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Iran: Appel a la solidarité internationale pour la journée du 4 nov.'09Anonyme, Sunday, November 1, 2009 - 19:10 Bonjour a tout-es les camarades qui sont internationalement solidaires du soulèvement populaire Iranien Nous vous demandons d’activer et de relayer avec tous les moyens possibles sur les réseaux des medias libres toute les actions de solidarité internationale avec nos camarades d’Iran Car la tension monte a la veille de grandes mobilisations de protestations et de grèves qui se préparent pour le 4 novembre qui seront destinée a contrer ce jour de manifestation « spontanée » officielle de la propagande du régime, nous savons que le régime fasciste de Ahmadinjad et Khamenei sera prés une fois de plus aux pires extrémités pour se maintenir de manière sanglante au pouvoir Le 4 novembre est traditionnellement une journée de manifestation « spontanée » du régime ou le peuple iranien est censé descendre dans la rue « soutenir le système » - les iranien-nes ont décidés de retourner cette « fête » et faire de cette journée une nouvelle journée de protestations, de manifestations de rue et de grèves Le ministre de l’intérieur menace de nouveaux via les medias de propagande officiels corrompus de l’Irna Ahmadreza Radan est l’un des plus sanguinaire meurtrier du régime , cité dimanche par l’agence de presse officieuse Mehr La police interviendra contre tous les rassemblements “illégaux” à l’occasion du trentième anniversaire, le 4 novembre, de l’occupation de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran, a annoncé le n°2 de la police, Ahmadreza Radan, cité dimanche par l’agence de presse officieuse Mehr. (…) “Le devoir de la police est de garantir l’ordre public. Aux termes de la loi, nous avons pour obligation d’empêcher toute tentative d’atteinte à l’ordre public” De premiéres manifestations de soutiens ont déjà eues lieues en Allemagne Le Comité International contre les Exécutions avait appelé à des rassemblements ou à des actions le 30 novembre contre la peine de mort et les exécutions en Iran la participation a été importante, rappellons qu’en suéde le mois dernier des camarades suédois et iraniens exilé-es ont contribués avec succés a l’échec d’une manifestation de l’extréme droite suédoise venue encenser et soutenir le régime fasciste d’Ahmadinejad Protestation étudiante à l’université Khaje Nasir : A l’occasion de la venue de Saffar Harandi, ancien ministre de la culture du régime islamique, le 1er novembre les étudiant(e)s de l’Université Khaje Nasir de Téhéran ont protesté lorsqu’il a pris la parole. Début de l’intervention de Saffar Harandi… et des protestations : http://www.youtube.com/watch?v=4vF-QO2bifQ http://www.youtube.com/watch?v=0dqJjjQhvRA Les étudiants tournent le dos à Saffar Harandi et se mettent à chanter “Yare Dabestani”, chanson révolutionnaire étudiante Turn of the Cameras" Khaje Nasir Uni, Nov1. http://www.youtube.com/watch?v=CHb4vx97Wk8 http://www.youtube.com/watch?v=GC6-i4o2-lc Protest at Khaje Nasir Uni,Nov 1 Les étudiants reprennent en cœur la chanson de la révolution confisquée par les mollahs en 1979 « mon camarade d’école » http://www.youtube.com/watch?v=KRrGeC6nwBU Mashhad : Protestation étudiante contre Hamid Rasaee : http://www.youtube.com/watch?v=-8GMP64cT6c Protestation des étudiants de Mashhad lors du discours d’Hamid Rasaee, député pro-Ahmadinejad au parlement, le 26 octobre : Protestation au réfectoire de l’Université Sharif Protestation et slogans criés par des étudiants au réfectoire de l’Université Sharif le dimanche 1 novembre : A Téhéran, un étudiant ose critiquer Khamenei et le fasciste Ahmadinejad son valet/ 1 11 2009 Chemise bleue et fines lunettes, Mahmoud Vahidnia attend impatiemment son tour, en levant haut la main. Ce mercredi 28 octobre, le guide suprême, l’ayatollah Khamenei est venu s’adresser à un parterre de « jeunes élites ». Au moment de la séquence des questions-réponses – qui précède son discours -, l’étudiant est alors invité à venir s’exprimer à la tribune. Après tout, quel meilleur exemple de réussite que ce jeune homme, élève de la prestigieuse université Sharif, et champion national des Olympiades de mathématiques… Son intervention prendra tout le monde de cours. Dans un rare excès de sincérité, Mahmoud Vahidnia se lance dans un vaste plaidoyer contre le régime. Tout y passe : la dénonciation de la violence post-électorale, les viols systématiques la torture et le racket du régime contre les famille de de prisonnier-éres contre a censure imposée par les média officiels comme l’Irna, du manque de liberté… http://www.youtube.com/watch?v=JUqRwh_ESAA Depuis on a appris - on apprend que le jeune Mahmoud Vahidnia, étudiant en mathématiques à la faculté des sciences de l'industrie Charif de Téhéran et gagnant de l'olympiade internationale de mathématique, avait disparu après avoir exprimé des critiques lors de sa rencontre, aux côtés d'autres jeunes, avec Khamenei, le guide suprême des mollahs. iran : un camouflet pour Rahim Safavi - Rahim Safavi, conseiller de Khamenei et ancien patron des gardiens de la révolution, s'est rendu au milieu de la semaine à l'université d'Ilam, dans l'ouest de l'Iran. Un comité d'accueil aussi déterminé que courageux l'attendait, déclenchant une avalanche de slogans, de huées et de sifflements à son arrivée. Le vacarme était tel qu'il n'a pu prononcer un seul mot et qu'il est reparti une main devant et l'autre derrière. Iran : Les slogans fleurissent sur les murs des facultés - Malgré la répression qui bat son plein, les étudiants de l'institut universitaire de formation de maîtres de la capitale ont lancé une action de protestations sous la forme de grafiti sur tous les murs de l'établissement, qui ont pratiquement changé de couleur. Quand à l'université libre de Téhéran, elle organise depuis des semaines des rassemblements très suivis. A Ahwaz, dans le sud-ouest de l'Iran, le député Rassai n'a pu placer un mot de son discours dans le chahut des sifflets et des huées. Gouvernement et « réformateurs verts » unis pour faire taire les manifestants Texte de Ramin Rahimi, publié en anglais par le site Revolutionary Road le 30 octobre : Pendant les derniers jours de la période initiale des manifestations contre le coup d’Etat (du 12 juin au 17 août 2009), le slogan “Indépendance, liberté, République Iranienne” a commencé à avoir un écho dans les manifestations. Ce slogan du peuple était une réponse directe aux réformateurs, qui avaient formé le “Parti de l’Espérance Verte”, leur intention d’empêcher le peuple de dépasser le cadre de la République Islamique et leur volonté de contenir le mouvement au sein des cercles internes du régime. Cependant, en chantant ce slogan, le peuple avait clairement refusé le but de “l’application dans sa totalité de la constitution de la République Islamique” et montré que son objectif était de remplacer le régime islamique par un ordre démocratique. Après le 17 août, lorsque les manifestations quotidiennes se sont transformées en un “calme” apparent, cela a donné aux deux fractions du régime (les soutiens du coup d’Etat et les réformateurs) l’illusion que les manifestations de rue prendraient des formes plus acceptables et que ce slogan disparaîtrait loin de l’esprit des gens. Mais, la persistance de ce slogan lors des manifestations de la journée d’Al Qods (journée de Jérusalem le 18 septembre) a réveillé les hommes de l’Etat de leurs fantaisies et montré que pendant la période de “calme”, non seulement le peuple n’avait pas oublié sa revendication de dépasser la République Islamique, mais qu’en plus, le peuple l’a combinée avec le rejet de l’attitude soumise et respectueuse des forces répressives, la remplaçant par des tactiques de rue plus agressives d’attaques et de contre-attaques pour protéger les cortèges de manifestation. Ces actions défensives de notre peuple et jeunesse militants en réaction à la brutalité de la police et des voyous(1) a secoué les deux fractions du régime dans leurs fondations et les ont alertées que si elles ne changeaient pas leur méthodes, elles n’auraient plus rien à se disputer. Dès le lendemain des manifestations de la journée d’Al Qods, les portes-paroles des deux fractions de la République Islamique, effrayés de ce qui pourrait se passer lors de la “journée des élèves” (le 4 novembre), sont montés sur leurs tribunes et chairs religieuses pour condamner ce slogan et les actions “destructives” et pour appeler le peuple de changer la direction de sa lutte pour le respect des lois et de la constitution de la République Islamique. Ce qui est amusant, c’est que la première déclaration télévisée à ce propos vienne d’Ahmadi Moghadam, chef de la sécurité, qui a maladroitement admis que les unités spéciales avaient été inefficaces et ajouté : “Nous n’avons pas de problème avec le Mouvement Vert ou tout autre mouvement qui protesterait dans les limites de la loi, ou même au-delà, tant qu’il n’est pas chaotique. Mais s’il y a des troubles menant à des perturbations, alors les forces de sécurité agiront avec fermeté.” Avec ce discours, il a offert aux réformateurs quelques bases pour convaincre le peuple que s’il veut éviter la répression, alors, il doit s’éloigner des revendications radicales et revenir dans un cadre acceptable par le régime. De leur côté, lors de deux prières du vendredi, Ahmad Khatami et Janati (deux soutiens au coup d’Etat) ont dirigé leurs discours contre les gens qui chantent “République Iranienne”, les menaçant de l’accusation de “guerre contre Dieu” et de condamnations à mort. A côté de telles menaces, et de celles du chef des forces de sécurité, aux côtés du coup d’Etat, les réformateurs ont aussi commencé un mouvement dans la même direction. Le premier à avoir mis l’accent sur cette question fut Mir Hussein Moussavi lors de ses messages publics des 12 et 13 octobre. Sur le site “Ayandeh”, lié aux réformateurs, on peut lire dans un article sur le message de Moussavi : “Entendre des slogans caustiques lors de la journée d’Al Qods, scandés par des gens qui se présentent eux-mêmes comme des sympathisants de Moussavi et comme membres du Mouvement Vert, est à l’origine d’inquiétudes de certains membres concernés du pays ; dans ses textes récents, Moussavi a mis en garde les manifestants qu’ils pourraient sombrer dans une logique dangereuse et un piège destructeur et a expliqué ainsi : “ces communiqués et les actions et communiqués précédents signifiaient maintenir les luttes du peuple dans le cadre du système et de ne pas tomber dans le piège de ceux qui veulent briser ces structures. (…)” Maintenant, cela fait plus de deux semaines que les observateurs politiques sont convaincus que le 4 novembre (journée des élèves) auront lieu d’autres manifestations de masse dans la capitale et partout dans le pays. Des groupes influents ont appelé leur soutien à ces manifestations et appeler leurs sympathisants à y participer. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’à peu plus de 15 jours de cette action. Les deux fractions du régime sont conscientes qu’il serait futile d’appeler les gens à ne pas y participer. Aussi, alors que nous nous approchons de cet évènement, les soutiens du coup d’Etat comme les réformateurs renforcent leurs efforts pour faire comprendre aux gens qu’ils doivent limiter leurs luttes et leurs revendications au cadre de la constitution de la République Islamique et à un degrés d’action tolérable. La position des soutiens du coup d’Etat est très claire. Ils ont verbalement reculé face à ce slogan et à la radicalisation des tactiques utilisée par le peuple lors de la Journée d’Al Qods, et comme l’a déclaré Ahmadi Moghadam ils se disent prêts à respecter le droit aux rassemblements à condition qu’ils restent au sein des règles du système. pourtant, nous avons mieux à faire que de croire de telles allégations. Le 3 novembre, les forces de répression agiront comme elles l’ont fait auparavant, que les slogans populaires se limitent à “Allah Akbar” ou “Ya Hussein, Mir Hossein”, ou qu’ils passent à un niveau supérieur comme “Mort à Khamenei” ou “à bas la République Islamique”. Cela signifie, que si elles sont plus fortes que le peuple, elles passeront brutalement à l’offensive ; et que confrontées à une concentration populaire de masse, elles se cacheront dans les allées et les ruelles. Pourtant, du côté des réformateurs, ils développent chaque jour leurs activités, relayés par leurs mass-média et leurs soutiens des pays occidentaux, propageant des mensonges encore plus gros et de vides promesses pour leurrer les gens dans la soumission. Le plus honteux mensonge est la déclaration que si des slogans comme “République Iranienne” ou d’autres qui indiquent une rupture avec la dictature de la République Islamique sont chantés, alors les forces de répression trouveront un prétexte pour attaquer violemment les manifestations. Comme si lorsque ces slogans ne sont pas utilisés et que les actions et revendications du peuple restent dans le cadre légal du régime autocratique, les forces de répression n’attaquaient pas les manifestations ! Même un simple élève de l’école primaire ne peut être leurré par un tel mensonge. Les forces de répression ont assassiné des gens quand leurs slogans n’étaient que “où est mon vote ?”, elles ont tués des dizaines de personnes comme Neda et Sohrab, utiliser des tirs de snipers depuis les toits des bâtiments, uniquement pour décourager les gens de participer à des protestations pacifiques. Il y a beaucoup plus d’individus dont on ne sait où ils sont depuis le premier jour des protestations. Ils ont été sacrifié pour avoir cru aux illusions des réformateurs. Khamenei (le Leader) a ordonné de tirer sur la foule quand le peuple suivait les “manifestations silencieuses” suggérées par Moussavi et Karoubi. Avec une recherche plus approfondie, on peu voir que les reculs dans la répression et les meurtres et finalement les reculs verbaux du gouvernement de coup d’Etat ont commencé après que les slogans et les revendications se soient élevés dans le rejet de la totalité de la République Islamique et le changement de tactiques dans la confrontation avec les forces répressives. De telles déclarations fallacieuses sont une preuve de la malhonnêteté des forces réformatrices et de leur direction sur les gens qui se considèrent eux-mêmes comme membres du mouvement vert. Les autres en effet étaient déjà conscient de leur volonté malade, comme individus ou comme groupe, n’avaient pas d’illusion sur leur direction et ne suivaient pas leurs directives. Aussi, de tels mots ne cherchent qu’à tromper ceux qui croient encore en leur véracité. Nous conseillons à ce groupe de gens de sortir de ces illusions et de leur influence et de se mettre au côté de la majorité du peuple, pour avancer de façon décisive vers la démocratie. Mais le plus important de ces mensonges est l’affirmation que les gens qui chantent “république Iranienne” ne sont qu’un petit groupe de gens et des militants politiques dont la ligne est dictée depuis l’étranger et qui scandent des slogans inacceptables. Ce mensonge a pour but de tromper les nouveaux venus dans le mouvement, car quiconque était dans les manifestations de la journée d’Al Qods sait combien étaient partagés les slogans appelant à l’effondrement de la République Islamique, en particulier l’appel pour une “République Iranienne”. Cela indique aussi à quel point ces menteurs sont dans le même bateau que les soutiens du coup d’Etat. En effet, depuis hier et encore maintenant, ils ont propagé de telles allégations contre les réformateurs eux-mêmes. L’histoire d’Ahmadinejad appelant les manifestants “poussières insignifiantes” dépendantes de puissances étrangères est toujours jeune et fraiche dans les esprits de tout le monde. Une autre allégation fausse des médias réformateurs et de leurs écrivains mercantiles est que chanter des slogans radicaux provoquerait une scission dans les rangs du peuple et réduirait le nombre de participants aux protestations. C’est la propagande complémentaire à l’allégation précédente. Une fois encore, pour quiconque a participé aux manifestations d’Al Qods, il était clair que ces slogans étaient chantés par presque tous les participants, et non seulement il n’a pas causé de division en leur sein, mais il a augmenté le degrés d’unité du peuple contre les forces du régime actuel. Il n’y a qu’un très petit nombre de ceux qui sont au pouvoir et des cadres et agents réformateurs qui se sont séparés de la pensée majoritaire du peuple en s’opposant à de tels slogans. Nous leur suggérons pour éviter la division et les tensions au sein des masses d’arrêter leur propagande mensongère et de respecter la volonté et les revendications du peuple. Quoiqu’il en soit, plus on s’approche de la manifestation du 4 novembre, et plus les fausses allégations et les mensonges des dirigeants du régime (partisans du coup d’Etat et réformateurs) et des écrivains à leur service deviennent plus dégoutants dans leur nature et leurs diversités. Aussi, par l’expérience que nous avons acquise lors de ces luttes, nous devons nous efforcer d’élargir leurs bases populaires, en appelant les classes opprimées, les mouvements des travailleurs et du peuple, qui ont déjà lieu dans des luttes séparées, de rejoindre ces protestations politiques centrales et nationales. Nous devons avancer vers une étape plus organisée et des revendications plus claires, en rejetant tous les appels aux compromis des réformateurs et des partisans du coup d’Etat. A bas la « République » Islamique ! (1) Ndt : Le terme “voyous” ou “brutes” est généralement utilisé en Iran pour désigner les miliciens bassidji. Derniéres nouvelles sur la répression : Hengame Shahidi a été libérée : La journaliste Hengame Shahidia été libérée après 121 jours de détention. Elle avait été arrêtée après les arrestations de masse post-électorales. Elle en était à son sixième jour de grève de la faim lorsqu’elle a été libérée. Liste de 118 personnes tuées par les forces de la République Islamique lors des récentes protestations Document réalisé par le Comité International contre les Exécutions sur la répression en Iran. Cette liste comporte 118 noms de personnes tuées ces derniers mois par les forces de répression du régime islamique. La version en anglais est disponible à cette adresse. http://rowzane.com/0000-2009/e-m10/killed.pdf Introduction Le Comité International Contre les Exécutions a rassemblé une liste de quelques unes des personnes assassinées par les forces du régime de la République Islamique d’Iran lors des récentes protestations en Iran. Le gouvernement a reconnu 27 morts à Téhéran lors des protestations mais le nombre des victimes est bien plus élevé. Selon les rapports reçus, les forces militaires de la République Islamique se rendaient dans les hôpitaux et dans les autres endroits où se trouvaient les personnes blessées ou tuées et les ont emmenées par la force et dans de nombreux cas, des personnes tuées ont été enterrées en secret. 1 -Les cérémonies funéraires devaient être calme et uniquement avec la famille proche. 2 -Lors des cérémonies funéraires, personne ne devait prononcer de discours ou de slogans ou faire de la propagande contre le gouvernement. 3 –Il ne fallait pas écrire quoique ce soit sur les raisons du décès lors de la cérémonie ou sur la pierre tombale. Les agents de la République Islamique ont fait de grands efforts pour éviter la publication des noms et photos des victimes. Ils ont fait pression sur les familles des victimes pour cacher les crimes qu’ils ont commis et que le peuple d’Iran et du monde ainsi que les organisations pour les droits humains n’en aient pas connaissance. Malgré les menaces et les pressions des agents de la République Islamique, nous fournissons ces noms de victimes identifiées avec les efforts et l’assistance des familles de victimes et des militants pour les droits humains à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran. 1- Neda Agha Soltan, étudiante de 27 ans, a été tuée par balle par le bassidj lors d’une manifestation à Téhéran le 20 juin 2009. Dans une interview avec la presse, Caspian Makan a déclaré : “Neda ne soutenait aucun des deux groupes [en référence aux fractions au sein du régime]. Elle voulait la liberté ; la liberté pour tout le monde”. Son assassinat est devenu un symbole de la résistance. 2- Ashkan Sohrabi, 20 ans, a été tué par le régime islamique d’Iran le 20 juin. Il a été touché par trois balles dans la poitrine et est mort sur le chemin de l’hôpital. Il a été enterré à la section 257, allée 50, numéro 19 du cimetière Behest-e-Zahra 3- Bahman Jenabi, 19 ans, a été tué dans la ville basse de Téhéran le 20 juin.Il travaillait dans un magasin qui installait et réparait des systèmes de chauffage central. Selon les témoins, il a été tué par balles par les forces du bassidj lors des protestations contre la République Islamique d’Iran. 5- Kianoosh Asa, étudiant en chimie, a été emmené depuis le dortoir Majidieh de l’université de science et technologie de Téhéran le 15 juin.Son corps a été retrouvé dans une morgue 10 jours plus tard, avec des signes de torture. 7- Mostafa Ghanian, diplômé de l’Université de Téhéran, il a été tué lors de l’attaque des dortoirs de l’université de Téhéran dans la nuit du 14 juin. Son corps a été enterré à Mashhad, sa ville natale. Une photo de son corps mort révèle qu’il a été violemment agressé à coups de hache. 9- Mohammad Hossein Barzegar, auto-employé de 25 ans, mort d’une balle dans la tête le 17 juin Place 7 Tir et enterré le 21 juin. 10- Seyed Reza Tabatabaei ,comptable de 30 ans, a été tué d’une balle dans la tête le 20 juin, rue Azerbaïdjan et enterré le 24 juin. 13 – Mohsen Haddadi, dessinateur en informatique de 24 ans, tué le 20 juin d’une balle dans la tête rue Nosrat. 15 – Ali Shahedi,24 ans, mort en détention au poste de police de Téhéran-Pars après son arrestation le 21 juin. La raison de sa mort a été enregistrée comme “inconnue”, mais sa famille pense qu’elle est la conséquence de tortures. 16 – Vahed Akbari,34 ans, marié et père d’une fille de trois ans. Tué par balle le 20 juin. 19 – Famimeh Salahshoor, 25 ans, brutalement battue rue Vali Asr à Téhéran. Elle est morte à l’hôpital le 15 juin. 22 – Shelyr Khezri,étudiante de 23 ans, a été tuée le 16 juin à Téhéran lorsque les forces de sécurité ont attaqué l’université de Téhéran. Son corps a été enterré à Piranshahr, sa ville natale. 25 – Saeed Abbasi, 24 ans, assistant dans un magasin de chaussures, a été rué le 20 juin rue Rudaki à Téhéran. Le transport de son corps ensanglanté peut être vu sur cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=5RkL1GZpOeo Iran : deux prisonniers meurent à Evine faute de soins –Plusieurs prisonniers politiques à Evine sont en besoin urgent de soins médicaux spécialisés qui leur sont refusés par les autorités. Leur santé et leur vie sont gravement en danger, deux d’entre eux étant décédés. Des informations ont filtré sur la mort la semaine dernière de deux détenus de la salle 4 du bloc 7 d’Evine, par manque de soins médicaux. L’un d’entre eux avait 60 ans et a succombé à une légère crise cardiaque qui n’a pas été prise en compte, cela a entrainé une seconde attaque qui lui a été fatale. Le deuxième qui avait 30 ans, est mort à la suite d’une hémorragie interne. Il avait appelé à l’aide et demandé à être envoyé à l’infirmerie. Mais les soins lui avait été refusé sous prétexte qu’il était drogué. Hamed Rouhinejad, détenu d’opinion, condamné à mort, atteint de sclérose en plaque est en passe de perdre la vue et souffre de paralysie du côté droit du corps. Jafar Ebrahimi, un enseignant, a reçu des coups sur ses vertèbres cervicales qui le font terriblement souffrir. Il a besoin de soins urgents. Abbas Khorsandi dans le bloc 7 de la prison d’Evine, est hospitalisé depuis quelque temps à l’hôpital Taleghani de Téhéran dans un état gravissime. Or sa permission de sortie pour soins médicaux n’a pas été renouvelée et il va devoir retourner en prison dans un état déplorable Iran : Tayebeh Nabavi toujours maintenue en prison – Tayebeh Nabavi, prisonnière politique, a été arrêtée il y a deux mois dans un raid des agents des services de renseignement (Vevak). Elle est depuis soumise à de graves pressions de ses interrogateurs. Elle est passée devant le tribunal de la ville de Semnan où elle a été condamnée à 3mois ferme et un an avec sursis. Tayebbeh Nabavi a été incarcéré en isolement dans les prisons du Vevak à Semnan. On lui a refusé de voir son fils de trois ans et de recevoir la moindre visite de sa famille. Elle y a été interrogée et torturée pendant des heures, nuit et jour. Elle est toujours dans la section féminine de la prison de Semnan. Iran: 4e jour de grève de la faim de Fariba Pajou, militante des droits humains vendredi, 30 octobre 2009 - Voilà quatre jours que les militantes des droits humains Fariba Pajou et Hengameh Chahidi sont en grève de la faim. Emprisonnées à Evine, elles protestent contre leur incarcération et les conditions inhumaines dans lesquelles elles vivent. Le chef des services de renseignement de la prison a demandé à Hengameh Chahidi de cesser sa grève, sinon elle sera convoquée par le comité disciplinaire de la centrale. Elle lui a répondu: "mais est-ce que ceux qui dans les sous-sol d'Evine m'ont rouée de coups, ont été convoqués par le comité disciplinaire?" Iran : viols systématiques de prisonniers politiques vendredi, 30 octobre 2009 - Le chef des inspecteurs de la prison de Radja'i-Chahr de la ville de Karadj, dans la banlieue de Téhéran, à l'arrivée de deux prisonniers politiques, a demandé à des prisonniers de droit commun de leur faire subir des violences sexuelles. Reza Torabi, chargé de l'inspection de cette prison, a transféré personnellement ces deux prisonniers dans la section de son choix, alors qu'il n'en a pas les pouvoirs. Il a demandé ouvertement à plusieurs détenus de les violer "autant que possible". Solidarité Internationale avec le Soulévement populaire iranien MARG BAR DIKTATOR MARG BAR AHMADINEJAD MARG BAR KHAMENEI |
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