Manif-Action Semaine des personnes assistées sociales
Jeudi le 7 mai
RDV au Carré Berri (métro Berri - sortie Ste-Catherine)
Départ de la manif : 10h30

Une soupe sera servie

Pour informations : OPDS 514 527-0700

Pendant que plus de 250 000 personnes, au Québec, ont 3,57 $ par jour, une fois le loyer payé, pour se nourrir, se chauffer, s’éclairer, se soigner, etc.

Pendant que 275 000 personnes sans emploi ou en emploi précaire fréquentent les banques alimentaires pour survivre et n’arrivent pas à se nourrir adéquatement.

Pendant qu’une grande majorité de la population est de plus en plus étouffée par les augmentations de tarifs et de prix de toutes sortes (électricité, 18,2 % depuis 2003, aliments, 24,3 %, soins de santé, 11,4 %, transport public, 26, 8 % depuis 2002, etc.).

D’autres, une minorité de crosseurs, d’escrocs et de profiteurs en cravate volent le bien commun, la richesse collective et s’engraissent financièrement aux dépens de la majorité, avec la complicité des gouvernements. D’ailleurs, ces voleurs circulent allégrement du privé au public et vice-versa.

Les 100 dirigeants d’entreprises les mieux payés au Canada ont gagné, le 2 janvier 2009, à 9h 04 du matin (en 4 minutes)
40 237 $.

Qu’on pense à Michael Sabia, nouveau pdg de la Caisse de dépôt et de placement, à qui BCE a versé 21 millions $ lorsqu’il a quitté l’entreprise, en juillet dernier, et qui touche depuis septembre une rente annuelle de
968 750 $ et ce, jusqu’à sa mort, indexée au coût de la vie. Il reçoit
500 000 $ par année comme salaire de base à la Caisse de dépôt.

Qu’on pense à Robert Tessier, nouveau président du conseil de la Caisse de dépôt, qui recevra 195 000 $ par année pour diriger les rencontres mensuelles du CA.

Qu’on pense à Henri-Paul Rousseau, ancien pdg de la Caisse de dépôt, qui a eu une rémunération de 1,9 million $ en 2006 et de 1,8 million $ en 2007. Il a touché
378 750 $ comme prime de départ, suite à sa démission et il aura une rente annuelle de retraite de 235 000 $. Power Corporation, son nouvel employeur lui a donné 800 000 actions lors de son arrivée.

Qu’on pense à Thierry Vandal, pdg d’Hydro-Québce, qui a eu un salaire de base de 430 099 $, plus une prime de rendement de 122 211 $ en 2008, plus une allocation de
1 350 $, par mois, pour la location d’une auto et bien sûr, il pourra toucher une indemnité de départ, sans condition, équivalent à 12 mois de salaire.

Qu’on pense à Jacques Mallette, pdg de Québécor World qui a gagné 2,4 millions $ en 2008, à Robert Dépatie, président et chef de la direction de Vidéotron, qui a touché une rémunération totale de 5,5 millions $, en 2008, aux 37 hauts dirigeants des sept banques canadiennes qui ont empoché 139 millions $ (salaires et primes), en 2008, et à tous les autres voleurs.

La richesse, ça se partage !

Exigeons un revenu de citoyenneté, inconditionnel, atteignant le seuil de faible revenu, pour toutes et tous.