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Iran: nouvelles condamnations a morts et arrestation de manifestants [07/2010]Anonyme, Friday, July 30, 2010 - 07:07 (Reportage ind. / Ind. news report | Droits / Rights / Derecho | Politiques & classes sociales | Repression | Resistance & Activism) Voici les dernières nouvelles qui nous sont parvenues d’iran via les sites Iran en lutte, Human right activists in Iran, l’HOPOI http://hopoi.org/?p=1376 Confirmation de la peine de mort de Jafar Kazemi Une cour d’appel a confirmé la condamnation à mort à l’encontre de Jafar Kazemi. Cette peine a été confirmée par la branche numéro 36 de la cour d’appel présidé par Hojatoleslam Zargari. Maître Ghanavi, son avocate, a indiqué à un site de défense des droits humains que son client a passé de longs moments en cellule d’isolement. Jafar Kazemi, lithographe pour livres et brochures à l’université Amir Kabir, a été arrêté le 18 septembre 2009 Place Haft-e Tir et emmené en cellule d’isolement à la section 209 pendant soixante-dix jours avant d’être transféré à la section 350 de la prison Evin. Il avait déjà été emprisonné entre 1981 et 1989. Rudabeh Akbari, la femme de Jafar Kazemi, a écrit au secrétaire général des Nations Unies pour lui demander d’agir pour empêcher l’exécution de son mari. Il avait été d’abord été condamné par la branche 28 du Tribunal Révolutionnaire. Maître Ghanavi a déclaré que son client a été condamné pour « mohareb » et « guerre contre dieu » pour de supposés liens avec l’organisation Moujahdin e Khalq. Monsieur Kazemi a refusé cette accusation lors des interrogatoires. Selon son avocate, les docteurs chiites considèrent que l’accusation de « mohareb » est dirigée à l’encontre de ceux qui ont mené une révolte armée contre le gouvernement. Maître Ghavani explique que ce n’est pas le cas de son client. On dit qu’il a participé à des rassemblements post-électoraux et a chanté des slogans, mais son avocate dit que l’accusation de « mohareb » n’est pas fondée. Nasim Ghanavia déclaré que l’appel n’a jamais été considéré sérieusement et que l’accusation de « mohareb » ( le régime vous condamne pour être un ennemi de dieu ndr) n’a jamais été remise en cause par la cour. Son dossier a maintenant été envoyé pour l’application de la peine et il n’y a plus de voie légale pour sauver la vie de Jafar Kazemi. Seize prisonniers en grève de la faim à la prison de Evin Même dans les prisons le régime n’arrive pas a briser l’esprit de résistance des iraniens On rapporte que seize détenus à la section 350 de la prison Evin (Téhéran) ont commencé une grève de la faim. la section 350 est l’une des plus dures , les conditions de détention et d’hygiène sont devenues inhumaines et tendent a devenir aussi barbares que celle de la prison de Karhizak du fait de la surpopulation des cellules , Le site Kaleme rapporte que ces seize personnes qui ont été transférées en cellule d’isolement ont commencé une grève de la faim pour protester contre ce transfert. Ces détenus ont été transférés à cause de leurs protestations contre les mauvais traitements de la part des fonctionnaires de la prison. Parmi ces détenus se trouvent Bahman Ahmadi Amouyi et Keyvan Samini, deux journalistes qui se sont mis en grève de la faim dès leur transfert en isolement lundi. Les quatorze autres ont été transférés en cellule d’isolement mardi et ont rejoint la grève de la faim. Les prisonniers demandent des excuses des fonctionnaires et un retour à la section générale de la prison. La République Islamique a arrêté des milliers de personnes pour répondre aux développements des protestations suite à la réélection frauduleuse de Mahmoud Ahmadinejad. Parmi ces personnes, de nombreuses ont été condamnées à de lourdes peines de prison et on rapporte de nombreux mauvais traitements en prison Répression contre des militants étudiants à Mashhad Borhan Baqaee et Mehran Koosha, deux étudiants de gauche du groupe des Etudiants pour la Liberté et l’Egalité (Daneshjouyan-e Azadi Khah va Beraber Talab) ont été condamnés chacun à cinq ans de prison ferme et à cinq ans de prison avec sursis par le juge Kasuvi du Tribunal Révolutionnaire de Mashhad. Cette décision vient après une répression continue contre la gauche dans le mouvement étudiant lorsqu’en décembre 2007 les forces de sécurité ont arrêté de nombreux étudiants de gauche et où Bohran et Mehran ont été, avec d’autres militants, menacés et intimidés par les agents du Ministère de la Sécurité. Bohran et Mehran ont été arrêtés pendant l’été 2008 à Mashhad et ont été emprisonnés pendant plus d’un mois et soumis à des tortures physiques et psychologiques. Après avoir reçu des garanties, les forces de sécurité les ont libérés, puis condamnés bien plus tard Malgré ce nouveau climat et cette nouvelle campagne de terreur imposée par la dictature les iraniens continuent toujours d’une manière ou d’une autre a résister Ainsi depuis le 29 juillet De nombreux reports signale une vague de graffitis contre le régime sans précédents a Téhéran et une nouvelle multiplication des slogans anti Khamenei et anti Ahmadinejad inscrits sur les murs mais aussi sur les billets de banques cette campagne de graffitis se concentre Dans le métro et les stations-service,ces graffitis appellent tout les gens à organiser de nouvelles manifestations anti-gouvernementales et à organiser une multiplication des grèves ces graffitis couvrent toute la rue Kargar, disant "le travailleurs, bazaris, enseignants et étudiants tous en grève". Dans les rues et avenues imam Hossein, Khazaneh, Toopkhaneh, Nezam-Abad et de stations de métro Baharestan les rues sont couvertes de graffitis, en disant « que tout le pays se mette en grève » et « mort à Khamenei »( le guide suprême iranien). Dans plusieurs arrêts de bus, sur des bus et des abris de téléphones des rue et avenues enqelâb, Imam Hossein, Toopkhaneh, Rah-e Ahan, Poonak, Tabiyat-e Mo’alem et Saadi, des slogans tels que « Ensemble, nous allons en finir avec le guide supréme et « grève nationale totale notre réponse contre la dictature ». Sur les derniers conflits sociaux en cours vous pouvez consultez le site en anglais Iran Labor Report |
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