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RÉPAC 03-12: Journée d’action pour l’augmentation du salaire minimumAnonyme, Wednesday, November 28, 2007 - 11:01 Non à des salaires de misère, À Québec, le mercredi 28 novembre 2007 – Le RÉPAC tenait hier une journée d’action de sensibilisation dans le cadre d’une campagne nationale visant l’augmentation du salaire minimum. À cette occasion, un groupe de militants ont effectué un magasinage bien particulier en rendant visite à des magasins à grande surface bien connus pour appliquer à la lettre le principe voulant que «le salaire le plus bas fait loi». Les militants appuyaient la revendication du Front de défense des non syndiquéEs, une coalition de 30 syndicats et groupes communautaires, qui revendique un salaire minimum à 10,16 $ alors qu’il est actuellement établi à 8$ de l’heure. Une journée d’actions dans des magasins à grande surface La tournée des magasins à grande surface visait à rendre visible une forme de pauvreté malheureusement trop souvent invisible : celle des travailleurs et travailleuses à faibles revenus. Plusieurs des magasins visités sont bien connus pour leurs politiques salariales douteuses où «le salaire le plus bas fait loi». Alors que se déroulent déjà les achats en vue de Noël, cette action visait à sensibiliser la population et plus particulièrement les consommateurs de ces magasins à la réalité vécue par les travailleurs et travailleuses rémunérés au salaire minimum. L’accueil réservé par les gérants de ces magasins se situe en droite ligne avec les positions habituellement tenues par les représentants de ces entreprises. Selon Richard Fecteau, du RÉPAC, «cet accueil très froid des employeurs contraste énormément avec la réception des consommateurs qui ne se sont pas fait prier pour signer notre pétition. Il reste maintenant à voir si le gouvernement sera représentatif du point de vue de la population québécoise qui sait très bien qu’il est impossible de joindre les deux bouts à 8 $ de l’heure.» Parce qu’à 8$ de l’heure, on ne va pas très loin... Rappelons-le, le niveau actuel du salaire minimum est largement insuffisant pour permettre de sortir de la pauvreté. Si on se fie au seuil de faible revenu de Statistique Canada, il faut travailler 51 heures par semaine pour y parvenir au salaire minimum. Selon France Labrie, de la JOC, «il est indécent de constater qu’une personne qui travaille à temps plein demeure dans la pauvreté, au Québec, en 2007. Malgré ce qu’en diront les représentants des entreprises concernées, il est plus que temps que le Québec procède à une augmentation rapide du salaire minimum. En ce sens, il devrait suivre l’exemple de l’Ontario qui fera porter son salaire minimum à 10,25 $ d’ici 2010.»
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