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Ossetie: Quand les US mettent le feu au CaucaseAnonyme, Saturday, August 9, 2008 - 08:32
MAX
cette guerre est un moyen de stabiliser les prix du petrole qui s'effondre Ossetie: Quand les US mettent le feu au Caucase lors de sa visite en Ossetie le 14 juillet, le dictateur Mikheil Saakachvili demande à Condoleca Rice:"est-ce que je peux envahir l'Ossetie du Sud?" Elle lui répond: "d'accord mais à condition que tu nous le fasses pour l'ouverture des JO" Mais Mikheil Saakachvili y est allé un peut fort pour le coup ci en donnant l'assaut terrestre sur la capitale de l'Ossetie, Tskhinvali, ou son armee a tiré sur les hopitaux à la roquette antichar, et bombardé un convoi humanitaire. Aux dernieres nouvelles l'armee russe aurait repris Tskhinvali; notons également que "La Russie a complètement dévasté le port de Poti sur la mer Noire, site clef pour le transport de ressources énergétiques de la mer Caspienne et qui se trouve près de l´oléoduc Bakou-Soupsa et du terminal pétrolier de Soupsa", en Géorgie, a déclaré le ministère géorgien des Affaires étrangères dans un communiqué. Car la Géorgie est le principal point de passage de l'oleoduc entre la mer Caspienne, La Turquie et l'Europe, construit pour acheminer le pétrole en evitant les pipelines russes. Au moment ou le barril du pétrole s'effondre, cette guerre est un moyen de stabiliser les prix du barril. A noter également que le président Géorgien a fait une allocution télévisée aujourd'hui dans son bureau présidentiel devant le fier drapeau de l'Union Européenne Depuis que Mikheil Saakachvili est arrivé au pouvoir avec la «Révolution des Roses» (voir ci dessous) plus de 1 800 entreprises ont été privatisées entre 2004 et la fin de l'année 2008. remaquons enfin que depuis que Mikheil Saakachvili est au pouvoir, il n'y a plus de presse d'opposition et que les elections continuent d'etre trafiquées - MAX, samedi neuf aout 2008 - extrait de «pas de roses sans Soros», - Saakashvili est diplômé en droit de l’Université américaine de Columbia (1994) et titulaire d’un doctorat de sciences juridiques de l’Université George Washington (1995). C’est à cette époque qu’il développe de nombreux contacts dans la classe politique américaine ; - 80% des membres du nouveau gouvernement formé par Saakashvili après son élection triomphale à la Présidence de la République en janvier 2004 ont étudié et/ou travaillé aux Etats-Unis ; la plupart d’entre eux pour la Fondation Soros et l’agence américaine d’aide au développement USAID, notoirement très liée au Département d’Etat ; - A la tête de l’opposition, on retrouve le mouvement de jeunesse ‘Kmara !’ (« Ca suffit ! » en géorgien) dont les méthodes, les slogans et les drapeaux sont calqués sur le mouvement yougoslave ‘Otpor’, fer de lance de la Révolution qui mit un terme au régime Milosevic. En fait de mouvement de jeunesse, ‘Kmara !’ est une structure issue d’un projet financé par la Fondation Soros à hauteur de USD 700.000 et visant à une « mobilisation citoyenne de la société civile ». - Six mois passés en Yougoslavie ont permis à Saakashvili de se familiariser avec la méthodologie de la Révolution de velours ; lui et d’autres jeunes politiciens d’Ukraine, de Moldavie, d’Arménie, d’Azerbaïdjan, etc, ont été formés à la « transition démocratique accélérée » dans un centre situé à 70 km de Belgrade ; - Autre personnage récurrent de cette belle histoire, l’ambassadeur américain en Géorgie, Richard Miles avait précédemment occupé les mêmes fonctions en Azerbaïdjan (1992-1993), en Yougoslavie (1996-1999) et en Bulgarie (1999-2001) où chaque fois des changements politiques spectaculaires amènent au pouvoir, soit par l’élection soit par la révolution, des régimes favorables aux Etats-Unis et à leurs intérêts ; - Afin d’interrompre le discours de Shevarnadze devant le Parlement et de mettre en fuite le vieux Président, Saakashvili ne s’en remet pas qu’à la seule rose qui a fait sa gloire, mais aussi à un solide gilet pare-balles ainsi qu’à un groupe de gardes du corps bien armés qui l’aideront ce jour-là à pénétrer dans l’enceinte pourtant bouclée du Parlement ; - A la seconde où était annoncée en direct sur CNN la nouvelle de la démission du Président Shevarnadze (avant même d’être relayée par les médias géorgiens !), un imposant feu d’artifice spontané était tiré depuis les hauteurs de Tbilissi ; - Afin de soutenir l’objectif affiché par les nouvelles autorités géorgiennes de lutter contre la corruption dans la haute fonction publique, de grandes sociétés privées américaines (USD 3, 000,000) et Georges Soros lui-même (USD 2 ,000,000) vont financer le paiement des salaires du Président Saakashvili, du premier ministre Zhvania et du Président de l’Assemblée Burjanadze (USD 1,500) ainsi que ceux des ministres du gouvernement (USD 1, 200) . Après cette dernière réussite de la Révolution des Roses en Géorgie, Georges Soros déclare ouvertement qu’il souhaiterait étendre l’expérience du changement de régime démocratique et pacifique au continent africain… En attendant, on scrute avec impatience la nomination de Richard Miles à son prochain poste diplomatique. |
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