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[Manifestation étudiante nationale] Dans la rue pour un réinvestissement, pas n'importe comment!

Anonyme, Thursday, February 21, 2008 - 10:06

Association pour une Solidarite Syndicale Étudiante

Québec, le 21 février 2008 - L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tient aujourd'hui une manifestation nationale pour le droit à l'éducation. Le syndicat étudiant national somme le gouvernement de réinvestir massivement dans le système d’éducation afin de combler un sous-financement injustifiable aux effets néfastes sur la condition étudiante. L'ASSÉ met activement de l'avant ses revendications pour une éducation gratuite, accessible et de qualité, et ce, malgré l'arrêt de la campagne de grève générale illimitée. 14 associations étudiantes sont en grève pour l'occasion, rassemblant près de 40 000 étudiants et étudiantes de l'ensemble du Québec. Le rassemblement est prévu à 14h30 au pavillon Charles-De-Koninck de l'Université Laval.

Devant l'irresponsabilité gouvernementale en matière de financement de l'éducation postsecondaire, l'ASSÉ considère que la mobilisation massive est le seul moyen d'assurer un véritable accès universel à l'éducation. « Seul un réinvestissement public massif permettra à la société québécoise de se doter d'une éducation publique accessible. Le sous-financement du savoir est une aberration si l'on considère que c'est par l'éducation que l'on peut transformer la société » s'insurge Marie-Eve Ruel, porte-parole de l'ASSÉ. Les étudiants et étudiantes ainsi que la population en général sont invité-e-s à participer à la manifestation.

L'ASSÉ considère que l'accessibilité et la qualité de l'éducation ne sont pas acquises : en ce sens, la hausse des frais de scolarité imposée par le gouvernement libéral demeure une attaque directe envers une éducation déjà mise à mal par des années de sous-financement gouvernemental. Le syndicat étudiant national met non seulement de l'avant le projet social qu’est la gratuité scolaire, mais aussi la nécessité d'une amélioration de la qualité des ressources et services par un réinvestissement public massif libre de l'emprise du privé. Ainsi, la mise en place d’un système de garde public est plus que nécessaire pour permettre une meilleure conciliation études-famille et améliorer les conditions de vie d’un grand nombre de parents aux études.

Réunies en Congrès cette fin de semaine à Gatineau, les associations étudiantes membres de l'ASSÉ ont convenu à contrecœur que la conjoncture politique de même que la mobilisation étudiante et populaire n'étaient pas au rendez-vous : la campagne de grève générale illimitée a ainsi été interrompue. « Devant ce constat amer, nous tenons à faire savoir au gouvernement qu'il est vain de crier victoire : l'ASSÉ se dressera sur son chemin chaque fois que la classe politique et économique accentuera la marchandisation de l'éducation. Nous croyons en l'impératif de s'organiser et lutter pour construire une société solidaire, démocratique, juste et équitable. Nous invitons d'ailleurs l'ensemble des acteurs sociaux à faire de même dans tous les champs de la société. » clame Hubert Gendron-Blais, porte-parole du syndicat étudiant national.

Les vaines tentatives de règlement des frais afférents de la part de la ministre Courchesne ne résolvent en rien le problème criant du sous-financement de l'éducation postsecondaire. Les frais afférents sont illégitimes : seul un réinvestissement public massif est une solution viable en la matière. Nos revendications justes et légitimes sont plus que pertinentes dans le contexte actuel d'affaissement des acquis sociaux. La folie de la privatisation ne semble plus avoir de limite : après l'éducation, la santé se voit aujourd'hui arrimée à une logique marchande par le déplorable rapport Castonguay. Il est plus que temps que les forces progressistes s'imposent et revendiquent une transformation générale et profonde de notre société à la dérive.

Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications (514) 835-2444
Porte-parole : Marie-Eve Ruel et Hubert Gendron-Blais
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

Conseil Exécutif
Site Internet de l'ASSÉ
www.asse-solidarite.qc.ca
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Subject: 
belle utopie mais où prendre l'argent?
Author: 
stirnerfreuk
Date: 
Sat, 2008-02-23 22:06

Je suis un ancien étudiant qui s'est grandement impliqué dans les mouvements étudiants afin de défendre l'accessibilité aux études supérieures et la démocratisation du savoir. J'ai longtemps cru que la gratuité scolaire était le but à atteindre. J'ai même participé à plusieurs bed-ins à l'université, au planG, assister à plusieurs conférences portant sur le rôle de l'université et de L'éducation dans la société. Après tous les combats que j'ai menés, les expériences que j'ai vécu, les trucs que j'ai lu, les gens compétents que J'ai entendu je me demande comment accéder à la gratuité scolaire dans le contexte social actuel? Je cite l'assé: " Le syndicat étudiant national met non seulement de l'avant le projet social qu’est la gratuité scolaire, mais aussi la nécessité d'une amélioration de la qualité des ressources et services par un réinvestissement public massif libre de l'emprise du privé. "
C'est bien beau en théorie , mais en pratique, dans une société capitaliste orientée vers la productivité et l'efficacité, comment peut-on espérer en arriver là? Je suis aussi un idéaliste mais avec le temps, j'ai ausssi appris à^être réaliste. Je voudrais bien vivre dans une société libertaire, où les principes d'égalité, de liberté et d'autonomie sont mis de l'avant mais pour l'instant ce n'est pas le cas alors, dans la conjecture actuelle comment en arriver à imaginer un réinvestissement massif du public, sans intervention du privé et sans qu'aucun étudiant accepte de payer... Qui payera alors? Toute la société sauf ceux qui étudient?`Toute la société devrait payer pour ceux qui désirent faire des études post-secondaires? Ceux qui ont choisi de faire des dep justement pour ne pas s'endetter pendant des années devraient assumer les coûts de ceux qui décident d'étudier plus longtemps? La gratuité scolaire comporte des coûts. Nous ne vivons malheureusement pas dans un rêve où les choses que l'on veut peuvent se réaliser sans payer un certain prix. Le capitalisme ça vous dit quelque chose? Le néo-libéralisme, la mondialisation, etc? Je suis 100% contre toute cette merde et je serai au front le jour où des mouvements, autres que réformiste prôneront quelque chose de plus radical comme changement. Ce que vous demandez actuellement c'est que le système actuel reste le même mais que vous deveniez des privilégiés de ce système, des opportunistes, des gens qui auront le beau rôle,étudier dans de bonnes conditions., sans payer...Vous demandez au gouvernement de rendre votre éducation gratuite tandis que vous acceptez de payer des fraIS à des compagnies de crédits, des forfaits de cellulaires, des voitures de l'années, etc. C'est triste mais nous vivons dans une société capitaliste et L'éducation n'est qu'une donnée du système, qu'une facette à la machine. Je ne suis pas désillusionné mais réaliste. Je dis qu'il faUT changer les mentalités, renverser l'ordre établi, pas proposer au pouvoir d'accomoder une clique, une élite d'intellectuels, une classe de gens privilégiés qui ne paieront pas pour avoir ce qu'ils veulent et qui vont refiler la facture à d'autres instances. Car on s'entend quelqu'un doit payer mais qui. Vous allez me dire que le système de santé est bien gratuit lui. Oui ok, mais voyez-vous où ça mène, c'est un des pires systèmes de santé. Nous réinvestissons des sommes masives de facon récurrente et ça ne donne rien. entk. voilà mes questionnements.

Annie Hill


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