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Qu’est ce qui arrive à cette humanité ?

nosotros.incont..., Wednesday, March 19, 2008 - 11:09

la commune libre/les amis du négatif

il en est même qui se décarcassent pour nous refiler des concepts du genre « survie durable », « commerce équitable » …Il y a peu, nous apprenions qu’il y avait maintenant des lobby exploitant des mines d’extraction de minerais précieux, en cheville avec des « lapidaires » en passe d’être labélisé « commerce équitable »

Mercredi 19 mars 2008
FUMIERS!!!CA NE DURERA PAS TOUJOURS!!! Qu’est ce qui arrive à cette humanité ?

le BLOG de la COMMUNE LIBRE:
http://lacommunelibre.canalblog.com/

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http://squat.net/fr/news/grenade190208.html

« Actions à Grenade :

2 janvier 2008 : L’agence immobilière "Molina ola" de la rue st. Anton est cramée.

30 janvier : Sont posés en cachette 10 litres d’essence avec allume-feu

Et dispositif retardant dans l’agence immobilière "Osuna"

Et dans le centre de beauté "Constitution". »

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Qu’est ce qui arrive à cette humanité ?

On est des travailleurs, chômeurs, étudiants ; cette gigantesque manière de vivre qu'on nous a inculqué mène partout à la destruction. De l’individu à la société, et de là à tout le monde, la misère de nos vies se reproduit avec toutes ses facettes.

On fait des boulots de merde, on loge dans des boîtes à godasses, on vit comme des « pas-encore-morts ». On meurt aussi de n’avoir jamais vécu…

On travaille 8 heures pour après pouvoir consommer 8 heures, et reconstruire « notre force de passivité laborieuse » dans un sommeil tueur vidéo-chimique le reste du temps, devant la téloche, l’ordi ou à l’affut d’une élection ou d’une manif pour défendre la retraite ou le pouvoir d’achat…, C’est tout seuls (l’esclave étant la vérité du maitre, air connu), que nous forgeons, cadenassons, verrouillons les chaînes supposées « imposées » par ce monde qui dans son principe nécessite, sous peine de périr, une inféodation subtile de tous au règne de l’argent, comme autant de modèles de Raison, de « ratio » et d’Echange…

Mais « Echange» de quoi ;Il ne serait de « l’échange que de mauvais procédés s’il n’est soumis à l’ordre marchand des choses et des vies » nous assurent les spécialistes de la « chose économique » toutes tendances politiciennes confondues, il en est même qui se décarcassent pour nous refiler des concepts du genre « survie durable », « commerce équitable » …Il y a peu, nous apprenions qu’il y avait maintenant des lobby exploitant des mines d’extraction de minerais précieux, en cheville avec des « lapidaires » en passe d’être labélisé « commerce équitable » quelque part dans ces « pays dits émergeants »… «On nous échange la garantie de ne pas mourir de faim contre la certitude de périr de bêtise de servitude et d’ennui »…

"Tout à l’argent",

"crève pour l’argent".

Personne n’est heureux dans sa vie de misère !

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Le réveil annonce une nouvelle journée de merde : aller au boulot, prendre la voiture, se jeter dans le trafic, subir le patron, les chefaillons et autres contremaitres ou psychologues des « cellules d’assistance à l’intégration et aux reconversions », travailler 8 heures ou plus, reprendre la bagnole, et le soir sera pareil au matin : se jeter dans le trafic, se garer, rejoindre sa maison pourrie, donc aller consommer dans un supermarché avec ses lumières au néon, au magasin, satisfaire un artificiel et préfabriqué besoin d’acheter ces merdes prétendument mises à notre disposition que tout le monde considère comme importantes faute de pouvoir imaginer autre chose. L’idée même d’un monde non-marchand ne constituant plus rien d’autre qu’une « bonne affaire exotique » vendue très chère, mais avec des remises et autres bonus hors saison, sur catalogues et sous réserves de vaccinations du type « robotamine », « mercantiline », « slaverine 3 en 1 »…

Quels sont vos vrais désirs ?

AVEZ-VOUS ENCORE DE VRAIS DESIRS ?

Tu vas te coucher en pensant que tout se passe bien, que t’es heureux, que t’es en train de te réaliser comme personne, mais il y a quelque chose qui te manque, que tu tais en préférant te résigner. "Si je n’ai pas d’alternatives à ça, je préfère continuer ma non-vie. Si je risquais de me libérer de la propriété, des devoirs et des obligations imposées, des représentations, qu’en serait-il de moi ?"

Et si on te disait qu’il y a une issue ? Un chemin qui passe par la destruction de la marchandise, au-delà des représentations qui la composent, de ses patrons, de ses valets, nous débarrasser de ceux qui veulent nous serrer la vis une fois pour toutes. Chouette, non ? Idéaliste, certes ; utopique, même, mais indispensable.

On nous a mis tellement de merde dans la tête avec la télé, qu’on en adore la modernisation de toute notre aliénation sans se poser aucune question, sans jamais élever le moindre doute.

On aime bien que les machines détruisent nos montagnes en les goudronnant pour y mettre des centres commerciaux ou des séries interminables de pavillons tous pareils.

On aime bien être domestiqué avec des milliers de produits qui, bien plus que nous émanciper du manque génèrent du « manque à l’infini », nous imposent une consommation et donc une compensation stupide et inaltérable, croissante, exigeante, mortelle !

On aime l’inactivité stérile, le chômage, « l’exclusion/participation passive et silencieuse » qu’on nous impose, à laquelle on consent en se croyant libres dans une sorte de « romantisme de l’anti-travail » vidé de tout esprit critique, offensif, radical et autonome, une vie sociale superficielle réduite à une succession de pseudo-concertations toujours inachevées. un « fare-niente » de façade, non-réapropriable, qui nous épuisent définitivement dans le RIEN !

On fini même par aimer bien « crever » jours après jours, besoins après besoins,soumissions après soumissions.

Mais nous, on en est fatiguéEs, surtout nos esprits. Ca nous effraie de penser à la retraite, parce que à cette âge-là on cherche autre chose et il y en a pas. Après avoir travaillé 50 ans ou plus, tu te rends compte (conte ?) que t’as perdu une partie de ta vie à la gagner.en engraissant l’engrenage qui bouge du lundi au vendredi, de 8h à 18h ; l’autre moitié de la vie tu l’as perdue dans un centre commercial ; ce qui reste, en regardant la télé, et bien peu de souvenirs d’une vie pleine. (attention répétition)

Or, si vous voulez nous appeler "vandalEs" ou "fous" après tout ce qui a été dit, c’est bien que vous ne voulez pas même vous aviser de la violence faite quotidiennement contre nous-mêmes, contre vous aussi, celle-là que vous perpétuez avec un zèle si terrifiant ?

Auprès de vous, qui est pire ? ceux qui crâment des agences immobilières, un centre de beauté ? Ou qui reste indifférent ou regarde ailleurs lorsqu’ils détruisent rivieres, campagnes, montagnes, forêts et toutes les espèces indistinctement,chacun de nous compris, ? mènent partout des spéculations immobilières sur les terrains, et une hypohèque de 20 ans (voir à vie) à terme fixe de propriété d’une banque, d’usuriers, ou ce loyer gonflé pour cette maison pourrie, ou cette liposucion, ces seins refaits, ou cette épilation laser qui te rendra « esthétiquement acceptable » dans les « petites boites des faux désirs programmés » , les grands artefacts de cette société puérile.

Combien de fausseté et d’hypocrisie dans cette manière de vivre.

Faites ce que vous voulez, nous on sait ce qu’il faut qu’on fasse.

Nous commençons aussi à comprendre :

ON NE CAUTIONNERA PLUS JAMAIS CA !

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On sort la nuit, le jour aussi parfois, à notre bonne convenance, on fait ce qu’on considère juste et on dort avec un grand sourire sur les lèvres, parce qu’on sait avoir caillassé un moment contre nos chaînes.

Nous avons le verbe cinglant de l’imagination

et vous celui pourri du bois, dans toutes les langues !

« Sinistre rêgne des cochons ! »

Et même si l’on connaît les limites du parcellaire, que nous nous interrogeons sur la portée des actions ponctuelles, on n’attendra pas pour autant "le grand soir", promis par les zélateurs de la passivité car notre vie, elle, n’attend pas. Du moins notre terre et nos montagnes et tout le toutim.

Si vous pensez être pour cette société de capitalisme sauvage, qui fait de l’argent sur le dos des gens, des animaux et des terres, préparez-vous une boîte de prozac format industriel parce qu’existe une dissidence, il existe quand même un sommet de critique, il existe des personnes, des hommes et des femmes qui luttent pour ce qu’ils considèrent juste.

A BAS LA PROPRIETE ! A BAS LE CONSUMERISME !

A BAS LA SOCIETE DU SPECTACLE !

signé : LES VIOLEURS DE LA PROPRIETE

P.S: On est pas « la kale borroka » (en basque "guérilla urbaine à basse intensité") et on ne veut pas non plus lui ressembler.

On est de ceux-celles qui étaient dans la commune de Paris, les révolutionaires de la Russie écrasés par les bolchéviques, les spartakistes allemandEs, ceux-celles de l’insurrection de ’34 en Autriche, les révolutionaires du juillet ’36, les rebelles hongroisES, ceux-celles du mai français de ’68, ceux-celles du ’77 italien, les ouvrierEs qui manifestèrent contre le capitalisme et le stalinisme à Berlin et en Pologne, ceux-celles de l’Internationale situationniste, ceux-celles du MIL, ceux-celles des commandos autonomes anticapitalistes, ceux-celles de la Angry Brigade... Oui ! On reprend notre histoire.

On est des travailleurSEs, chomeurSEs, étudiantEs.

MAIS PAS QUE CELA !

REPANDS LA GRAINE DE LA REVOLTE !

BORDEL : CA VA CHIER !!!

(Des lascars et lascardes motivées)

______________

CONTRE

§§§§

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et les « Potes du moment » :

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'

(Bon, au terme de deux boutanches, on va s'écouter le dernier "MANO SOLO", c'est sûr, contre le bourdon c'est pas le must, encore que...)
par Nosotros.Incontrolados-Les Amis du Négatif à l'O publié dans : LA NIQUE DES BELLES INSOLENCES communauté : les amis du negatif

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