Lors de l'Assemblée générale de grève du 24 mars 2009, les étudiants et les étudiantes du Collège de Maisonneuve ont adopté à forte majorité de tenir deux journées de grève, les jeudi 26 et vendredi 27 mars.

Nous prenons ce moyen pour dénoncer l'attitude fermée de la direction du Collège concernant le dossier de l'agrandissement du cadre horaire. Rappelons que la direction a décidé seule, sans consulter ni les étudiant-e-s, ni les professeur-e-s, ni aucun autre groupe de la communauté interne du Collège que le cadre horaire s'étendrait de 8h à 18h tous les jours à compter de la prochaine session.

Les étudiant-e-s lance donc un avertissement clair à la direction du Collège : l'autoritarisme n'a pas sa place au Collège de Maisonneuve et, en tant qu'institution publique, le Collège ne peut pas être dirigé uniquement par quelques fonctionnaires, mais par tous ceux et celles qui y vivent.

Tous les étudiant-e-s sont donc prié-e-s de venir participer aux lignes de piquetage les jeudi et vendredi matin, à partir de 7h. Démontrons à la direction du Collège que nous n'acceptons pas leurs pratiques et que nous ne voulons qu'aucune coupure ne soit faite dans nos conditions de vie et d'études. Faire preuve de solidarité dans la lutte est le meilleur moyen d'obtenir des gains concrets.

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Un conseil de grève aura lieu mercredi à 17h00. Tou-te-s les étudiant-e-s sont invité-e-s au local de la SOGÉÉCOM (D-2610) pour participer à cette réunion. Nous déciderons ensemble de l'organisation de la grève. Chaque étudiant-e a son mot à dire, venez donc en grand nombre!

Les lignes de piquetage dur se tiendront les jeudi et vendredi matin, à partir de 7h devant les entrées du Collège. Des muffins et du café seront disponibles gratuitement pour les grévistes.

Venez aussi en grand nombre à la manifestation de l'ASSÉ contre la privatisation des services sociaux, le 26 mars à 14h30 au parc Émilie-Gamelin (métro Berri). Cette lutte est intimement liée avec le combat que nous avons mené contre le concessionnaire Chartwells et la lutte contre l'aggrandissement du cadre horaire : ces deux combats sont des conséquences du sous-financement chronique du système d'éducation québécois. Descendons donc dans la rue pour dénoncer solidairement ces pratiques gouvernementales qui nous affectent tous.