espace public); 


• Se réapproprier la rue et l’espace public en tant que femmes parce que nous revendiquons le droit de nous sentir en sécurité n’importe où et n’importe quand ;

• Être solidaires de toutes les femmes, dans la reconnaissance et le souci de leurs réalités particulières ; 


• Se montrer visibles en tant que féministes à un moment où les tenants de la droite et de l’antiféminisme voudraient bien nous faire taire, et où plusieurs croient, à tort, que l’égalité des sexes est déjà acquise.

À l’initiative de la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES) et du Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS), les groupes signataires* lancent un appel à l’action pour la Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes 2010.

Depuis 1976, des féministes à travers le monde ont sonné l’envol d’un mouvement mondial de lutte contre la violence des hommes envers les femmes et ont dénoncé les diverses formes qu’elle prend dont la marchandisation et l’exploitation sexuelle commerciale. Une des manifestations de ce mouvement est une marche servant à « reprendre la nuit » pour dénoncer cette violence et ceux qui en profitent. À Montréal, cela fait plus de vingt ans qu’une marche, "La rue, la nuit femmes sans peur", n’a pas eu lieu. Nous croyons qu’il est temps de reprendre ce type d’action.

La violence sexuelle (agression sexuelle, attouchements, harcèlement, exhibitionnisme, etc.) et l’exploitation sexuelle commerciale (prostitution, pornographie, traite, etc.) ont un impact collectif sur l’ensemble des femmes. L’état de peur ou de vulnérabilité dans lequel nous sommes maintenues, la marchandisation que nous vivons, limitent nos déplacements, particulièrement le soir ou la nuit, notre accès à des espaces publics et, de façon plus générale, entravent notre participation sociale. Même si nous ne sommes pas toutes directement victimes de violence sexuelle ou exploitées sexuellement, nous sommes toutes affectées par cette violence.

Les différents modes d’oppression (patriarcat, colonialisme, racisme, handicapisme, âgisme et hétérosexisme) se conjuguent, s’interpénètrent et se renforcent mutuellement pour nous maintenir dans un statut social inférieur. C’est pourquoi nous nous mobilisons, des femmes de tous les milieux, des femmes immigrantes, racisées, jeunes et moins jeunes, vivant avec un handicap ou autres types de discrimination/oppression, car on en a ras le bol de la violence sous toutes ses formes, des viols, de la sexualisation, de la porno, de l’industrie du sexe, de la marchandisation, de la mondialisation de la misère, de la militarisation, du néocolonialisme…

Dans la mesure où la misogynie et le patriarcat existent toujours, il n’est pas étonnant de constater que la violence sexuelle envers les femmes et l’exploitation sexuelle commerciale subsistent. Aujourd’hui, certaines résistances ou contre-discours pèsent de tout leur poids pour légitimer les inégalités entre les sexes et la violence des hommes envers les femmes. Nous ne garderons pas le silence. Nous ferons du bruit dans les quartiers, dans les rues pour dénoncer et se faire entendre des personnes profitant de la violence envers les femmes ou complice de celle-ci par leur silence ou sa banalisation.


 

Tiré de sisyphe.org

L’inclusion de toutes les femmes – peu importe leur âge, leur origine, leur culture, leur capacité fonctionnelle, leur orientation sexuelle ou leur condition économique – est centrale à notre action et la marche sera accessible à toutes les femmes. Nous demanderons aux hommes de soutenir notre action en posant des gestes pour faciliter notre mobilisation. Préparez-vous à participer à "La rue, la nuit femmes sans peur" en organisant un rassemblement ou une action avec les femmes de votre quartier le vendredi 24 septembre à partir de 18h00 et en vous joignant à un grand rassemblement et une marche "La rue, la nuit, femmes sans peur" qui aura lieu au Parc Émilie-Gamelin à partir de 20h00.


 

Veuillez nous indiquer votre intention de participer:
RQCALCS : 514-529-5252 info[arobas]rqcalacs.qc.ca

* Voici la liste actuelle des groupes membres du comité organisateur :
Mouvement contre le viol et l’inceste

Maison d’Haïti

Y des Femmes de Montréal

Centre communautaire des femmes sud-asiatiques

Centre d’encadrement pour jeunes filles immigrantes

Centre d’aide aux familles latino-américaines

PINAY

CLES

RQCALACS

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Source: média Presse-toi à gauche !

Confirmée et complétée par le lien ci-dessous :
http://www.lacles.org/index.php?option=com_content&view=article&id=208:la-rue-la-nuit-femmes-sans-peur&catid=24:actions-&Itemid=

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