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Amy Miller et deux autres reporteurs sur les conditions de détention du G20 illégales, immorales et dangereusesMichael Lessard..., Monday, June 28, 2010 - 23:41
Justin Giovannetti et Lex Gill
28 juin 2010 Avant-propos en français de Michaël du CMAQ : Justin et Lex sont deux reporters indépendants qui furent arrêtés (comme un peu n'importe qui prit au hasard) et libérés aujourd'hui en avant-midi. Ils ont parlé à plus de 120 personnes arrêtées et leurs histoires sont les mêmes. D'ailleurs, une grande proportion des gens arrêtés sont des Québécois.es. Un policier a d'ailleurs dit à des gens de Québec, littéralement, que les « Francophones » étaient ciblés comme étant les plus dangereux ou radicaux. Le dimanche matin, comme vous le savez, 72 personnes se sont réveillées avec une armée de policiers pointant leurs armes. Difficile de faire plus arbitraire et d'avoir l'air plus fasciste, bravo! S.v.p., lisez cette description des conditions de détention et agissez »» C'est malheureusement en anglais pour le moment. Note: ce rapport est corroboré par d'autres reporters indépendants qui furent arrêtés. Appelez Harper, la police de Toronto qui obéit avec joie à des règles illégales ou au gouvernement Charest qui devrait demander que les citoyen.nes du Québec soient mieux traités. Si vous êtes près de Toronto, joignez-vous aux rassemblements de solidarité publiés sur www.attacktheroots.net IMPORTANT : Independent Journalist Amy Miller on Violence and Threats Against Women in Detention Centre NOUVEAU Traduction ci-dessous dans la suite... Traduction du témoignage d'Amy Miller dans le vidéo:
Elle se rendait pour couvrir la manifestation de solidarité devant le centre de détention. Quand ces collègues et elle ont voulu filmer des jeunes de Montréal se faisant fouiller sur la rue, des policiers l'ont agrippé par la gorge et l'ont détenue pendant 13 heures. Il y avait 25 femmes dans une cage. Des agents lui ont dit, à plusieurs reprises, qu'elle serait violée, violée collectivement, et qu'elle n'aurait plus jamais le goût de jouer à la journaliste. Des femmes lui ont rapporté avoir été fouillées par des hommes. Une jeune femme, qui avait l'air complètement traumatisée, a dit qu'un homme avait inséré un doigt dans son sexe. Avec ce qui lui a été dit, elle estime qu'il y a eu de la violence envers de jeunes femmes et elle demande une enquête. Elle ajoute que les policiers racontaient des choses diverses pour faire peur, aux plus jeunes en général qui souvent connaissent moins leurs droits. Les policiers lui ont arraché la carte de média alternatif qu'elle portait au cou. ( traduction - synthèse par Michaël Lessard )
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