Le 1er Mai, c’est la fête internationale des travailleurs et des travailleuses. C’est le jour, disait Lénine, «où les ouvriers de tous les pays célèbrent leur éveil à une vie consciente... leur union dans la lutte contre toute violence et toute oppression de l’homme par l’homme, dans la lutte qui doit affranchir des millions de travailleurs de la faim, de la misère et de l’humiliation». Celui qui a dirigé la grande révolution d’Octobre en Russie rappelait aussi que cette lutte, c’est, au fond, l’affrontement entre deux mondes: «le monde du capital et le monde du travail; le monde de l’exploitation et de l’esclavage et le monde de la fraternité et de la liberté». Cent ans plus tard, cette lutte n’a peut-être jamais été aussi urgente. Et il n’y a pas de meilleur moment que le 1er Mai pour l’exprimer!

[ Voir aussi: Manifestation anticapitaliste samedi 1er mai, 16h ]

Le système capitaliste mondial, dont on nous disait il n’y a pas si longtemps qu’il était source de paix et de prospérité, s’enfonce dans la crise. À l’échelle de la planète, on estime le nombre de chômeurs et de chômeuses à plus de 240 millions. Selon le Bureau international du travail, le nombre de travailleuses et de travailleurs pauvres, qui rapportent moins de 2$ par jour à la maison, atteindra bientôt plus de 1,4 milliard, soit près de la moitié de la population active. Au Canada, la crise a frappé durement: des centaines de milliers de personnes ont perdu leur emploi; des centaines de milliers d’autres se sont vues imposer des concessions salariales et d’autres formes de pressions à la baisse sur leurs conditions de travail. Les gouvernements au service des riches ont investi des milliards $ pour sauver la peau des capitalistes; et maintenant, ils ont l’intention de nous le faire payer chèrement, comme on peut le voir avec le récent budget du ministre québécois des Finances, Raymond Bachand. Tout cela a assez duré! Le capitalisme, aujourd’hui, ne peut plus nous apporter autre chose que des crises, de la misère, des guerres, du racisme et une mentalité de caserne. Il est temps de passer à autre chose, de lutter pour mettre fin à la dictature du capital et donner le pouvoir à la majorité, c.-à-d. à nous, travailleurs et travailleuses.

Depuis deux ans à Montréal, une manifestation anticapitaliste et révolutionnaire est organisée à l’occasion du 1er Mai. Il s’agit là d’une initiative plus qu’opportune, qui redonne un peu de sens à cette journée de lutte. Cette année encore, une manifestation de ce genre aura lieu le samedi 1er mai à compter du 16h au Carré Saint-Louis. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la mobilisation contre le sommet des bandits du G-20, qui aura lieu à Toronto au mois de juin. Le Parti communiste révolutionnaire (PCR) vous invite à y participer massivement et à vous joindre à son contigent qui marchera encore une fois sous le signe du drapeau rouge – ce drapeau qui symbolise si bien notre volonté de gagner notre libération. La manifestation sera précédée par un brunch politique, de 11h30 à 13h30, ponctué de discours et d’interventions sur la lutte des travailleurs et travailleuses, le socialisme et la révolution (organisé par le PCR, l’événement aura lieu au Centre Lajeunesse, au 7378, rue Lajeunesse).

Les communistes, les militantes et militants pour la libération du prolétariat, les anticapitalistes et tous ceux et celles qui souhaitent vivre dans un monde débarrassé de toute forme d’oppression et d’exploitation sont invitéEs à faire du 1er Mai 2010 une grande journée de lutte et d’action révolutionnaires. Vive le 1er Mai! Que le prolétariat mondial s’unisse pour hâter la venue du socialisme!

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Article paru dans Le Drapeau rouge-express, nº 228, le 19 avril 2010.
Le Drapeau rouge-express est une liste de nouvelles du Parti communiste révolutionnaire.
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[ EDIT (Mic à titre de validation au CMAQ)
* mis en manchettes et ajout de la mention/lien vers la manif anticapitaliste du 1er mai
* les événements nommés ont été liés aux Événements publiés sur le cmaq.net]