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Pas de déchets nucléaires dompés chez nous!Anonyme, Tuesday, June 2, 2009 - 16:47 (Communiqués | Ecologie)
Nicole Béland et 16 signataires
Vous trouverez ci-joint une lettre ouverte en réponse à la présence de la société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) en sol québécois ces jours-ci. Cette lettre est signée par dix-sept citoyens habitant Montréal et la banlieue de Montréal qui ont pris le temps de prendre connaissance du dossier.Merci de publier cette lettre sur votre site car elle expose bien les enjeux importants qui se jouent à l’insu de la population dans le dossier nucléaire québécois en ce moment. Elle permet également à vos lecteurs d’apprendre que de nombreux citoyens sont inquiets mais n’ont pas de tribune pour exprimer leur opinion. Nicole Béland. (En réponse à l’article de François Cardinal intitulé Déchets nucléaires : pas au Québec, prônent le Bloc et le PQ, La Presse, 1er juin, 2009.) Bravo aux députés du Parti Québécois et du Bloc qui ont dénoncé l’ingérence de la Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) sur le territoire québécois. On ne veut pas de cet O.S.B.L. mandaté par le gouvernement fédéral et payé par les producteurs d’énergie nucléaire pour délester le combustible irradié de tout le pays sur une communauté alléchée par les belles promesses de création d’emplois et d’occasions d’affaires en or…ou plutôt en Uranium. Le Québec doit effectivement gérer ses déchets nucléaires de façon responsable mais présentement, il ne le fait pas. Pour être responsable, le gouvernement du Québec devrait répondre aux appels répétés des gens compétents et engagés depuis des décennies à suivre la filière nucléaire au Québec. Ces gens dénués d’intérêts économiques dans ce dossier et préoccupés par la sécurité de la population s’accordent pour dire que le site de la centrale Gentilly-2 devrait être sécurisé de toute urgence. La piscine contenant des grappes de combustible irradié ainsi que les aires d’entreposage à sec qui sont présentement sur le site ne répondraient absolument pas aux nouvelles normes internationales en vigueur en matière de sûreté nucléaire. La gestion temporaire de ces 2,500 tonnes de déchets radioactifs est très mal assurée à l’heure actuelle et présente un réel danger pour les populations présentes et à venir et cela pour plus de 1000 ans. Tous les parlementaires québécois devraient s’engager à combattre l’implantation d’un site unique des combustibles irradiés canadiens en territoire québécois. Pour ce faire, le meilleur moyen serait que le gouvernement du Québec promulgue une loi interdisant la gestion permanente des déchets nucléaires provenant de l’extérieur du Québec sur le territoire québécois. Cette loi viendrait appuyer la motion au même effet qui a déjà été votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale à l’automne 2008. Nous souhaitons que le gouvernement du Québec avise Hydro-Québec que sa place n’est pas de siéger au conseil d’administration de la SGDN. Quant au gouvernement du Québec, on lui rappelle son devoir de représentation : il doit refléter les choix des québécois et défendre leurs intérêts auprès du gouvernement canadien. « Monsieur Charest, le choix des québécois est clair : Dites au reste du Canada que le Québec ne sera jamais sa poubelle radioactive ! » Nicole Béland, Longueuil. Cosignataires : De Montréal : Geneviève Guénette, Michel Carrière, Otto Wagner, June Leslie Crout, Ioana Cotutiu, Sonya De la banlieue de Montréal :Danielle Bélisle, Myriam Valsorda, Vincent Morin, Raphaël Cabelos, David |
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