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Encore un cas impuni de brutalité policière, racisme et négligence

Anonyme, Monday, February 16, 2009 - 00:32

Une nuit de juin 2005, un homme est arrêté sur le plateau Mont-Royal par les policiers Annie Bissonnette et l'agent Bellefleur. Dans l'auto-patrouille, la policière lui dit "On va t'envoyer dans son pays mon ostie de chien sale!" Quand il demande pourquoi on l'arrête, l'agente Bissonnette lui répond "On va t'accuser de terrorisme" (l'homme est d'origine arabe). Ensuite, elle fait exprès de freiner sec pour qu'il se frappe la tête sur la vitre au milieu de l'auto. Elle le refait plusieurs fois en riant, alors que l'homme se frappe le front et a mal.

Encore un cas impuni de brutalité policière, racisme et négligence

Une nuit de juin 2005, un homme est arrêté sur le plateau Mont-Royal par les policiers Annie Bissonnette et l'agent Bellefleur. Dans l'auto-patrouille, la policière lui dit "On va t'envoyer dans son pays mon ostie de chien sale!" Quand il demande pourquoi on l'arrête, l'agente Bissonnette lui répond "On va t'accuser de terrorisme" (l'homme est d'origine arabe). Ensuite, elle fait exprès de freiner sec pour qu'il se frappe la tête sur la vitre au milieu de l'auto. Elle le refait plusieurs fois en riant, alors que l'homme se frappe le front et a mal.

Arrivés au CO-Nord, le sergent Daniel Marcoux et d'autres policiers le mettent par terre et appuient dans son dos et sa nuque avec leurs genoux et leurs pieds (ils sont cinq en tout). Il leur demande d'arrêter plusieurs fois car il souffre, mais ils ont continué jusqu'à ce qu'il chie dans ses culottes. Les policiers lui ont aussi resserré les menottes avant de les lui enlever, au point où elles ont laissé des marques sur ses poignets. En plus de tout ça, les policiers ont refusé de lui donner ses médicaments. À un moment donné, un policier a dit qu'il croyait que l'homme était mort dans sa cellule.

Ce cas d'abus raciste, violent et de négligeance a entraîné des conséquences néfastes au niveau de la santé physique et mentale de la victime, de même que des difficultés au niveau de l'emploi.

Une plainte en déontologie a été déposée, mais après une séance de conciliation qui s'est soldée par un échec car les policiers prétendaient qu'ils n'avaient à se reprocher et la victime a refusé de signer un papier qui aurait blanchi ceux-ci.

La victime aurait bien aimé comprendre pourquoi les policiers lui ont manqué de respect à ce point et ont utilisé une force plus grande que nécessaire à son endroit? Seuls les policiers pourraient répondre à cette question...



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