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L’ASPAN: Le cauchemar de la souveraineté mexicaine.Anonyme, Friday, January 18, 2008 - 11:06
CIPO-RFM
L’Alliance pour la Sécurité et Prospérité de l’Amérique du Nord (ASPAN) est la prolongacion du TLCAN et a pour objectif d’améliorer la sécurité régionale entre le Canada, les Etats Unis et le Mexique pour les 30 entreprises les plus grandes et leures marionettes (les gouvernements). Ses 2 agendas sont la prospérité et la sécurité. L’ASPAN: Le cauchemar de la souveraineté mexicaine. L’Alliance pour la Sécurité et Prospérité de l’Amérique du Nord (ASPAN) est la prolongacion du TLCAN et a pour objectif d’améliorer la sécurité régionale entre le Canada, les Etats Unis et le Mexique pour les 30 entreprises les plus grandes et leures marionettes (les gouvernements). Ses 2 agendas sont la prospérité et la sécurité. L’agenda de la prospérité suit la même logique que celle du TLCAN : développer la privatisation des ressources énergétiques et naturelles comme la distribution énergétique transfrontalière vers les Etats Unis, développer les biotechnologies agricoles (comme le maïs et le haricot transgéniques), continuer de modifier la loi pour le bienêtre des riches (souvenons-nous de la modification en 1992 de l’art.27 concernant les terres collectives et communales, dans l’intention de stimuler la compétitivité et d’en accroître le commerce). Tout ceci affecte les droits du travail et tout particulièrement dans le secteurs des maquiladoras (usines de textile et d’automobiles où la majorité des ouvrièr-e-s sont des femmes, comme il y en a à Ciudad Juarez par exemple) ; créant des emplois qui ne profitent guère aux gens, si ce n’est au 30 entreprises les plus grandes qui poussent ce projet, et dont les 30 dirigeant-e-s ont donc formé le Conseil Nordaméricain de la Compétitivité. Ceci afin d’integrer le secteur privé dans les négociations à huis clos et de construir un bloc économique en Amérique du Nord pour faire face à l’Union Européenne et à la Chine. Aucun secteur de la classe ouvrière, des organisations de droits humains, des organisations indigènes, du secteur publique, d’étudiants, des organisations de femmes ne font partie de ce processus de négociations ; eILeS sont, en bref, en train de nous vendre bien bon marché la souveraineté aux gringos. Si toutefois vous ne me crussiez, regardons donc de plus près les objectifs de l’agenda de sécurité de l’ASPAN. Aux Etats Unis ,depuis le 11 septembre, les attaques servent de prétexte aux dirigeants militaires et économiques du gringoland pour justifier le nouvel agenda militaire , et ceci au nom de la Sécurité Nationale. Cette sécurité s’est étendue vers d’autres pays ,comme l’Iraque ou l’Afghanistan, pour s’emparer de leures ressources énergétiques. Cette même logique s’est mise en place ici au Mexique sous prétexte de mener un guerre contre le narcotrafique et de s´curiser ses frontières. Mais au-delà de la théorie de ces intellectuel-le-s et démagogues de droite se cache le concepte de guerre sale qui tacha de sang le Mexique et toute l’Amérique Latine avec l’Ecole des Amériques pendant les années septantes. D’abords le commandemant des opérations militaires pour défendre les infrastructures économiques en territoire mexicain, particulièrement celles de la PEMEX et de la Comission Fédérale d’Electricité, va se trouver à la Maison Blanche et au Pentagon. Cette militarisation prolonge l’ASPAN au travers du Plan México qui ne fait qu’un avec le Plan-Puebla-Panama et le Plan Colombie et consiste en une aide militaire de 1400 millions de dollars pour le Mexique répartis sur les trois prochaines années ; la donation de 7 hélicoptères tout équipés ( pour le transport de troupes, entre autres) ; l’augmentation de ressources pour le développement de centrales d’intelligence, l’entraînement de l’armée mexicaine par des troupes spéciales ; le renforcement des systèmes de télécommunication ; l’échange d’information militaire et sécuritaire, de technologies pour l’espionage et la surveillance comme les écoutes téléphoniques et les radars pour suivre à la trace les colis de trafiquants (et dénicher les bases de guerriller@s). En troisième lieu, la militarisation des frontières fera augmenter le nombre d’immigré-e-s à la recherche de travail aux Etats Unis qui mourront lors du trajet, et facilitera en même temps le voyage des entrepreneu-r/se-s, étant aussi appliquée au voyage aérien. Ces deux agendas vont affecter la protestation sociale, les conditions sociales allant s’éguiser et les contradictions entre les riches et les pauvres allant s’augmenter, le mouvement social se radicalisera se qui entraînera l’augmentation de sa criminalisation et ravivra la chasse aux sorcières tant pour le mouvement armée que pour le mouvement pacifique, chasse qui se poursuit contre l’EZLN au Chiapas, contre l’APPO à Oaxaca ou contre l’FDTP à Atenco. Les puissant-e-s ne craignent qu’une seule chose : l’union des forces qui veulent un Mexique meilleur pour ceux et celles d’en bas, au travers d’une expropriation des richesses que nos mains ont créées mais qu’eILeS défendent avec leures armées et polices. Comme le dit Praxedis Guerrero : « Mieux vaut mourir libre que de vivre en esclave ». Voilà pourquoi il n’y a pas de temps à perdre et qu’il nous faut s’organiser en bas et à gauche, en évitant le piège de la particratie, vue que les électins ne font que légitimer un système de tromerie et de pillage. Il ne nous reste qu’à reprendre la tradition rebelle de nos grand-parents indigènes et de semer la subversion partout pour nous réapproprier ce qui est nôtre. Le terrain est fertil, il n’y a qu’à y semer les idées et à le labourer pour les génératiojns futures. Pour en parler, contactez la maison communautaire du CIPO-RFM,
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