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Hector Llaitul Carrillanca, prisonnier politique Mapuche met fin à 81 jours de grève de la faimAnonyme, Wednesday, January 2, 2008 - 01:29
CAPMA (collectif pour l'autonomie du peuple Mapuche)
"J’informe que l’absence de réponse du gouvernement n’est pas pour nous une déroute, si non qu’une véritable déclaration de guerre contre le mouvement mapuche, parce que pour notre peuple il est clair que l’état chilien est un état fasciste et terroriste, face à cette situation, la seule chose qui nous reste est de continuer à lutter". Hector Llaitul Carrillanca, prisonnier politique Aujourd’hui dimanche 30 décembre, sans autre alternative que mourir, je mets fin à la grève de la faim que nous avons commencé le 10 octobre de cette année, durant laquelle je n’ai ingéré aucun aliment pendant 81 jours et qui m’a fait perdre 26 kilos sans parler d’autres possibles séquelles physiques. Que j’assume cette décision à la demande de mes plus proches parents et de ceux que j’aime, de mon organisation et de mon lonko, qui ont été à la tête d’importants processus de lutte pour protéger ma santé en vue des exigences futures. Que le gouvernement a omis de prendre en considération notre cause, nos demandes, bien que nous ayons maintenu la plus longue grève de la faim de l´histoire du chili. J’informe que l’absence de réponse du gouvernement n’est pas pour nous une déroute, si non qu’une véritable déclaration de guerre contre le mouvement mapuche, parce que pour notre peuple il est clair que l’état chilien est un état fasciste et terroriste, face à cette situation, la seule chose qui nous reste est de continuer à lutter. Dans toutes les parties du monde doit se savoir que l’état chilien agit avec cruauté contre la nation mapuche et que son unique volonté politique a été de réprimer et fragiliser tous nos droits territoriaux politiques et humains. Qu’au chili existent des prisonniers politiques mapuche et que dans les prisons chiliennes ils sont torturés et que sont violés leurs droits les plus fondamentaux. Que l’état chilien maintient en état de siège les communautés mapuche et les réprime constamment. Que l’état chilien appuie et arme des groupes para militaires liés à la droite fasciste chilienne aux latifundistes et aux entreprises forestières qui agissent impunément contre le peuple mapuche. Que le gouvernement doit savoir que tant qu’il y aura des prisonniers politiques mapuche, il y aura des grèves et des mobilisations permanentes dans les prisons chiliennes. Nous utiliserons la prison politique comme une tranchée de plus dans la lutte pour la libération nationale mapuche. Que je réitère mon inconditionnel appuie politique et humain à ma sœur Patricia Troncoso Robles et à sa décision de continuer jusqu'à d’ultimes conséquences. A partir de là je rends responsable le gouvernement chilien et sa présidente Michèle Bachelet en cas de fin tragique. Finalement je valorise et salut tous mes frères et mes soeurs qui dans différents endroits continuent à se mobiliser et lutter pour les demandes politique énoncées durant cette grève de la faim. Il ne doivent pas s’arrêter de lutter. Continuons à nous préparer pour de plus grands défis, qui sûrement sont à venir parce que les injustices génèrent seulement plus de luttes et de résistances. WEUWAIÑ PU PEÑI, PU LAMNIEN! ¡MARICHIWEU! Depuis la prison d’Angol source en espagnol :
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