À Barcelone, samedi 26 janvier 2008

Nous venons des mouvements sociaux des contrées de la Catalogne et d'autres lieux des Pays Catalans, pour rencontrer pendant ce premier Forum Social Catalan, en faisant attention à la convocation du Jour d'Action Globale, accordée au Forum Social Mondial de Nairobi. Nous sommes plusieurs et pluraux, mais nous partageons les valeurs et objectifs reflétés à la carte du Forum Social Mondial et à la carte de l'Assemblée de Mouvements Sociaux de Portoalegre.

Nous vivons plongés en un modèle de vie injuste, impossible de maintenir et indésirable. Le système patriarcal et capitaliste, basé sur une croissance irrationnelle, ne tient pas compte de ce que les recours de la planète sont limités. Le système économique actuel est, donc, responsable du chaos écologique de la planète et de notre exploitation sans précédent.

Nous faisons sauter un pays où la pauvreté, la spéculation et la précarité disparaîtront de nos vies. Nous exigeons le maintien et amélioration des pensions publiques. Nous luttons pour que le droit à des entrées qu'ils permettront de vivre, à une occupation stable et à un salaire digne ce soient une réalité et de non simples déclarations des gouvernements de tour. Nous nous opposons aux licenciements et aux fermetures et délocalisations d'entreprises, qui détruisent le tissu productif catalan.

Nous faisons sauter un pays où les femmes pourront être libres et égales. Nous dénonçons et nous rejetons la violence machiste. Nous donnons du support la campagne du mouvement féministe pour le droit à l'avortement libre et gratuit et nous exigeons qu'il cesse la fustigation et la criminalisation des femmes qui ont avorté.

Nous voulons construire une société non patriarcale, sans discriminations et où tout le monde puisse développer librement sa sexualité.

Nous sommes contre la privatisation des services publics. Nous réclamons quelques services basiques, comme ce sont le transport, l'eau et l'énergie, publics et de qualité. Nous nous opposons à la récente loi de réforme de l'Institut Catalan de la Santé et à l'annoncée Loi de l'Éducation de la Catalogne, puisque elles ouvrent les portes à la privatisation des réseaux publics de la santé et de l'enseignement. Nous donnions du support à la campagne à la décharge de l'enseignement public, gratuit, coeducatif, laïque et de qualité, qui commence avec la grève du 14 février.

Nous faisons sauter une société qui respectera les droits de l'enfance, et un système éducatif qui les stimulera à construire une réalité où la liberté et la fraternité seront les valeurs principales. Nous défendions les droits des handicapés et nous réclamions des politiques qui empêcheront n'importe quelle discrimination et facilitent sa pleine intégration.

Nous refusons le modèle de ville vitrine qu'on nous essaye d'imposer, au profit d'une minorité spéculateur, et nous des villages et des villes défendons qu'il garantisse le bien-être de ses habitants, et le droit à un logement digne et a portée. Nous rejetons le Plaine National du Logement, pour ne pas être une solution au problème. Nous nous opposions à la privatisation des espaces publics et nous donnions du support à l'occupation de logements et locaux vides. Nous luttons pour que nos villages et villes soient de l'espace de droits et libertés et nous exigeons la dérogation des ordonnances du civisme.

La guerre est la conséquence la plus dure de l'impérialisme et des politiques néolibérales. La guerre de l'Irak, l'Afghanistan et le Liban, l'occupation de la Palestine, les guerres de l'Afrique, entre d'autres, continuent à être le majeur drame de l'humanité. Nous fassions sauter une Catalogne qui refusera la guerre et qui lutte pour arriver à une paix juste dans tous les conflits de guerre actuels. L'abolition de la dette extérieure, l'interdiction d'exporter des armes et l'aide internationale non conditionnée, ce sont des éléments qui, sans doute, contribueront à finir avec les guerres et la faim au monde.

Nous rejetons les successives réductions des impôts aux entreprises et rentes du capital qu'elles chargent le poids fiscal sur la consommation et rentes du travail et nous défendons les impôts directs qui tomberont sur les plus riches. Nous dénonçons aussi la cachette que sur le système d'imposition et l'humanité supposent les paradis fiscaux.

Nous luttons contre le racisme et le xanthène. Nous défendons les droits des immigrants, le droit à la libre circulation et à la citoyenneté de résidence. Nous nous opposons à l'expulsion d'immigrants et aux centres d'internement, et aussi à la criminalisation des personnes pour motif de son origine.

En grande partie, notre modèle de vie se base sur l'exploitation des recours énergétiques fossiles et finis comme le pétrole, le gaz, le charbon et l'uranium, que sont et ils seront en déclivité. Tard ou de bonne heure, nous devrons donc, apprendre à vivre avec une nouvelle culture de l'énergie, parce que toute la technologie du monde ne pourra pas réussir à ce que nous continuions à vivre comme si nous avions trois planètes.

Nous voulons assurer l'avenir de l'agriculture, libre de transgéniques et qui garantisse notre souveraineté alimentaire, en face des multinationales, qui contrôlent la production, distribution et vente de la plupart des aliments que nous consumons. Nous rejetons les politiques qui favorisent les agrocombustibles, à cause de ses effets négatifs sur des millions de personnes, puisque ils réduisent et ils renchérissent les aliments basiques.

Nous rejetons le découpage des libertés et la violation des droits humains que, avec le prétexte de la lutte contre le terrorisme, nous subissons. Nous réclamons la dérogation de la Loi de partis politiques. Nous dénonçons la répression et criminalisation des mouvements sociaux qui s'opposent aux politiques néolibérales, qui les mois derniers ont subi spécialement les travailleurs en lutte, le mouvement squatter et les activistes contre la monarchie.

Nous voulons qu'on respecte le droit des Pays Catalans et du reste de peuples du monde à exercer le droit démocratique à l'autodétermination.

Nous rejetons le modèle de construction Européen et nous dénonçons que l'Accord de Lisbonne impose, de forme antidémocratique, les mêmes politiques néolibérales refusées par beaucoup de citoyens et des citoyennes dans les référendums qui ont été célébrés sur le projet de Constitution Européenne.

Nous luttons contre un système économique basé sur l'exploitation qui nous condamne à la précarité. Nous voulons arrêter de vivre exploités par un système dont il semble qu'il n'a pas de faces, mais qui nous savons clairement que n'est pas du produit d'une main invisible.

Nous devons casser le consentement néolibéral de la classe politique, des pouvoirs économiques et des grands moyens de communication, qui essayent d'imposer une pensée unique, qui défend l'inévitabilité du système actuel et refuse qu'autre monde est possible.

Depuis l'Assemblée de Mouvements Sociaux catalans, nous crions à donner du support aux journées de lutte convoquées internationalement :

8 de mars - Jour de la Femme

15 mars -, Maintenant comme il y a 5 ans.... PAS à la guerre !

1 mai - Pour les droits sociaux et de travail et contre la précarité

Nous faisons aussi un appel à annoncer activement à toutes les campagnes et mobilisations, que, fruit des travaux et des débats développés au Forum Social Catalan, apparaissent à l'agenda des mouvements sociaux.

(En suspens d'attacher le listage d'actions approuvées)

[ EDIT (Mic pour le CMAQ)
* retiré le doublon du titre et du premier paragraphe
(il est écrit en lettres rouges: Ne répétez pas la Brève introduction, car elle sera aussi dans la version complète de votre envoi.)
* mis dans Communiqués
* ajouté le sujet: Forum social ]