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UN autre Mexique est possible sans capitalistes. Résumé d'une rencontre du CNI à Oaxaca

Anonyme, Wednesday, October 1, 2008 - 13:16

Pedro Gonzalez et Frida depuis Oaxaca

Sous une pluie froide et constante dans la région cuicatèque de la cañada à Oaxaca, une petite communauté appelé Cacalotepec est le lieux de rencontre de plusieurs communautés autochtones en résistance appartenant aux CNI (Congrès Nationale Indigène). Le CNI à été fondé en 1996 après les efforts de l'EZLN (Armé Zapatiste de Libération Nationale) et plusieurs autres nations, communautés et tribus autochtones pour modifier la constitution mexicaine par rapports aux droits autochtones mieux connus sous le nom des accords de San Andrès.

Ses accords signés mais jamais respectés par les gouvernements de tours ont été suivie de grandes mobilisations dont la marche des couleurs qui permis à la commandance de l'EZLN d'aller parler au congrès mexicain. Mais vu le mépris du gouvernement pour les gens de maïs (les mayas), les communautés zapatistes ont décider d'appliquer les accords dans leurs territoires autonomes formant les juntes de bon gouvernement (auto-gouvernement autochtones) et les municipalités autonomes appelés caracoles sous le principe d'obéir aux assemblé communautaires qui conformes les yerritoires rebelles zapatistes. Le CNI tout au long de sa formation c'est inspiré de cette expérience pour appliquer l'autonomie dans les faits dans les communautés qui sont membres du CNI. En 2005 estsortie la sixième déclaration de la jungle lacandone, et par la suite l'initiative de l'autre qui amena une vision plus radicale (à la racine du problème) définissant une rupture avec la gauche institutionnelle avec la philosophie anti-capitaliste de porter notre vision et notre travail en bas (faire du travail populaire pour crér ne résistance qui crée l'autonomie dans les différent secteurs exploités sans prétendre la prise du pouvoir comme la vieille gauche marxiste et souvent stalinistes ) et à gauche . Le CNI à aussi suivies se chemin s'éloignant du clientélisme des parties politiques dans les communautés autochtones.

Le CNI (Congrès Nationale Indigène) et ll'EZLN (Armé Zapatiste de libération Nationale)sont le fruit de 515 ans de résistance des nations, des communautés et tribus autochtones face à la guerre d'extermination de guerres de religions (de la catholique romaine aux sectes protestantes), du développement du capitalisme dans c'est différente phase (de l'accumulation du capitale primitif à travers la colonisation à la phase impérialiste). La nouvelle phase impérialiste et son idéologie néo-libéraleest entré en vigueur en 1992 avec la modification de l'article 27 de la constitution mexicaine (article défendu par l'armé libératrice du sud commandé par le générale Émiliano Zapata mieu connu comme terre et liberté influencé par les idées des frères Magón et les anarchistes espagnoles du 19ième siècle) sur la propriété et la défense des etrres collectives, et son passage dans l'économie de marché avec le pouvoir d'achat et de ventes, bref de privatisations des terres collectives avec des programmes comme PROCEDE (1), PROCECOM (2), et FANAR (3).

Le rêve de Bénito Juarez (Président du Mexique d'origine zapotèque, provenant de Guelatao dans la sierra norte de Oaxaca de transformer la paysannerie et les territoires autochtones en petits propriétaires allaient devenir le cauchemar de ceux-ci pour permettre l'entré de l'ALÉNA en 1994 ( même anné que l'insurrection des zapatistes dans le sud du Mexique, dans l'État du Chiapas libérant plusieurs territoires avec l'appuie des communautés qui se libéraient ainsi de l'oublie, du silences des esclaves, etc. et reprenant leurs dignités à la force de leurs fusils). Ce traité allait avoir des répercussions sur l'éducation, la santé, l'entré des OGM, sur la propriété intellectuelle, sur les frontières, sur les projets énergétiques et miniers, sur les télécommunications, sur les ressources génétiques, etc.

Le train du progrès capitaliste carbure avec les sueurs du peuples opprimés qui souffre, avec les victimes de la guerre aux narco trafique, avec l'immigration forcé pour la nécessité économique qui dépeuple les communautés de leurs forces vives et vient engraisser l'armé de r´serve du capital financier, du marché de la faim lucrative et de la vente de semence comme terminator (4), avec le féminicide contre les femmes autochtone et pauvre comme dans le cas de ciudad Juarez (plus de 500 femmes disparues venant des maquiladoras) ou de cas comme Atenco (les femmes ont été violés de façon sistématique pendant une répression en mai 2006), avec le paramilitarisme qui terrorise les communautés qui osent s'organiser, avec le catholicisme ramain et les sectes protestantes qui ne sont pas les voies du seigneur mais celle de l'idéologie dominante.

Chaque communauté du CNI en témoignait à leur manière des fois avec l'éloquence des grands orateurs et d'autres fois avec la simplicité de ceux et celles qui ont travaillé pour que d'autres puissent étudier ou du moins manger... Le CNI à comme objectif la reconstitution intégrale des nations, des communautés et des tribus autochtones et ce avec certains principes de bace lancé par l'autre campagne (5). Ils et elles définissent la notions d'autonomie qui va plus loin que celle d'autod´termination définies par l'article 169 de l'OIT (Organisation Internationale du Travail), des droits territoriales, des droits sur la terre, sur leurs formes d'exercer la politiques dans leurs espaces communautaires mais aussi dans la projection nationale et internationale, sur les moyens de communications (comme les radios communautaires, sur leurs langues et leurs identités, sur leurs résistances face aux projets néo-libérae, la quotidienneté et leur communalité (6). Pour eux le territoire c'est les eaux, les roches, les plantes, les insectes, les animaux, le ciel, les sols, le feu, la culture, les communautés bref un tout qui se tissent dans la quotidienneté de ses relations. La terre c'est celle qui nous fais naître puisqu'elle est notre mère c'est en elle que nous allons disparaître, c'est elle que nous travaillons, respectons, et partageons. C'est de elle que nous pouvons nous loger, nous vétir, produire nos aliments comme le maïs, les haricots et les courges, etc.

J'ai eu la chance de pouvoir assister à unedestables de discussions ou la parole de chacunEs était comme une rivière qui descendait des communautés pour aller rejoindre le fleuve de leurs conditions communes. Nous avons écoutés sur la situation du Chiapas ou les verts olives (7) armes l'injustice pour taire ceux et celles qui se sont tannés de gardé le silences des générations antérieurs d'esclaves. Comment le gouvernement à diviser pour régner dans la réserve écologique de Monte Azule achetant les leaders des Lacandones pour qu'ils migrent et puissent avoir accès au ressources naturelles de la zone et encerclé militairement les zones d'influences zapatiste. Comment à travers l'offre de micro-projet, le gouvernement divise les communautés et pèut ainsi identifier ceux et celles qui refuse l'aide du gouvernement (ceux et celles même qui résistent, et ainsi identifier de façon sistématique les zones d'influences zapatistes. Ceux et celles qui acceptent les projets du gouvernement sont susceptibles d'être les bases d'appuies du paramilitarisme dans ces régions. Nous avons aussi écouter de la situation des prisonniers et prisonnières politiques de Atenco qui sont rendues 13 (ils et elles sont détenues depuis mai 2006 dans une prison de sécurité maximum), de la sentence de 112 ans contre Ignacio del Valle, de la violation sistématique des femmes mais aussi de la résistance qui continues à s'organiser dans ces communautés dignes de l'État de Mexico.

Il à aussi été mention des mécanismes d'entré des produits chimiques (dans la fertilisations, pesticides, herbicides, fongicides) à travers des institutions comme le SAGARPA (8), de sindicat priiste comme le CNC (confédération nationale paysanne), de multinationales comme Monsanto et Cargill qui pénétre dans les communautés pour détruire les modes de production traditionnelles et créer une dépendance face à l'industrie de l'agrochimique. Des mécanismes pour s'approprier les territoires comme dans la région Chinanteca à travers le procureur générale, le SEMARNAP (9), la création de réserve écologique (pour passer les territoires autochtones aux mains du gouvernement fédérale), ou à travers de programme comme le PROCEDE qui permets la privatisation des terres collectives. Certains ont aussi parler des projets touristiques et des infrastructures qui divisent les communautés comme sur la côte du Michoacan, de projets d'énergies propre comme le barrage Paso de la reina sur la côte de Oaxaca inondant plusieurs communautés et contaminant les euax ( le bois pourrissant crée des métaux lourd comme le mercure) et bénéficiant seulement au concessionaire qui va construire le barrage, à l'industrie touristique, au gouvernement et aux grands propriétaires qui bénéficieront d'un sistème d'irrigation et d'une masse de journaliers sans terre. Dans cette zone une radio communautaire qui informait la population sur les enjeux du barrages à été délogé par les militaires. Ou du projet éolien sur plus de 20 000 hectares de terres collectives dasn l'Istme de Tehuantepec usurpé par les mensonges, les fausses promesses et les pots de vins au peuples zapotèque de la région.

Où bien d'un projet minier dans la région de la cañada (zone de la rencontre) ou 3500 hectares de terres collectives ont été vendues (normalement les terres collectives ne peuvent pas être vendues légalement) à une entreprise canadienne pour exploité une fracture géologique ou il y aurait potentiellement du zinc, de l'or et de l'uranium. La compagnie minière s'appelle zapata AEACB est le projet s'appelle Raquelita 1, il est évident qu'elle opère avec les autorités gouvernementales puisque cette zone à été nommé zone écologique (stratégies gouvernementales pour s'approprier les terres collectives). La présence militaire c'est faite sentir dernièrement après qu'un groupe des communautés cuicatèque est commencé à diffuser l'information sur les projets miniers. Nous avons aussi discuter les effets désastreux de la surconsommation de certains produits comme la surconsommation de produit comme coca-cola qui vole les nappes phréatiques d'eau potable de communauté comme la communauté zapothèque de Zaachila, Oaxaca.

Les jeunes ont aussi créer un espace spécifique à leurs problématique, les femmes ont créé leurs espaces pour parler de la triple explotation des femmes autochtones (être pauvre, être autochtone et être femme).

Il y a eu aussi une discussion sur l'éducation et son rôle d'aliénation, à travers des programmes imposés par le FMI (Fond Monétaire Internationale), la banque Mondiale, le gouvernement paniste et Elba Esther Gordillo du syndicat notionale des travailleurs de l'Éducation comme l'Alliance pour la qualité de l'éducation qui prépare les étudiants non pas à penser de façon critique mais à répondre au standard de l'industrie à travers différentes certifications.

Ils ont aussi parler du rôle clé des radios communautaires dans les communautés et des menaces qui pèsent sur celles-ci.

Il y a eu la GRANDE PRÉOCCUPATION DU VIRAGE DU GOUVERNEMENT DE FÉLIPE CALDERONVERS LA MILITARISATION DU PAYS, DONT LE DISCOURS SUR LA SÉCURITÉ NATIONALE S'ORIENTE DANS LE COMBAT CONTRE LA DROGUE. IL EST ÉVIDENT QUE L'INITIATIVE MÉRIDA QUI AMÈNE 1400 MILLIONS DE DOLLARS EN MODERNISATIONS DE L'ARMEMENT DE L'ARMÉ MEXICAINE ET DES ACCORDS COMME LE PSP (PARTENARIAT POUR LA SÉCURITÉ ET LA PROPSPÉRITÉ) NE SONT PAS INNOCENT À CETTE CAUSE. La marche blanche qui a eu lieu dernièrement au DFE (marche contre le séquestrage d'un jeune fils d'entrepreneurs riche) mobiliser par les intérêts de la bourgeoisie rñeactionnaire citadine pour augmenter la sécurité ou des grenades lancés supposément par 3 membres du grouoes de choque des Zetas (membre du cuartel du Golfe) le jour de l'Indépendance mexicaine dans une place publique (15 septembre) et de la mobilisation massive de militaire dans cette région prépare le scénario d'obscure intérêts de la sph`re du pouvoir contre les causes justes du peuple comme nous l'ont montré les conflits récents de Atenco, Oaxaca, Chiapas, Michoacan, et probablement si la grève des profs continue à Morelos. L'Armé américaine fournis évidemments la formation en contreinsurrection (technique de torture, technique de combat contre la guérilla, répression sélective, assassinat sélectif, etc

Il est évident qu'il faut créer des contres propositions, des alternatives pour renforcer la résistance, pour amener une participation massive, pour renforcer la solidarité nationale et internationale, pour répéter l'insurrection zapatiste à niveau nationale et pourquoi pas internationale...

(1) PROCEDE est rentré en 1993 et s'applique aux terres ejidales (terres collectives parcelliser)
(2)PROCECOM est la suite de PROCEDE mais pour les terres collectives communales
(3)FANAR est la suite actuelle dans la même logique
(4)Terminator est une semence créé par la technologie de Monsanto, OGM qui sécrète un poison rendant les semences infertile et donc oblige les paysans à racheter les semences année parès année.
(5) L'autre campagne est une déclaration de l'EZLN à former une coordination nationale et internationale de lutte anti-capitaliste. Vous pouvez la traduction en français sur internet du communiqué qui convoque à tout les secteurs exploités.
(6)La communalité c'est la forme ancienne de s'organiser et aussi de résister face au colonialisme, à l'individualisme qui réside sur certains aspects dont les terrescollective/ territoires, sur l'assemblé communautaire et les autorités communautaire, sur la fête communautaire, sur le tequio (service gratuit à la communauté), sur la langue, la spiritualité, sur l'aide mutuelle mais avant tout sur la communauté.
(7) Les verts olives se sont les militaires pour la couleurs de leurs uniformes, mais c'est aussi une allusion au conflit palestinien et leurs lutte pour la reconnaissance de leur territoire et de leur autonomie et des oliviers qui ont été perdus par les intérêts accaparateurs de l'État Isrtaélien
(8) SAGARPA est une institution gouvernementale qui s'occupe de la question de l'agriculture
(9)SEMARNAT est responsable deplusieurs questions dont la question agraire, l'exploitation du bois, etc.



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