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35 ans de luttes ouvrières - Bilan et perspectives : un « bilan » personnel sans perspective

Anonyme, Monday, October 13, 2008 - 19:18

Il fut mentionné que d’autres conférences tenues par la NEFAC (Montréal) et auxquelles le camarade St-Pierre participerait pourraient avoir lieu dans un avenir proche. Espérons qu’il y aura alors une démarcation claire d’avec les gauchistes.

Le 13 septembre dernier eût lieu une conférence donnée par Richard St-Pierre, actuellement affilié au Bureau International pour le Parti Révolutionnaire par l’entremise du Groupe Internationaliste Ouvrier dont il est membre en règle. Celle-ci était une présentation de la NEFAC (Montréal), une fédération anarchiste présente au Québec depuis quelques années.

Le titre de la conférence « 35 ans de luttes ouvrières – bilan et perspective » donnait beaucoup à espérer. D’autant plus que les années soixante-dix et quatre-vingt furent chargées d’affrontements ouvriers un peu partout au Québec. Ici, d’ailleurs, nous tenons à le préciser : la conférence se voulait principalement tirée de l’expérience personnelle du militant St-Pierre; et donc, c’est un bilan des luttes ouvrières québécoises auquel il fallait s’attendre…

Dans la salle, beaucoup de sang neuf, de nouveaux visages; du moins, aux yeux des militants que nous sommes. Une quarantaine de personnes sont ainsi présentes lors de cet évènement tenu dans un bar du centre-ville. D’ailleurs, disons-le immédiatement, en ce qui a trait à l’organisation de cette rencontre, on peut dire qu’elle fut un franc succès.

Maintenant, pour quiconque ne connaît pas Richard St-Pierre ou qui n’est pas familier avec l’histoire du mouvement ouvrier québécois, la conférence devait être fascinante. Il faut dire que le conférencier possède une verve étonnante et sait captiver son auditoire. La description faite de ses expériences passées au cœur des différentes luttes dans lesquelles il fut impliqué est admirablement soutenue. Cependant, lorsqu’on l’a assez bien côtoyé, ce sont des histoires qui nous ont déjà été servies et qu’on a maintes fois entendu. Certes, cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas intéressantes à réentendre. Mais passons!

St-Pierre nous parle de ses expériences ouvrières dans les mines, au syndicat des travailleuses et travailleurs en garderie qu’il a co-fondé, au Regroupement Autonome des Jeunes, au Comité des Sans Emplois comme l’un de ses cofondateurs et très peu, étant donné sa longue implication, de l’organisation maoïste En Lutte. Par contre, aucune critique véritable de ce type de militantisme gauchiste ne fut déployée durant la conférence de la part de celui qui, rappelons-le, est un des seuls représentant du BIPR – en plus d’être un des principaux représentants de la Gauche Communiste – en sol canadien.

Par notre présence à cet évènement, nous nous étions donné comme mandat de faire ressortir la ligne politique générale du camp prolétarien (critique des syndicats, du frontisme, nécessité du parti de classe, etc) et de soutenir le camarade St-Pierre lors des discussions. Malheureusement, notre participation ne fut pas celle espérée.

L’évènement étant tenu par des anarchistes de classes qui, bien qu’étant sympathiques et amicaux à l’endroit des internationalistes en général, n’ont rien à voir avec le camp prolétarien, nous nous attendions donc à une certaine critique des organisations gauchistes dans lesquelles St-Pierre a milité. Une critique ou encore un simple dépassement des idées véhiculées par celles-ci! Le fait que cet évènement ait été organisé par des anarchistes ne fait pas automatiquement de celui-ci un évènement opportuniste. Au contraire, nous saluons l’esprit de camaraderie de St-Pierre et sa participation à l’évènement. Donc, sans affirmer que la conférence était en soi opportuniste, nous pensons que son contenu l’était à certains égards par le manque de critique tiré des luttes ouvrières dressé par le conférencier. Nous pensons que l’auditoire n’eut pas véritablement droit au bilan de St-Pierre.

Outre le manque de critique du gauchisme, du syndicalisme, et de l’opportunisme dans la classe ouvrière, l’aspect « perspective » pour la classe ouvrière n’a pas été abordé parce que beaucoup trop de temps été alloué à raconter des expériences personnelles du conférencier. Car le titre sous-entendait aussi une discussion au sujet des perspectives de luttes et de transcroissance des luttes (la révolution) pour le prolétariat. Quelques questions furent posées à ce sujet, mais aucun véritable débat de fond n’eût lieu.

Bien que St-Pierre nous rappelle à maintes reprises avoir préparé un long exposé sur la « conscience » qui ne put être présenté par manque de temps, il nous semble que cet apport aurait été des plus enrichissants. Ce chapitre fut donc complètement rayé de la rencontre. Dommage! En 2008, la conscience de classe et la conscience révolutionnaire ont bien besoin d’un rappel.

Il fut soulevé que d’autres conférences tenues par la NEFAC et auxquelles St-Pierre participerait pourraient avoir lieu dans un avenir proche. Espérons qu’il y aura alors une démarcation claire d’avec les gauchistes.

Conclusion : une conférence sans véritable bilan ni perspective qui laissa malheureusement les camarades prolétaires sur leur faim!

Des communistes internationalistes de Montréal



Subject: 
et hop encore un texte de:Je suis plus plus meilleur que toi
Author: 
herlisten
Date: 
Tue, 2008-10-14 10:53

Je crois que vous n'avez pas saisi le but premier de la conférence, soit relater un pan de l'histoire inconnue des lutte populaires du Québec qu'à vécu le conférencier. Comme vous le soulignez Richard avait préparer une présentation de son analyse de ces années de luttes, des dérapage et erreur qu'il à commis ou observé. Mais faute de temps il n'a pus le faire. Mais à vous lire il aurait fallut dessuite passer à la théorie. expliquez moi alors comment on doit présenter une analyse sans parler d'où elle est issue, du comment et du pourquoi. Sans cela ce n'est pas faire un débat, mais faire du catéchisme.

Si votre dénonciation est simplement dû au manque de temps consacré au débats, désoler de vous l'apprendre mais nous n'avons pas encore trouver le moyens de faire plier le temps selon les impératifs du prolétariat, si vous oui, partager votre connaissance.

Vous êtes d'une mauvaise fois et d'un paternaliste fini. À lire entre les lignes, on comprend que vous détenez la vérité et savez ce qui bon pour les prolétaires. Moi ceux que je connais qui parle ainsi sont présentement candidatEs aux élections...


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Subject: 
opportunisme et demi
Author: 
Papatosaurus
Date: 
Tue, 2008-10-14 11:28

j'ai l'impression à lire ce texte que ses auteurs ont voulu dire par écrit ce qu'ils n'ont pas dit en personne à la conférence. Facile de critiquer par-après: vous auriez dû dire ceci et cela, moi je pense que le point important c'est ça et pas ça, etc. Un genre de gérant-d'estradisme militant...


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Subject: 
n'en jetez plus, la cour est pleine
Author: 
patc
Date: 
Tue, 2008-10-14 13:41

> Le fait que cet évènement ait été organisé par des anarchistes ne
> fait pas automatiquement de celui-ci un évènement opportuniste.

"Vous savez, souffla le communiste endurci du bout de lèvres, même si la plupart des anarchistes sont la plupart du temps de parfaits trou-de-culs, des fois, ils sont presque un peu passables".

Merci du compliment. C'est trop.


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Subject: 
Quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage
Author: 
Steve Tremblay
Date: 
Tue, 2008-10-14 16:47

Jamais il n’est dit dans le texte que la conférence était opportuniste :

« D’ailleurs, disons-le immédiatement, en ce qui a trait à l’organisation de cette rencontre, on peut dire qu’elle fut un franc succès. »
« Le fait que cet évènement ait été organisé par des anarchistes ne fait pas automatiquement de celui-ci un évènement opportuniste… »
« Donc, sans affirmer que la conférence était en soi opportuniste, nous pensons que son contenu l’était à certains égards par le manque de critique tiré des luttes ouvrières dressée par le conférencier. » Je l'ai mis en gras pour ceux qui ont de la difficulté à lire.

Un exemple, quand le conférencier raconte qu’il a syndiqué une garderie, il aurait pu prendre un peu de temps pour expliquer ce qu’étaient les syndicats à l’époque et que c’est la même chose aujourd’hui. Quand le conférencier dit qu’il a syndiqué une garderie, il a appliqué le programme politique d’En Lutte. Il ignorait alors connaître la position politique du BIPR à l’époque mais cela aurait été très éducatif qu’il prenne quelques minutes pour nous l ‘expliquer. Il y d’autres exemples où le conférencier aurait pu faire le lien entre ses erreurs passées qui ne sont pas du à l’individu lui-même mais à la ligne politique de l’organisation stalinienne dont il était membre. Une organisation qui a brûlé et écoeuré des prolétaires de toute action véritablement révolutionnaire.

« À l’époque impérialiste, les syndicats, sans égard à leur composition sociale, sont des organisations qui travaillent à la préservation du capitalisme, tout particulièrement dans les moments cruciaux où celui-ci est menacé. Il découle de cela qu’il est impossible pour les révolutionnaires de conquérir les syndicats ou les transformer en organes de la révolution. Partout, la révolution prolétarienne devra combattre les syndicats car ils seront des bastions de la contre-révolution. »
C’est un extrait de la plateforme du BIPR, organisation dont est le membre le conférencier en y étant affilié par le GIO. Pour herlisten ça doit être le « catéchisme » du BIPR.

« Malheureusement, notre participation ne fut pas celle espérée. »
À la fin de l’exposé la porte fut ouverte pour le conférencier quand quelqu’un lui a demandé qu’elle était la différence entre la NEFAC et le BIPR. La réponse très brève fut « Le Parti ». On ne peut pas dire que c’est très développé. Certes les communistes internationalistes auraient pu le reprendre et répondre à sa place, c’est sûr.

Le minimum à faire devant un auditoire qu'on respecte le moindrement est d'expliquer clairement nos divergences sur des luttes passées et à venir. Le racolage n'est pas un point de vue révolutionnaire.


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Subject: 
Un petit timonier
Author: 
inter-com
Date: 
Wed, 2008-10-15 13:54

Pour compléter la présentation du petit timonier rs, il faudrait indiquer qu’il a été maoiste à EN LUTTE, maoiste à la revue Révolte, anarchiste au journal Rebelles, mélangé à la Revue Mobilisation et enfin petit timonier de Notes Internationalistes (BIPR) qui expulse des Communistes Internationalistes en désaccord avec son gauchisme et sa ‘direction’ voir entre autres les deux liens suivants : http://www.cmaq.net/node/28428, http://www.cmaq.net/node/30269 (intervention de Mihelich et réponse)

Sans jamais une réelle autocritique comme par exemple celle du camarade RJ dans sa brochure Du nationalisme à l’internationalisme voir :
http://www.cmaq.net/node/30896

Il encensait encore dernièrement le maoiste Charles Gagnon en organisant et participant à sa commémoration allant jusqu’à le traiter d’homme politique le plus important du Québec!

Tout un communiste de gauche, qui fais fi de l’anonymat qui a toujours été un principe de la gauche communiste en s’affichant ainsi (collage sur poteau etc) dans une conférence publique avec ceux qu’ils traitent pourtant en ennemi dans sa revue. Opportunisme et culte de la personnalité,
Mao est toujours vivant…!


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