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La rage des jeunes grecsAnonyme, Friday, December 12, 2008 - 17:15
PCInt
Que la colère des chômeurs et des étudiants grecs se tranforme en combativité pour la reprise de la lutte de classe du prolétariat! Assassins, assassins! C’est le cri qui retentit dans les manifestations des étudiants et des chômeurs à Athènes, Salonique, Patras, Corfou et dans beaucoup d’autres villes de la Grèce démocratique et républicaine. Samedi 6 décembre, dans le quartier Exarchia d’Athènes voisin de l’Ecole Polytechnique, Alexis Grigoropulos, de famille petite-bourgeoise, a été foudroyé par une balle tirée avec une froide détermination par un policier en patrouille dans ce quartier connu pour ses locaux fréquentés par des jeunes, des artistes et des intellectuels, multiethnique et place-forte de la dite extrême gauche. C’est l’étincelle qui a fait exploser une colère retenue depuis longtemps et qui depuis des jours tient la Grèce sous pression. De tous temps la police a utilisé les méthodes les plus brutales et les plus expéditives envers les «jeunes révoltés», dans le cadre de la politique aveugle et méprisante d’une classe dominante bourgeoise persuadée de pouvoir contrôler les poches de rébellion et de s’assurer le soutien de l’opinion publique grâce à la «tolérance zéro» vis-à-vis de ceux qui sont appelés tour à tour «anarchistes insurrectionnels», «black block», «inadaptés», «squatters», «enragés», «vandales», et ainsi de suite. Mais c’est sous la démocratie que les ouvriers sont exploités jusqu’à la mort et que les jeunes sont assassinés par les flics! La colère, la combativité des jeunes chômeurs et étudiants ne peut trouver une orientation et un objectif solide pour lequel il vaut la peine de se battre, que dans la lutte de classe, dans la lutte que mène par le prolétariat car c'est la seule force sociale qui peut assurer l'avenir: le prolétariat est en effet la seule classe qui, en période d’expansion comme en période de crise, n’a aucun intérêt à la conservation de la société capitaliste; une société où toutes les richesses produites sont accaparées par une petite minorité bourgeoise, tandis que la majorité prolétarienne de la population qui est exploitée par le capitalisme pour produire ces richesses, est condamnée à tomber périodiquement dans la misère et la faim, quand ce n’est pas dans les horreurs de la guerre. - Pour la reprise de la lutte de classe prolétarienne! Parti Communiste International, 10 decembre 2008
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