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Le budget confirme le mépris gouvernemental envers les programmes sociauxAnonyme, Friday, March 14, 2008 - 08:52 (Communiqués | Education)
Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)
Montréal, le 14 mars 2008 - L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) constate sans surprise que le gouvernement Charest persiste dans le sous-financement des programmes sociaux, en éducation. Le plus récent budget déposé par le gouvernement libéral confirme l’irresponsabilité du gouvernement qui force les administrations locales à couper dans les ressources et services tout en haussant les frais pour subvenir aux besoins de leurs institutions. Une fois de plus, l’incompétence gouvernementale confirme que c’est par une mobilisation populaire que nous parviendrons à lui faire entendre raison. À ce titre, neuf associations étudiantes, comptant près de 15 000 membres, sont en grève pour obtenir un réinvestissement gouvernemental dans leurs institutions respectives. Alors que le sous-financement du réseau postsecondaire est évalué à plus 750 M, le plus récent budget du gouvernement n’injecte que des sommes dérisoires qui ne pallieront en rien aux insuffisances du système. La ministre préfère favoriser les grandes entreprises en proposant l'abolition progressive de la taxe sur le capital, encourageant ces dernières à se déresponsabiliser socialement. Il y en a plus qu’assez du discours néolibéral qui justifie ses mesures antisociales par la « marge de manœuvre des finances publiques » : le Québec a amplement les fonds nécessaires au financement de programmes sociaux, il suffit de puiser l’argent dans les coffres des grandes entreprises. Ce budget démontre une fois de plus l’inaptitude de la classe politique à résoudre la crise que connaît l’éducation postsecondaire au Québec. Contrairement aux fédérations étudiantes, l'ASSÉ considère que les sommes investies en éducation dans le présent budget sont non seulement dérisoires, mais ne comblent même pas les propres coupures du gouvernement en la matière. Comment se réjouir d'une telle annonce alors qu'un simple budget parait être le point culminant du débat institutionnel sur le sous-financement du réseau postsecondaire? « Une fois de plus, l’inaction du gouvernement nous prouve que c’est seulement en faisant pression sur ce dernier que nous aurons gain de cause. La mobilisation massive demeure notre seule option pour doter le Québec d’une éducation publique, accessible et de qualité » constate Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l’ASSÉ. Depuis le 11 février 2008, des associations étudiantes locales sont en grève illimitée pour dénoncer la situation financière précaire de leur université et demander un réinvestissement massif du gouvernement en éducation. Quatre associations étudiantes de l’UQÀM et cinq de l’Université de Montréal, représentant près de 15 000, ont choisi de se mobiliser pour faire comprendre à leurs administrations respectives que les hausses de frais subies sont inacceptables. De nombreuses actions ont eu lieu cette semaine, dont un blocus du pont de la Concorde le 12 mars, ainsi qu’une manifestation le 13 mars ayant rassemblé plus de mille personnes. Malgré la répression institutionnelle qui s’abat de nouveau sur le mouvement de grève, les étudiants et étudiantes demeurent déterminé-e-s à poursuivre la lutte. Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 36 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux. Associations étudiantes en grève - Association facultaire étudiante des sciences humaines de l'UQÀM (AFESH-UQÀM) Renseignements :
Hubert Gendron-Blais
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