|
10 ans après: ON A ENCORE FAIM!!!Anonyme, Wednesday, November 28, 2007 - 17:54 Il y a 10 ans, un commando-bouffe frappait au chic restaurant Le Montréal de l'hôtel Queen-Elizabeth pour réquisitionner un buffet que se sont partagé plus de 100 personnes venues appuyer l'action. En décembre 1997, plus de 800 000 personnes survivaient de l'aide sociale et les banques alimentaires débordaient. C'est pour dénoncer cette situation et dégonfler l'opération bonne conscience des guignolées que le comité des sans emploi Montréel-centre avait organisé cette action. 10 ans après: ON A ENCORE FAIM, Aujourd'hui,10 ans plus tard, le problème de la faim ne s'est pas amélioré: -275 000 familles par mois on recours aux banques alimentaires dont le tiers sont des familles monoparentales(à Montréal, 84% de ces familles sont dirigées par des femmes!); -3 millions de paniers de nourriture sont distribués et 16 millions de repas sont servis annuellement par 971 groupes communautaires; -52% des personnes qui ont recours aux banques alimentaires sont des personnes assistées sociales, 13% travaillent à bas salaires et 4,5% sont auchômage. Ces chiffres proviennent de l'Association Québecoise des Banques Alimentaires et des Moissons(AQBAM) et de Statistique Canada. La faim est l'un des pires symptômes de la pauvreté que génère le système capitaliste, un système qui produit des inégalités sociales et économiques qui sont d'ailleurs nécéssaires à sa survie. Les élites politiques et économiques nous font la morale à l'effet qu'il faut créer la richesse avant de la répartir en plus de nous dire nous ne travaillons pas assez... Mais rien n'est plus faut! On travaille comme des forcenéEs et on a toujours faim! Ceux et celles qui travaillent aujourd'hui sont plus pauvres qu'en 1997... Mais depuis 10 ans, la richesse a considérablement augmenté pour le «club des profiteurs» des 5% des personnes les plus riches. Leur part de la richesse globale est passée de 21% en 1992 à 25% en 2004. Pendant qu'ils organisent des guignolées, les riches et les possédants mangent des repas gastronomiques dans les plus grands restaurants du monde. Le comité des sans emploi, bien qu'il reconnaisse l'important travail qu'accomplissent les centaines d'organismes communautaires qui distribuent de l'aide alimentaire, refuse d'accepter la charité comme une solution valable au problème de la faim. Cette charité, qui est littéralement érigée en système, ne fait qu'éteindre les feux, en plus de donner bonne conscience aux plus riches. Nous refusons d'accepter que des centaines de milliers de personnes crèvent de faim pendant que d'autres se bourrent la panse à en exploser! ALLONS CHERCHER D'LA BOUFFE LÀ OÙ IL Y EN A!
Comité des sans-emploi
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|