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L’état du mouvement social à Québec: défis mutuels

Michael Lessard..., Saturday, April 26, 2008 - 13:58

Michaël Lessard

   Sept années après le Sommet des Amériques, où une coopération incroyable s’était vécue entre les mouvements sociaux de Québec, qu’en est-il aujourd’hui ? Selon certains réseaux, la solidarité entre mouvements et secteurs sociaux s’est affablie. Voici les pistes d’action et de réflexion présentées par des participant-es lors de la conférence L’état du mouvement social à Québec: défis mutuels et expériences propres... [doc r3]

Les défis de la coopération entre les mouvements :
faire rupture de l’ordre établi

- Serge Roy, du Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches

Protester et proposer ! (Protesta y propuesta)
- Véronique Laflamme, du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste

Pour rejoindre les gens, occupons les médias
- Nancy Gagnon, de CKRL 89,1 FM à Québec

• « Ce ‘nous’ que l’on nous nie, mais qui nous unit ! »
- Robert Jasmin, l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (ATTAC-Québec).

Réflexions des participant-es

...organisée pour Les Soirées Relations du Centre justice et foi, en collaboration avec la section Capitale-Nationale de l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (ATTAC). Un peu plus de trente personnes étaient présentes le 24 avril 2008 à la Maison de la coopération (CSN) à Québec.

Les défis de la coopération entre les mouvements :
faire rupture de l’ordre établi

- synthèse des propos de Serge Roy, du Comité de coordination
du Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches (RéseauFS-QCA)

De quels mouvements sociaux parlons-nous ?
   À Québec, selon M. Serge Roy, les mouvements sociaux qui seraient les plus actifs sont les regroupements pour le logement social, les coopératives de travail, les groupes de défense de droits des personnes assistées sociales et les groupes écologistes. Ces derniers sont d’ailleurs extrêmement actifs. M. Roy trouve important de mentionner que les coopératives font partie des mouvements sociaux, c'est-à-dire de l’action pour changer l’ordre établi. Cet ordre établi qui nous encourage à la résignation et à la surconsommation. « Soyons clairs, je ne dis pas que nous, les mouvements à Québec, sommes puissants, mais ces mouvements me rendent néanmoins optimistes. »

   M. Serge Roy fait partie de celles et ceux qui appuient toute action liée à l’appropriation de pouvoirs par les gens, que ce soit l’action d’individus, de groupes autonomes ou même de partis politiques de gauche. En effet, M. Roy s'implique activement à la fois au sein du parti Québec solidaire, de groupes écologistes et du RéseauFS-QCA.

La conjoncture à Québec
   Évidemment, la droite est forte. Nous avons eu, par exemple, la mairesse Boucher et désormais le maire Labeaume : les deux ne peuvent pas vraiment être dits sympathiques aux mouvances de gauche. En fait, selon M. Serge Roy, M. Labeaume est un populiste qui ignore les personnes qui ne sont pas dans sa gang, c’est-à-dire qu’il tient des discours divertissants pour la foule mais, dans la pratique, ne consulte que l’élite économique. D’ailleurs, M. Roy estime qu’il y a une nouvelle « petite élite » à Québec qui ressemble drôlement à celle qui existait dans les années 1950 ; elle serait constituée, entre autres, de membres de la Chambre de commerce et même de certains religieux catholiques. Pour conclure sa vision de la conjonture régionale, il rappele que le faible taux de chômage à Québec est fort utile pour cacher plusieurs réalités, dont la pauvreté.

Des défis et des pistes
   Le Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches, qui a pour mission de susciter une coopération entre les mouvements sociaux et une convergence des causes locales et mondiales, traverse une période creuse et serait dans le pétrin. M. Serge Roy affirme qu’il n’est pas préoccupé par les structures, donc que ce réseau peut bien être remplacé, mais davantage par un manque de cohésion actuelle entre les mouvements.

Pour terminer, il offre ces pistes…

• faire rupture avec le modèle capitaliste (lire: antidémocratique) ;

• faire rupture avec le Parti québécois ; chose qu’il affirmait de nombreuses années avant même l’existence de Québec solidaire ;

• faire le lien entre le local et le mondial ;

• créer plus de rencontres entre les associations très militantes et celles qui sont moins expressives ou de terrain, en particulier entre les groupes ruraux et les groupes citadins.
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Protester et proposer ! (Protesta y propuesta)

- synthèse des propos de Véronique Laflamme, organisatrice communautaire
du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste

Nos forces et nos projets concrets
   Dans la région de Québec, il reste très peu de comités de citoyen-nes. En fait, il n’y a que les Comité des citoyen-nes du quartier Saint-Sauveur et le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste. Il y a donc très peu de groupes qui servent à défendre les préoccupations des résidant-es.

   Néanmoins, Mme Véronique Laflamme estime que le réseautage entre les mouvements sociaux est fort à Québec. Les groupes peuvent se mobiliser rapidement lorsqu’une urgence se fait sentir. Ce réseautage a gagné en puissance grâce à la convergence qui s’est vécue lors du Sommet des Amériques en 2001 à Québec.

   Elle constate qu’il y a aussi énormément de mobilisations, surtout autour de questions environnementales telles l’eau, la qualité de vie face aux moyens de transports et aux routes, le projet Rabaska, etc. Il y a de nombreuses causes et luttes environnementales moins visibles dans les médias, qui sont menées à un niveau plus local, de quartier.

   Mme Laflamme est surtout heureuse des nombreux projets concrets : lieux coopératifs au service des citoyen-nes, radios communautaires, coopératives d’habitation, etc. Animer ces lieux et projets exige beaucoup de temps de la part de gens engagés, soit des énergies qui passent parfois inaperçues vu qu’il ne s’agit pas de revendications médiatisées.

Une invitation aux mouvements à relever le défi…
   L’invitation est lancée aux mouvements d’être plus près et solidaires des causes locales et de quartier. Le défi serait donc de rejoindre et toucher les gens qui ne sont pas membres de groupes militants. Elle appui la notion de lier les causes locales et mondiales, mais elle croit surtout en la « stratégie des petits pas » et donc à l’importance des victoires de terrain, par les gens.

   Pour le réseautage entre les mouvements, elle rappelle que cela se fait autour de causes communes (lire : les structures en réseau sont vivantes et animées seulement à travers des causes).

Avons-nous les moyens ou les capacités ?
   À Québec, il y a deux radios communautaires (CKIA, CKRL) à la disposition des mouvements, en plus d’une radio universitaire indépendante (CHYZ). Les mouvements ne sont donc pas complètement dépourvus de moyens. Mme Laflamme constate par contre des problèmes de temps et d’argent, dont des burn-out chez les militant-es et les employé-es qui n’abandonnent pas leur participation communautaire ou démocratique. Elle déplore surtout l’absence de comités de citoyen-nes, donc l’absence de lieux où les gens peuvent formuler des propositions et revendications.

   Pour parvenir et durer, Mme Véronique Laflamme met de l’avant qu’il faut proposer en plus de résister : les gens sont très motivés et prennent en main des propositions alternatives et des actions concrètes.
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Pour rejoindre les gens, occupons les médias

- synthèse des propos de Nancy Gagnon
Directrice de CKRL 89,1 FM à Québec
(aussi ex-Coordonnatrice de la Ligue des droits et libertés – section Québec)

Saviez-vous : CKRL fut la première radio communautaire francophone à voir le jour au monde !

« Les groupes et mouvements sont occupés à sauver les meubles », déclare d’entrée de jeu Mme Nancy Gagnon. Elle constate des problèmes financiers de plus en plus sévères, ce qui empêche totalement les mouvements de diffuser leurs communications dans les médias de masse, mais limite aussi le nombre d’employé-es des groupes. Les bénévoles ne peuvent pas tout faire mais, paradoxalement, les personnes qui s’impliquent sont le fondement très réel des groupes : « le Québec cesserait de respirer soudainement si les bénévoles cessaient de travailler une journée » dit-elle.

Déconnexion de la base : comment rejoindre les gens
   Pour Mme Nancy Gagnon, il y a deux sortes de groupes : ceux qui sont encore en contact avec la base, puis ceux qui n’ont plus de liens d’aller-retour avec les citoyen-nes, les fondateur-trices de leur mouvement. En effet, Mme Gagnon dénonce depuis plusieurs années l’éloignement entre des mouvements sociaux et les besoins « de la base ». Elle résume donc qu’il y a un problème de représentativité de la part de certains mouvements.

   D’ailleurs, comment rejoindre les gens, telles celles dans les bars ou celles qui ne liront pas nos communications sur Internet ? Mme Nancy Gagnon suggère d’aller dans les bars s’il le faut, mais elle souhaite faire saisir aux mouvements que les deux radios communautaires, CKRL et CKIA, ont chacune un auditoire d’environ 65,000 personnes dans la région ! Or les groupes semblent oublier d’utiliser ces radios, même s’ils n’ont pourtant aucunement accès aux médias commerciaux, où les nouvelles locales se font de plus en plus rares.

« C’est à nous d’occuper les médias » lance Mme Nancy Gagnon.
   Néanmoins, elle estime qu’il est possible de convaincre les médias de masse ou commerciaux de parler de nos causes sociales, comme le démontrerait le grand succès actuel des mouvements environementaux et écologistes. « Les mouvements ont forcé les médias à devenir verts, c’est donc possible » dit-elle. Elle encourage toutes les actions pour occuper les médias, tant alternatifs, communautaires que commerciaux. Mme Nancy Gagnon suggère de vulgariser et rendre intéressants nos propos, tout en gardant à l’esprit que les gens sont intelligents, mais aussi de ne pas nous gêner pour pousser les journalistes et reporteurs.
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Ce ‘nous’ que l’on nous nie, mais qui nous unit !

- synthèse des propos de Robert Jasmin
président au Québec de l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne (ATTAC-Québec).

« Tout est fait pour nous laisser dans le ‘je’, pour limiter notre capacité à être dans le ‘nous’ ». Pour M. Robert Jasmin, les mouvements sociaux ont connu un recul pour ce qui est de la solidarité entre les secteurs de la société. Il estime qu’il y a 25 ou 30 ans, les mouvements sociaux et syndicaux étaient relativement forts et surtout unis. Concrètement, les mouvements syndicaux allaient au-delà des causes directement syndicales et défendaient les autres mouvements sociaux. Aujourd’hui, la base syndical, les membres, ne participent plus ou très peu à ce ‘nous’ solidaire.

Sortie populaire contre le « turbo-capitalisme »
   Depuis ce temps, le capitalisme a changé, il serait aujourd’hui un « turbo-capitalisme » ; expression née lors de la résistance à la Zone de libre-échange des Amériques en 2001. Il s’agit d’un capitalisme de la haute-finance mondiale et globale ; globale car il touche à toutes les sphères de la vie et, pour cette raison, on peut le dire totalitaire. Ce « turbo-capitalisme » a montré son visage en 1994 avec l’ALÉNA (accord de libre-échange Canada/É.-U./Mexique). La haute-finance, en s’octroyant un pouvoir dépassant les parlements, la réponse fut une « éruption populaire » au Chiapas (Mexique) : une sortie populaire qui en a surpris plusieurs.

   Ainsi, il faut souvent un événement déclencheur pour susciter une mobilisation sociale. La révolte de peuples autochtones au Chiapas a provoqué une réflexion et de la solidarité chez certaines personnes mondialement, mais la manifestation de mai 1998 à Montréal, contre l'Accord multilatéral sur les investissements (A.M.I.), aurait lancé des actions en Amérique du Nord. L’ancien groupe de jeunes adultes, nommé SalAMI, a réussi à aller au-delà d’une réaction contre l’A.M.I. en offrant des formations sur la mondialisation de la puissance financière. Une culture de formations populaires qui s’est perpétuée en 2001 avant le Sommet des Amériques. La naissance de mouvements altermondialistes* a su démystifier la puissance financière mondiale.

   Aujourd’hui, tout problème local est devenu aussi un problème mondial. Même si les mouvements sont nécessairement locaux, une synergie s’est développée mondialement. La coalition Opération Québec Printemps 2001 (OQP2001), à Québec, serait d’ailleurs née suite à une manifestation d’appui aux actions de 1999 à Seattle contre l’Organisation mondiale du commerce. La coalition OQP2001, avant et après le Sommet d’avril 2001, a réussi à donner plus de cent formations critiques du néo-libéralisme mondiale !

Que reste-il sept années après le sommet de 2001 ?
   Selon M. Robert Jasmin, plusieurs émissions de radio sont nées des formations et mobilisations contre la ZLÉA en 2001-2002. De plus, le tout donna naissance au Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches. Il n'est pas peu fier de rappeler que les BIC, des trousses d’information dite «Brigades d’information citoyenne», sont nées à Québec et le mouvement ATTAC le diffuse mondialement, au-delà même de la francophonie.

Nous ne sommes que dans le creux de la vague
   S’il y a parfois des hauts, des vagues puissantes, il doit nécessairement y avoir aussi des creux de vagues, affirme-t-il. Et ce serait tant mieux considérant que les militant-es ont des familles, leurs problèmes personnels, etc. Considérant que l’Histoire de l’humanité démontrerait que c’est toujours une minorité qui initie les changements, M. Robert Jasmin invite les militant-es à ne pas se décourager et à maintenir doucement la flamme allumée, car le feu va reprendre à un moment opportun.

   M. Robert Jasmin conclut en rappelant que nous ne soupçonnons pas le pouvoir de nos petites actions. En 2001, un jeune homme brésilien, étudiant en marketing, assista à une conférence de M. Jasmin à Québec. Il eut un déclic : ce jeune homme, qui avait pourtant commencé des études pour le moins commerciales, passa à l’action avec ATTAC-Québec en vulgarisant les problèmes économiques à la radio. Aujourd’hui, il a été accepté à une université de Toronto en écononie politique, dans un très rare département critique du capitalisme ; chose qu’il n’avait pu trouver à l’Université Laval à Québec.
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Réflexions des participant-es

   Parmi les quelques trente personnes présentes, il nous fait plaisir de vous partager des réflexions et questionnements.

Afghanistan : comment se fait-il que nos actions soient minoritaires ?
   Alors qu’une importante majorité de l’opinion publique au Québec est contre la mission en Afghanistan, comment se fait-il que nos actions soient minoritaires ? Récemment, la manifestation anti-militariste à Québec était composée des mouvances de la gauche et de l’extrême-gauche.

Les membres de mon syndicat fonctionnent au ‘je’
   En tant que dirigeante de mon syndicat dans le domaine de la santé, je constate que, les mouvements sociaux, nous sommes effectivement dans le creux de la vague, et je ne crois pas que nous ayons encore même touché le fond. Les membres de mon syndicat fonctionnent au ‘je’. La cause, est-ce vraiment la structure capitaliste, ou n’est-ce pas plutôt nos valeurs personnelles, notre désir de plus d’argent, qui nourrit un carrièrisme individualiste ? La majorité des gens ne semblent plus travailler par vocation et passion. Dans la même lignée, faut-il exclure de nos mouvements les entrepreneurs capitalistes, du moins celles et ceux qui sont honnêtes et souhaitent offrir des emplois décents ?

Le maire Labeaume voudrait détruire les Conseils de quartier
   Ce n’est pas encore connu mais, selon mes sources internes crédibles, je sais que cela est son intention et qu’il le fera de manière rapide pour déjouer toute résistance. Justement, ces Conseils sont les rares endroits de consultation populaire.

« Les acquis sont pris pour acquis »
   Je constate au sein des syndicats que je connais bien que les gens, une fois à la maison après le travail, ne veulent pas s’impliquer. Ces dernières préfèrent compter sur les autres, sur leurs représentant-es syndicaux. « Les acquis sont pris pour acquis. » Il y a donc vraiment une conscience sociale à développer.

L’éducation populaire d’abord !
   Avant les manifestations et autres actions, il faut informer, former et promouvoir l’éducation populaire autonome. Ainsi, quand la marmite débordera, les gens seront davantage aptes à organiser leurs mouvements.
- Cette opinion semblait faire consensus parmi les conférencier-ières.

Parlons-nous aux gens ?
   « Je suis une madame ordinaire, sans statut », mais il me semble que les gens se mobilisent par nécessité, selon les besoins. Nos médias alternatifs parlent aux convertis. Puis, dans nos mouvements, il y a des bénévoles et des gens payés à la fois : cela m’énerve.
   - Mme Nancy Gagnon a réagi en affirmant qu’elle déteste le fait que les près de 130 bénévoles par semaine à CKRL n’ait aucune aide monétaire et que les six employé-es, qui font parfois une vingtaine d’heures bénévoles en plus, aient d'aussi faibles revenus.

Et si on présumait que les gens ont des raisons ?
   Je m’implique dans plusieurs médias alternatifs, donc il est vrai que les gens manquent certaines informations, mais il ne faut pas non plus penser qu’il faille simplement « éduquer » ou « conscientiser » les gens. Il est plus stratégique de se demander : pourquoi, rationnellement, les gens ne participent pas ou agissent de telle manière. Contre l’invasion de l’Irak, les gen avaient espoir, avec les millions de gens qui manifestaient en même temps à travers le monde, de pouvoir faire réfléchir ou hésiter l’administration Bush, et de fait nous avons réussi à influencer Jean Chrétien. Autrement, il faut parfois travailler beaucoup pour vivre et bon nombre de personnes ne croient pas que nos actions ont un impact.

   Par contre, quand on propose des actions concrètes ou des alternatives, là les gens réagissent avec enthousiasme et embarquent ! Certains parmi nous pensent que nos manifestations sont des gestes radicaux, or c’est faux, car être radical c’est s’attaquer à la racine du problème. Donc une entreprise coopérative, ou des projets communautaires, ça c’est radical parce qu’on change la structure de base.

L’environnement serait la cause commune actuelle
   M. Robert Jasmin ajoute qu’il faudrait réussir à réellement fédérer les mobilisations et il suggère que l’environnement pourrait-être la cause commune actuelle…

Écosociété subit une poursuite abusive
   M. Serge Roy annonce que les éditions Écosociété subissent une poursuite abusive (surnommées des SLAPP) pour taire le nouveau livre Noir Canada : Pillage, corruption et criminalité en Afrique, dirigé par Alain Deneault. Il invite les mouvements à aider Écosociété à résister, incluant une aide financière si possible : les fonds supplémentaires, s’il y a lieu, serviront uniquement à aider des groupes citoyens victimes de poursuites abusives visant à taire la participation démocratique.

- Michaël Lessard, à titre de journaliste indépendant.
25 avril 2008 à Québec (révisé les 26-28 avril)


[doc r3] Droits de republication :
Cet article peut être reproduit, en entier ou en partie, uniquement s’il est diffusé de manière gratuite, si l’auteur est nommé et si les propos cités ne sont pas déformés.

* Notes : Pour contrer une méconception, notez que le mouvement anti-mondialisation ou altermondialisation est une seule et même chose et réfère au même mouvement qui a changé de nom. Suite au Forum social mondial de 2002, l’ensemble du mouvement voulait forcer les médias à cesser d’utiliser uniquement le terme anti-mondialisation, pour éviter la confusion avec les processus de mondialisations des communications entre les peuples, de la solidarité, de la justice, etc. La proposition de se nommer altermondialiste serait d’origine belge.


Voir aussi :
Un bilan du Forum social québécois, texte critique par Diane Lamoureux (professeure de science politique à l’Université Laval), paru dans la revue Relations (no 721), déc. 2007.
— Accessible en ligne sur L’Aut’Journal :
www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=476

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Subject: 
À mon avis
Author: 
Michael Lessard...
Date: 
Sun, 2008-05-11 12:41

À mon avis, pour des raisons évidentes de contenu inter-sectoriel, cet article aurait dû être en manchettes (à l'accueil).

Ironiquement, m'interdisant de me valider moi-même, je place les articles des autres en manchettes.

Je trouve que les critères totalement subjectifs pour les manchettes et le manque extrême de participant-es à l'équipe de validation sont un problème pour le Indymedia-Québec.

Je n'en dis pas plus. Je veux surtout lancer le message qu'il nous faut du nouveau monde au Collectif voulant participer sur ce site,

Michaël Lessard [me laisser un message]


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