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L'impérialisme en terre mexicaine

Anonyme, Thursday, October 9, 2008 - 10:06

Pedro Gonzalez

Comme nous l'ont dit la parole du EZLN (Armé Zapatiste de Libération
Nationale) dernièrement, pour ceux et celles qui ont déjà pris le chemin
de la guerre, l'odeur familière de celle-ci se répand un peu partout
dans les pores de la vie mexicaine, dans sa télévision, dans ses rues, dans
les postes au pouvoir. Bref la vie au mexique transpire la guerre. Mais
pas une guerre conventionnelle, sinon une guerre sale qui agit directement
contre le peuple à travers un discours officielle qui essaie de justifier
l'injustifiable. Les militaires deviennent nécessaires quand un
gouvernement devient illégitime comme le fût le PRI ou comme l'est
actuellement Félipe Calderon. Sa prise de pouvoir le 2 juillet 2006 s'est
faite seulement accompagné de généraux et des amies du pouvoir, mais
où était la démocratie, peut être oublié telle un linge sale qui pue la
corruption, la violation des droits humains, la pauvreté, la misère,
l'exploitation, etc. Dès la première guerre mondiale, tous les conflits
résultent fondamentalement d'une situation où, le marché mondial ayant
atteint des limites sévères à son élargissement, les différents capitaux
nationaux sont en permanence poussés à se le repartager au moyen de la
guerre. Cette réalité, nouvelle par rapport au siècle précédent, se trouve
directement à l'origine de deux phénomènes dénoncés par le mouvement
ouvrier dès le début du siècle : le militarisme et l'impérialisme,
c'est-à-dire la constitution par chaque Etat d'énormes forces militaires
sans commune mesure avec celles du passé, et la tendance croissante de
leur politique internationale à s'appuyer sur la force des armes, sur la conquête, la rapine et la soumission de l'économie des autres nations.

La guerre est l'utilisation illimitée de la force brute.
La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres
moyens.
La guerre est un acte de violence dont l'objectif est de contraindre
l'adversaire à exécuter notre volonté.
La guerre n'est jamais un acte isolé.
La guerre avec ses résultats n'est jamais quelque chose d'absolu
Le but de l'acte de guerre est de désarmer l'adversaire.
Dans une affaire aussi dangereuse que la guerre, les pires erreurs
sont celles causées par notre bonté.
La guerre n'éclate jamais de façon tout à fait soudaine, sa propagation
n'est pas l'œuvre d'un instant. La guerre est le domaine du danger, aussi le courage est-il la vertu
première du guerrier.
Le conquérant aime toujours la paix ; il entre volontiers
tranquillement dans notre pays.
Carl Von Clausewitz

Comme nous l'ont dit la parole du EZLN (Armé Zapatiste de Libération
Nationale) dernièrement, pour ceux et celles qui ont déjà pris le chemin
de la guerre, l'odeur familière de celle-ci se répand un peu partout
dans les pores de la vie mexicaine, dans sa télévision, dans ses rues, dans
les postes au pouvoir. Bref la vie au mexique transpire la guerre. Mais
pas une guerre conventionnelle, sinon une guerre sale qui agit directement
contre le peuple à travers un discours officielle qui essaie de justifier
l'injustifiable. Les militaires deviennent nécessaires quand un
gouvernement devient illégitime comme le fût le PRI ou comme l'est
actuellement Félipe Calderon. Sa prise de pouvoir le 2 juillet 2006 s'est
faite seulement accompagné de généraux et des amies du pouvoir, mais
où était la démocratie, peut être oublié telle un linge sale qui pue la
corruption, la violation des droits humains, la pauvreté, la misère,
l'exploitation, etc. Dès la première guerre mondiale, tous les conflits
résultent fondamentalement d'une situation où, le marché mondial ayant
atteint des limites sévères à son élargissement, les différents capitaux
nationaux sont en permanence poussés à se le repartager au moyen de la
guerre. Cette réalité, nouvelle par rapport au siècle précédent, se trouve
directement à l'origine de deux phénomènes dénoncés par le mouvement
ouvrier dès le début du siècle : le militarisme et l'impérialisme,
c'est-à-dire la constitution par chaque Etat d'énormes forces militaires
sans commune mesure avec celles du passé, et la tendance croissante de
leur politique internationale à s'appuyer sur la force des armes, sur la conquête, la rapine et la soumission de l'économie des autres nations.
Bref le fascisme (1) de l'extrème droite mexicaine prend sa force dans la
réaction bourgeoise et ses organes officiels de propagande, qui s'oppose au droit à l'avortement, qui propose la peine de mort pour solutionner la solution à la délinquance organisé, du discours rassurant de Felipe pendant que les narcos continue à gagner la guerre, de la marche blanche de la réaction des riches face à la séquestraton du jeune d'un entrepreneur, de l'opus Dei qui rodent dans les couloirs du pouvoirs et qui se développent dans les sectes d'extrèmes droites très présentes dans le PAN (Partie d'Action Nationale) comme les légionnaires du Christ (groupe paramilitaire réputé pour son extrème violence) et le Yunque (groupe clandestin relier avec l'opus dei et très proche du pouvoir et de grands entrepreneurs mexicain). Le discours officiel s'articule autour de la guerre à la drogue et de la sécurité nationale bref un discour militariste.

Les visions militaristes placent comme base de la sécurité d'un pays son potentiel militaire, et
revendiquent que le développement et le maintien des capacités militaires soient le plus important objectif de sa société civile. Leur argument récurrent inclut un plaidoyer pour les bienfaits de la « paix armée » érigée en tant que moyen de sécurité nationale, et l'antienne selon laquelle « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Leur concrétisation concerne la promotion des considérations militaires dans la politique menée par la nation ou l'organisation politique concernée, ainsi que la préférence donnée aux personnes travaillant dans le secteur des
services à l'armée ou des fournisseurs d'armes, que ce soit de manière officielle ou induite. Ceci peut mener à la collusion avec la classe dirigeante. L'application de la doctrine militariste dans le contexte des sociétés contemporaines entraîne une militarisation de la société civile, qui se trouve influencée par la croissance du potentiel militaire.
Cette vision c'est vue renforcé par l'impérialisme américain après le 11 septembre (2) et remplissant sa justification au sein de la société civile avec la guerre contre les narcos mexicain. Mais sous le discours d'autres objectifs sont visé telle la contre insurrections contre les mouvements armés de guérilla (EPR, EZLN, ERPI, MAR liga 23 de septiembre, etc.) ou les insurrections civiles (Atenco, Oaxaca) avec la formation de cadres militaires et de services d'intelligences formés par l'armé americaine (formation dans la torture, service de renseignement, contre guérilla, assassinat) comme il y a eu dans les années 60-70 en pleine apogée de la
guerre froide avec l'école des Amériques (3).

L'impérialisme américain (4) est toujours présent partout en amérique latine et renforce ses partenariat actuelle pour assurer ses investissment dans cette nouvelle guerre de conquête en Amérique latine. Au Mexique plusieurs évènements viennent nous rappeller leurs persévérance dans leur hégémonie militaire comme l'occupation militaire de tout le nord du Mexique à partir de 1848 (5) et son annexion de la californie au Texas. Ou de leur intervention pendant la guerre révolutionnaire mexicaine, avec entre autre l'assassinat de Ricardo Flores Magon dans la prison de Leavensworth au Texas, ou pendant le 2 octobre 1968 à Tlatelolco avec le massacre des étudiants avant les jeux olympiques avec l'implication de la CIA, ou en 1971 avec la formation de groupe paramilitaires commes les halcones (les faucons) pour réprimer le mouvements étudiants, ou conte la guérilla de Lucio Cabaña et de Génaro Vasquez à Guerrero avec l'aide au force militaire (6).

Beaucoup d'organisations voyant les chemins de la voie pacifique bloqué passent au maquis, ses la gestations des nouvelles guérillas. Dans les années 80 la gestation de plusieurs mouvements armés comme l'EZLN dans la jungle lacandonne ou de l'EPR dans les montagnes de Guerrero est le
fruit directe de la brutalité gouvernementale envers les organisations de résistances civiles.

Même chose pour la victoire à Cuba de la guérilla de Fidel Castro et de Ernesto Che Guevara avec le peuple de cuba conte le régime de Bautistaen 1959 et le premier territoire libéré des griffes de l'impérialisme. Où au Nicaragua avec la victoire des forces sandinistes influencer par
Sandino (un paysan qui s'organisa au Nicaragua influencé par les idées
anarchistes d'un anarco-communisme paysan comme celui de la révolution
Mexicaine).Ou le massacre pour écraser la rébellion au Guatemala avec plus de 200 000 morts ou la défaite au Salvador de la guérilla avec un solde 70 000 morts. En Colombie plus de 40 ans de guerre civiles qui continue à diviser le peuple colombien avec les militaires et paramilitaires qui continue à être financé par les É-U à travers Plan Colombie (7). Ou encore le cas de Henry Kissinger (personne qui fut nommé au départ pour l'enquête du 11 sepetembre 2001 et qui en 1973 à la même date avait planifié le coup d'État au Chili avec Augusto Pinochet) qui planifia l'opération condor (8) Dans toutes le cône sud. Toute ces opérations était dans le cadre géopolitique de la guerre froide, partant de l'analyse et de la propagande que les URSS utilisait le tiers monde comme pays satellite dans leurs mission subversive de convertir le monde au communisme et utilisant ainsi cette excuse pour imposer des gouvernements militaires fantoches répondant à leurs intérêtes économiques. Ce qui laissa beaucoup de victime dans le scillage de
l'impérialisme...

Le language actuelle de la guerre impérialiste c'est modifié et nous pouvons en être témoins dans les films de Hollywood (outils de propagande l'impérialisme américain). Les sales communistes sont devenus les sales arabes ou sales terroriste après la chute des 2 tours de l'arrogance américains le 11 septembre 2001. L'agenda internationale de la sécurité nationale à changé son language mais n'a pas changé ses pratiques. La guerre contre le terrorisme prend différents aspects comme la guerre au narco terrorisme (guerre à la drogue) guerre contre les guérillas terroriste, l'axe du mal (Coré du nord, Iran, Iraq, Vénézuela, Cuba, Bolivie, etc.) étant tout les pays dont les autorités ne se soumettent pas à l'hégémonie militaire et économique des É-U, de la guerre aux mouvements sociaux, aux pauvres, aux immigrés, aux peuples autochtones.

La doctrine de la sécurité nationale à pour but la modernisations des services d'intelligences, la restriction de l'immigration "potentiellement dangereuse", limitations des droits et libertés individuelles, corps policiers homogènes et formés par les corps policiers américain, augmentation du budget de la défense, profilage de toute personne suspecte (autochtone, immigrant du moyen orient, les mouvement sociaux, et les groupes subversifs). Cette doctrine veut le renforcement de l'hégémonie américaine à travers la dépendance économiques des pays qui sont formés par cet agenda et la dépendance idéologique qui se renforce dans la réaction nationale et ses moyens de propagande. Il se forme un clivage entre premier et le tiers monde (9) ou entre empire et colonies pour la sécurité des frontières et la guerre pour les ressources naturelles.

La guerre contre la drogue est une autre façon de s'infiltrer pernicieusement dans les affaires nationale pour l'impérialisme comme au Mexique, puisque les plus grands vendeurs de drogues se trouvent à l'intérieur même de l'empire et son rarement dérangé par les autorités comme la DEA. Au contraire elle peuvent même être utilisé dans des tests comme au Vietnam sur les soldats pour leurs permettre de commettre des massacres contres la population civile comme dans le film Apocalipse
Now(10) ou dans la guerre contre les Black Panther à travers l'utilisation du Crack du à la pauvreté et de la répression systématique de ses dirigeants(11) dans les guettos noir des États-Unis. Le capitalisme passe de légale à illégale comme nous changeons de paire de chaussette, quand une paire pue t'en met une autre. Les multinationale de la drogue réputé pour leurs armement ultra moderne, pour leurs réseaux jusqu'aux hautes sphères du pouvoir, leurs transport efficaces font partie des mêmes institutions qui protègent le capitalisme. Il s'agit donc d'une guerre de territoires et non celle d'érradiquer la drogue de nos sociétés psiquosés qui essais d'oublier leurs misères et leurs mal de vivre dans l'alcool et la drogue. Les cuartel de la drogue forment aussi leurs groupes de choques, certains sont des mercenaires formés comme commando par l'armés, comme dans le cas du Mexique avec les zetas (12). Le climat de mexicaine n'a rien à envier à la guerre en Afghanistan au niveau de la violence (13) ni en corruption, puisque le Mexique est le deuxième pays le plus corrompus au monde et le premier en amérique latine. La guerre à la drogue est donc une doctrine qui rentre dans les relations nord-sud entre pays producteurs et pays consommateurs, et n'entre pas en contradiction du capitalisme... au contraire il le renforce puisqu'il maintient les pauvres dans des paradis illusoires au lieu d'essayer de ce libérer de leurs oppresseurs.

La contre insurrection (14) est l'autre forme de militarisme et d'impérialisme qui n'est jamais mentionné dans le discours officiel, comment justifier la répression de mouvement qui demande la justice sociale? La guerre subversive, aussi appelée guerre révolutionnaire, guerre contre-révolutionnaire ou guerre contre-insurrectionnelle, est une doctrine militaire et une pratique, fondée sur l'utilisation du renseignement (y compris par le biais de la torture), de la guerre
psychologique, du quadrillage, et des patrouilles mobiles, dénommées escadrons de la mort. Il vise à lutter contre une insurrection, accordant pour cela à l'armée des pouvoirs et des missions de police, le plus souvent en-dehors de tout cadre judiciaire (bien que certains éléments puissent être codifiés, et que les militaires appellent parfois de leurs voeux leur légalisation, telle qu'effectuée, par exemple, par l'administration Bush récemment, dans le cadre de la dite guerre contre le terrorisme. Cette guerre non conventionnelle aussi appelé guerre de basse intensité est soutenue par les services d'intelligence comme le CISEN, la CIA, le FBI, la Interpol, etc. dans le but de renseigner sur les mouvements sociaux et sur les groupes armés qui surgissent de ceux-ci,
puisque les groupes armés surgissent de la nécessité puisque l'État à le mopole de la violence. La contre insurection utilise aussi les paramilitaire pour faire le sale boulot ou en language technique faire les opérations irrégulière.

Le PSP (Partenariat pour la prospérité et la sécurité) et l'initiative Mérida (15) son les nouveau plan pour combattre la résistance mexicaine. L'initiative Mérida fournit 1400 millions de dollars pour moderniser l'armé mexicaione et le PSP donne un commandement générale à celle-ci...
le commando Nord (washington D.C., la maison blanche)

(1)De même que le nazisme ne doit pas être considéré comme forme d'organisation sociale différente (ou en dehors) du capitalisme, mais bien une des formes qu'a pu secréter celui-ci dans certaines circonstances particulières, de même la barbarie dans laquelle il s'est vautré n'est pas étrangère à celle qui caractérise le système comme un tout, notamment depuis son entrée en décadence au début du siècle.
(2)Depuis le 11 septembre 2001, le comportement de l’Administration Bush dessine une stratégie impérialiste tant dans ses dimensions militaires qu’économiques. Certes, les formes de domination politique ont changé par rapport au temps de la colonisation, de même qu’ont changé certaines des formes "économiques" de la domination du capitalisme par rapport à
celle analysées par les marxistes au début du vingtième siècle. La formidable augmentation du budget militaire, les objectifs visés par les États-Unis visent clairement à faire de la guerre - fut-elle qualifiée d’intervention humanitaire - la continuation de la politique par d’autres moyens"
(3)L'Institut de l'hémisphère occidental pour la sécurité et la coopération (Western Hemisphere Institute for Security Cooperation en anglais), anciennement nommé École des Amériques (Escuela de las Américas en espagnol), est un centre d'enseignement militaire créé en 1946, géré par
le département américain de la Défense et situé depuis 1984 à Fort Benning près de Columbus en Géorgie après avoir longtemps été situé au Panama. Fondé juste après la Seconde Guerre mondiale, l'école a servi pendant la guerre froide à lutter contre le communisme en Amérique du Sud et a formé jusqu'en 2001 plus de 61 000 soldats et policiers sud-américains dont le nicaraguayen Roberto D'Aubuisson, les panaméens Manuel Noriega et Omar Torrijos, le bolivien Hugo Banzer, le péruvien Vladimiro Montesinos, les généraux argentins Roberto Marcelo Levingston, Leopoldo Galtieri ou encore l'amiral Emilio Eduardo Massera. L'école fut un lieu d'apprentissage de la guerre subversive et de méthodes de torture, enseignées notamment par des militaires français, anciens vétérans de la Guerre d'Algérie, comme
Paul Aussaresses et Roger Trinquier. Plusieurs de ses anciens étudiants ont participé à des escadrons de la mort ou ont été mise en cause dans des dictatures militaires ou pour des atteintes aux droits de l'homme. En langue anglaise, l'école était parfois surnommé l'« École des assassins » ("School of Assassins").
Depuis le début des années 80, les dirigeants de WHINSEC ont complété leur formation par des cours sur les respects des droits de l'homme et la promotion de la démocratie
(4)L'impérialisme est une stratégie ou une doctrine politique de conquête visant la formation d'empires. Ce terme est parfois employé pour désigner plus particulièrement le néo-colonialisme. Par extension, impérialisme désigne tout rapport de domination établi par une nation ou une confédération sur un autre pays.
(5)Sans trop se préoccuper de la crédibilité de leurs justifications,
les Etats-Unis interviennent militairement en 1824 à Porto Rico, en 1845 et 1847 au Mexique, en 1857 au Nicaragua, en 1860 dans la province de Panamá et encore au Nicaragua. A tel point que, en 1847, les gouvernements du Chili, de la Bolivie, de l’Equateur, de la Nouvelle-Grenade (Colombie) et du Pérou se réunissent à Lima pour examiner les questions posées par cet
interven-tionnisme. L’année suivante, en 1848, la guerre contre le Mexique justifie leur inquiétude : du Texas à la Californie, les Etats-Unis annexent la moitié du territoire de leur voisin.
(6)Le Guerrero est, avec le Chiapas et l’Oaxaca, ses voisins d’infortune, l’un des Etats les plus pauvres du Mexique. Dans les années 60 qu’inaugura la tuerie de Chilpancingo (30 décembre 1960), aux revendications des cultivateurs de coprah et de café, des instituteurs et des étudiants ne répondit qu’une violente répression. En 1963, Genaro Vásquez, un maître d’école, prit les armes à la tête de l’Association nationale civique révolutionnaire (ACNR). Après le massacre des producteurs de coprah, le 20 août 1967 à Acapulco, un autre instituteur, Lucio Cabañas, fonde le Parti des pauvres (PDLP). Les actions armées se multiplient dans les années 70 et culminent, le 29 mai 1974, avec l’enlèvement de Ruben Figueroa (père) . Candidat priiste au poste de gouverneur de l’Etat, l’individu est connu pour ses méthodes de gangster . La chasse à l’homme fait rage, Lucio Cabañas meurt dans une embuscade au mois de décembre suivant. Les cadres survivants de l’organisation démantelée s’évanouissent dans la
clandestinité.
(6)In Nicaragua, Augustino Cesar Sandino (1895-1934), the leader of the Nicaraguan guerrilla war against the United States' occupation between 1927-33, remains a national icon. Sandino's army's "red and black flag had an anarcho-syndicalist origin, having been introduced into Mexico by Spanish immigrants."> Sandino's eclectic politics were framed by a "peculiar brand of> anarcho-communism," a "radical anarchist communism" "assimilated .... in Mexico during the Mexican revolution" where he received "a political education in syndicalist ideology, also known as anarchosyndicalism, libertarian socialism, or rational communism."
(7)Après cinquante de guerre civile, M. Andrés Pastrana, élu le 20 juin 1998, avait renoué le dialogue avec l’opposition armée. En accordant aux Forces armées révolutionaires de Colombie (FARC) une zone démilitarisée il permettait la reprise de négociations depuis longtemps au point mort. Cependant, le 21 septembre 1999 à Washington, au terme d’un entretien avec le président William Clinton et sans que le Congrès colombien n’ait été en rien consulté, M. Pastrana remplace ce Plan de développement par un « Plan pour la paix, la prospérité et le renforcement de l’Etat », dit Plan Colombie détaillant un programme qui coûtera 7 500 millions de dollars, dont 3 500 millions de dollars en aide extérieure, (1 600 millions de dollars proposés par Washington). L’objet est ambitieux. Il ne présente qu’un défaut, mais de taille. Alors que tous les yeux sont tournés vers des négociations de paix dont on sait qu’elles seront longues et difficiles, il n’a pour objectif que de renforcer, équiper et entraîner l’armée colombienne ; sous la pression de Washington, il joue la guerre contre la drogue, niant la nature sociale et politique du conflit. Le prétexte pour maquiller les véritables objectifs de la future
intervention américaine, conserver le contrôle de cette région vitale, riche en ressources stratégiques, le pétrole en particulier, est ainsi trouvé : pour le Pentagone, la principale menace qui pèse sur l’hémisphère n’est plus Cuba, mais la possibilité que surgisse un « narco-Etat colombien».
(8)L'opération Condor (en espagnol : Operación Cóndor) est le nom donné à une campagne d'assassinats et de lutte anti-guerilla conduite conjointement par les services secrets du Chili, de l'Argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay au milieu des années 1970. Les dictatures militaires alors en place en Amérique latine — dirigées à Santiago par Pinochet, à Asunción par Stroessner, à Buenos Aires par Videla, à Montevideo par Bordaberry, à Sucre par Banzer et à Brasilia par Geisel —, ont envoyé des agents secrets poursuivre et assassiner les
dissidents politiques jusqu'en Europe (France, Italie, Portugal, Espagne...) et aux États-Unis (phase 3 de l'opération Condor, qui culmina avec l'assassinat de l'ancien ministre d'Allende, Orlando Letelier, en septembre 1976 en plein Washington D.C.). Diverses techniques de terreur
étaient employées par les services secrets, allant de la noyade jusqu'à la transmission d'enregistrements sonores de cris de proches torturés aux « vols de la mort » au-dessus du Rio de la Plata. La terreur d'État visait explicitement les « guérilleros terroristes gauchistes » (Tupamaros en Uruguay, Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) au Chili, Montoneros en Argentine, etc.) au nom de la dite « doctrine de sécurité nationale », bien qu'elle ait en réalité touché n'importe quel « dissident potentiel » ainsi que leurs proches (famille et amis). L'État argentin a d'ailleurs pu justifier les actes de terrorisme commis au début des années 1980 e mettant en avant la « théorie des deux démons », qui prétendait mettre sur un pied d'équivalence les crimes commis par les juntes militaires et leurs escadrons de la mort avec la résistance des groupes armés de gauche.
(9)Le terme tiers monde a été inventé par l'économiste et démographe français Alfred Sauvy en 1952, en référence au tiers état (de l'abbé Sieyès) français sous l'Ancien Régime, afin de désigner l'ensemble des pays du globe qui n'appartenaient ni au bloc occidental (Amérique du Nord, Israël, Europe de l'Ouest, Australie…), ni au bloc communiste (URSS, Chine, Europe de l'Est…). « car enfin, ce tiers monde ignoré, exploité, méprisé comme le tiers> état, veut lui aussi, être quelque chose »
— Article Trois mondes, une planète, L'Observateur, 14 août
1952
Le concept fut critiqué comme étant capitaliste en URSS, et comme étant une invention bourgeoise par Régis Debray. Après la chute du mur de Berlin, le terme semble tomber en désuétude, car il n'existe plus de second monde (le monde soviétique) Sauvy, auteur de l'expression, la désavoue en 1989 dans un article du Monde : « Que l'on permette au créateur de l'expression tiers-monde, il y a déjà près de quarante ans, de la répudier, tant elle fait oublier la diversité croissante des cas. Englober dans le même terme les pays d'Afrique noire et « les quatre dragons » ne peut mener bien loin. » Le terme reste parfois utilisé comme une simplification de langage pour désigner l'ensemble des pays en développement. La plupart sont africains, asiatiques et sud-américains.
(10)L'armée américaine est gangrenée par la drogue, à l'image de Lance Johnson, un des membres de l'équipage de Willard, et surfer professionnel. Elle est aussi le lieu de trafics en tout genre, comme le montre la séquence à la base de ravitaillement : trafics de motos, d'alcool, de drogue qui sont plus importants pour le sergent que le service normal. L'armée en tout cas ferme les yeux sur cela.
(11)Dans ce climat de mini guerre civile et d’escalade dans la violence, l’Amérique va encore faire connaissance avec des leaders noirs purs et durs à l’image des militants du Black Panthers Party (parti des panthères noires pour l'autodéfense). Cette organisation révolutionnaire a été créée en octobre 1966 par Bobby Seale et Huey Newton, deux étudiants qui revendiquaient l’héritage spirituel de Malcolm X. Le nom de leur mouvement est emprunté à un animal africain qui a la particularité de ne jamais attaquer s'il n'est pas agressé, mais d'être extrêmement féroce si on l'attaque. Les Black Panthers étaient des stars avec un aspect, une mystique et un look qui charmaient la jeunesse de la diaspora afro-américaine. Leur but visait d’abord à améliorer les conditions de vie des Noirs. Au programme de leurs actions sociales : distribution de vivres, assistance médicale et collecte de vêtements. Ils se prépareront également à l’affrontement si nécessaire surtout dans ce pays où une vieille maxime du Far West dit : Dieu créa les hommes et Samuel Colt les rendit égaux. Le droit de posséder une arme reste toujours inscrit dans le 2e amendement de la constitution. Les Black Panthers s'appuieront en plus sur une loi qui rendait légal le port d'arme si celle-ci est visible. Ainsi, les membres du mouvement se baladeront en toute impunité, armés jusqu'aux dents au nez et à la barbe des forces de police. Un autre leader pur et dur, Eldrige Cleaver rejoindra les Black Panthers pour devenir leur porte-parole. Au cours d'un accrochage entre les Panthers et la police, Newton sera gravement blessé et un agent tué. Cette occasion particulièrement attendue, permit au FBI d'élever les leaders du Black Panthers Party au rang d'ennemis publics et leurs jours seront comptés. John Edgar Hoover donnera l’ordre à sa police fédérale de pratiquer à leur encontre, une répression impitoyable et une politique d'élimination systématique. Avec la complicité de certains médias, les militants du Black Panthers Party seront présentés comme des voyous, des brutes et des drogués. Eldrige Cleaver choisira l'exil en Afrique plutôt que de risquer de tomber sous les balles des hommes du FBI. Ces derniers vont abattre le plus jeune membre des Panthers, Bobby Hilton (17 ans). Le Black Panthers Party sera totalement anéanti par la police fédérale américaine, la plupart de ses survivants seront emprisonnés et soumis à un régime carcéral impitoyable. A cette époque - Début des années 1970 -, les Noirs ne représentaient pas plus d'un Américain sur dix. Pourtant, plus de 50 % des prisonniers appartenaient à leur communauté. Dans la prison de Attica à New York, où était détenu Georges Jackson ami de Angela Davis et frère de Jonathan Jackson (le jeune preneur d'otages du Black Power), les détenus vont se révolter contre le système. Pour éliminer les meneurs qui étaient pour la plupart sympathisants des Black Muslim’s ou marxistes comme Jackson, les forces de police choisiront la manière forte en donnant l'assaut. Il y aura une quarantaine de victimes, dont 10 otages et le principal leader du mouvement, Georges Jackson.
(12)Osiel Cardenas Guillen incorpora au cartel du Golfe une puissante branche armée connue sous le nom de Los Zetas, dirigée par l’ex-officier de l’armée, Arturo Lazcano alias El Lazca ou Zeta-3. Cette organisation de tueurs est composée de déserteurs des Forces armées mexicaines, en particulier du Groupe Aéromobile de Forces Spéciales (GAFES, Grupo Aeromóvil de Fuerzas Especiales), qui ont reçu une formation en lutte contre-insurrectionnelle dans la fameuse School of Americas (École des Amériques), transférée à Fort Benning (Géorgie) en 1984 ; et ont fait face, en 1994, à la guérilla zapatiste de Chiapas. Les Zetas sont chargés de diriger, entraîner et équiper le groupe de choc d’Osiel et ont des accointances dans plusieurs états. Toujours habillés en noir, ils se déplacent en voitures blindées et en 4x4, ils utilisent des fusils d’assaut allemands, les MP5, difficiles à trouver au marché noir, et les immanquables « cornes de bouc ». Leur armement inclut aussi des lance-grenades, des grenades à fragmentation – acceptées incontestablement chez les tueurs – des mitrailleuses 50 mm, des missiles sol-air SAM-7 de fabrication russe. Ils ont recours, également, à des hélicoptères équipés de lance-fusées. Ils sont experts en torture, extorsion et enlèvements.
(13)La guerre de la « corne de bouc » a fait 9 000 morts au cours du sextennat de Vicente Fox (2001-2006), c’est-à-dire 4 par jour ou 1 500 par an, dans la lutte pour le contrôle des places, zones de culture et centres de réception et de distribution, en plus des commerces liés au crime
comme les paris illégaux, les combats de coqs, la traite des blanches et la vente de drogue au détail. Ces combats se sont intensifiés à partir de 2005. Si nous prenons en compte les 3 001 soldats états-uniens tués en Irak entre février 2003 et la fin de 2006, il y a de quoi être troublé par le chiffre de 6 000 morts dus aux affrontements entre les cartels, dans la république mexicaine, au cours de cette même période. Dédaignant n’importe quel pacte, la guerre atteint absolument tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre se retrouvent à proximité du conflit journalistes, policiers, fonctionnaires et même les familles des capos, qui avaient toujours été protégées par une loi non écrite que plus personne ne respecte. Au début des années 80, le narcotrafic n’était pas considéré comme un commerce important par les groupes de contrebandiers mexicains qui opéraient à la frontière avec les États-Unis.
(14) La guerre contre-insurrectionnelle, appelée aussi contre-insurrection, ou contre-guérilla, s'applique dans le cadre d'une guerre civile ou d'une occupation militaire pour lutter contre une insurrection. Cette théorie militaire regroupe un ensemble de tactiques appliquées par les forces d'opérations spéciales, et destinées à vaincre la guérilla en prenant en compte l'importance du peuple entier dans la participation aux insurrections (« Gagner les cœurs et les esprits » expression définie de la manière suivante par le général David Petraues, dans le COIN Field Manual de 2007 (COIN étant l'acronyme de Counter-insurgency): « Gagner les cœurs signifie persuader la population que leur meilleur intérêt est servi par les succès des contre-insurgés.
Gagner les esprits signifie convaincre la population que la force peut les protéger et que la résistance est inutile. »). Le renseignement y prend une place déterminante: il s'agit de saper les soutiens et les contacts de la population civile aux belligérants en pratiquant d'intenses opérations de répression, d'interrogatoires et de torture pour démanteler les cellules actives ou dormantes. Cette doctrine prévoit également un quadrillage des secteurs sous contrôle en zones et sous-zones confiées à des escouades, ou « escadrons de la mort », des réunions entre état-majors et éléments et une parfaite coordination des services. Enfin cette doctrine prévoit l'élimination discrète de tous les suspects, ayant avoué ou non, afin d'exercer une pression psychologique sur les populations civiles et les contraindre à stopper leur soutien aux belligérants.
Selon le théoricien Roger Trinquier, elle repose sur trois principes simples :
1. Séparer la guérilla de la population qui la soutient.
2. Occuper les zones d'où la guérilla opérait auparavant, en les rendant dangereuses pour celle-ci et en en retournant la population contre celle-ci.
3. Coordonner ces actions sur une large étendue géographique et sur une longue durée, afin que la guérilla n'ai plus aucun accès aux centres de population qui la soutiennent.
(15)Today President Bush announced his request to fund a new security cooperation initiative with Mexico and the countries of Central America in order to combat the threats of drug trafficking, transnational crime, and terrorism in the Western Hemisphere. President Calderón of Mexico has taken decisive action to fight drug trafficking and criminal organizations operating on both sides of the border. The Presidents of Central America have clearly expressed the political resolve to join forces to strengthen regional security and seek additional tools and capacity to execute such
will. (version officielle gouvernementale)



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