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Contre la crise capitaliste, luttons pour le socialisme!

Eric Smith, Friday, July 24, 2009 - 21:58

Le Drapeau rouge-express

À Montréal, en trois mois, c’est plus de 20 000 travailleurs et travailleuses qui ont perdu leur emploi. Si le capitalisme peut encore éviter le pire et ne pas s’effondrer pour l’instant, la reprise économique, elle, n’est pas pour demain.

Les premiers et premières à faire les frais de cette crise, ce sont les femmes, les immigrantEs et les jeunes. Partout, les prix et le coût de la vie ne font qu’augmenter, alors que nos gouvernements continuent de sabrer dans la santé, l’éducation, le logement; et bientôt, ils nous en demanderont plus pour payer les dettes de leurs sauvetages des banques et des entreprises capitalistes.

Pour les travailleurs et les travailleuses, les prochaines années en seront de récessions, de chômage et d’énormes difficultés. Celles et ceux qui garderont leur emploi devront toujours en donner plus, sous peine d’être vite remplacéEs. Cette crise, pour nous, c’est cette misère qui nous donne toujours moins les moyens de nous en sortir.

Dans plusieurs pays, le peuple meurt de faim. La crise économique annonce des épisodes plus tragiques alors que depuis des décennies, le Moyen-Orient, l’Amérique du Sud, l’Asie, l’Afrique subissent l’exploitation la plus féroce des puissances impérialistes. Ces puissances n’hésitent pas à menacer et renverser les gouvernements qui refusent de se plier à leurs diktats.

Économiquement ou par la force, les pays capitalistes avancés dominent les peuples du monde. On pille les ressources en détruisant les milieux de vie, on vend à rabais pour écraser la production locale, on paie les travailleurs et travailleuses à vil prix, on assassine dans l’impunité les leaders populaires. Et pour se sortir de la crise et sauver leurs systèmes, les puissances impérialistes vont tout faire pour intensifier encore davantage l’exploitation la plus sauvage de ces pays.

Le capitalisme a fait son temps!

Les crises font partie du capitalisme, révélant ainsi les profondes contradictions du système. Ces contradictions se développent et font jour avec toujours plus de violence, si bien que cette fois, une simple crise immobilière aux États-Unis s’est répercutée en peu de temps dans le monde entier.

Dans leur course aux profits, les pays impérialistes déclenchent des guerres, mettent l’environnement à sac et exploitent toujours davantage les travailleurs et travailleuses. Nous n’avons rien à gagner d’un système qui fait de nous des machines à générer du profit.

Le capitalisme est acculé à la faillite, et il n’en tient qu’à nous de hâter sa fin en s’assurant qu’elle ne représente pas un retour en arrière, mais bien un pas en avant.

Vers le socialisme!

C’est avec le socialisme que le prolétariat du monde entier peut s’émanciper et que ses besoins trouveront des réponses à l’échelle planétaire.

Ainsi, nous devons dépasser les seules luttes pour des gains économiques et des réformes. Parlons franchement: ces luttes seront toujours à refaire sous le capitalisme. Pour se libérer, il faut s’attaquer à la source du problème, et la source du problème, c’est le capitalisme lui-même.

Le socialisme, c’est une phase de transition obligée entre le capitalisme et le communisme, où nous instaurons la démocratie populaire et un État prolétarien au service des masses, qu’il mobilise pour détruire les vestiges du capitalisme.

Le socialisme est une période pleine de contradictions où le peuple dirige la société, se transforme, prend de l’initiative, organise les milieux de travail, les quartiers, lutte contre tous les points de vue erronés (le racisme, le sexisme…), découvre ses passions, développe ses talents en même temps qu’il lutte contre l’ancienne classe dominante et les idées réactionnaires.

Aussi, le socialisme c’est la société des travailleurs et des travailleuses, où la coopération prend la place de la compétition. C’est notre lutte pour organiser une société égalitaire, sans exploitation, sans classes, sans propriété privée, sans impérialisme, sans nations, sans genres et sans la division du travail entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent.

Encore plus, le socialisme, c’est l’établissement d’une économie planifiée qui passe par l’expropriation des moyens de production et des richesses des capitalistes et par leur transformation en propriété collective à l’usage du peuple et qui seront utilisés pour satisfaire les besoins de tous et toutes.

L’organisation du travail sera elle aussi collective. Ensemble, sur nos lieux de travail, nous produirons ce qui est utile à la société, contrairement au capitalisme qui fait des pieds et des mains pour nous créer des besoins avec des gadgets insignifiants. Notre production, elle, sera au service de la société et sera développée en harmonie avec la nature.

Dans tous les aspects de la vie, la coopération et le travail en commun remplaceront le mode de fonctionnement capitaliste. Tout le monde aura un logement décent, des conditions de vie décentes, une éducation et des loisirs accessibles et gratuits. Les services tels que le transport et la santé seront organisés en fonction des besoins du peuple.

En libérant ainsi son plein potentiel et sa créativité, le prolétariat s’affirmera comme classe dominante et dans ce même mouvement, il luttera jour après jour pour abolir complètement les rapports d’exploitation, les classes sociales, afin d’atteindre le communisme.

[Extraits d’un bulletin présentement diffusé dans la région de Montréal par des camarades du Parti communiste révolutionnaire.]

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Article paru dans Le Drapeau rouge-express, nº 216, le 22 juillet 2009.
Le Drapeau rouge-express est une liste de nouvelles du Parti communiste révolutionnaire.
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