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Insalubrité : le RCLALQ invite les arrondissements et la ministre Normandeau à emboîter le pasAnonyme, Tuesday, November 27, 2007 - 18:15
RCLALQ
Montréal, le 27 novembre 2007. C’est en lui offrant toute sa collaboration que le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) accueille la formation de l’équipe spéciale d’inspecteurs-trices par l’administration centrale de la Ville de Montréal. «Dès 2003, lors du processus d’adoption du nouveau code du logement, on craignait une mauvaise application de celui-ci», précise André Trépanier, responsable des dossiers politiques du RCLALQ. Maintenant qu’ils sont libérés des cas les plus lourds, les arrondissements n’ont plus d’excuse pour assumer leurs responsabilités d’application régulière du Règlement sur l’entretien et la salubrité des logements. «À l’instar du déneigement ou de la collecte des ordures qu’ils doivent assumer, les arrondissements ne peuvent tolérer que certains propriétaires laissent dégrader des immeubles au dépens du confort, de la santé et de la sécurité de leurs citoyen-ne-s», souligne le porte-parole du RCLALQ. Malheureusement, quatre ans après l’entrée en vigueur du nouveau Code du logement, son application demeure inégale d’un arrondissement à l’autre. Cette question doit demeurer à l’écart des considérations partisanes. Tout en suivant la mise en œuvre du plan d’actions de la Ville, le RCLALQ verra à la réalisation de l’ensemble des 16 recommandations données en novembre 2006 par la Commission de la mise en valeur du territoire, notamment celles concernant le relogement de locataires de logements insalubres, le rattachement des infractions aux immeubles en cas de vente, l’accès au rapport d’inspection pour les locataires et la dotation suffisante du fonds d’interventions pour faire les travaux en lieu et place d’un propriétaire récalcitrant. En outre, dans sa stratégie de mise au pas de ces propriétaires récalcitrants, la ville doit viser à soutenir les locataires dans la transformation de leur taudis en logement social, avec l’aide des groupes de ressources techniques. Pour conclure, le RCLALQ presse la ministre des Affaires municipales et des Régions, Madame Nathalie Normandeau de corriger le travail de la Régie du logement. «Il est injuste que des locataires vivant de graves problèmes de logement doivent attendre plus que la durée du bail pour obtenir une audience à la Régie du logement», s’indigne M. Trépanier du RCLALQ. Elle est également invitée à s’assurer que les locataires de villes comme Laval, Granby, Valleyfield ou Beauharnois, pour en nommer quelques unes puissent obtenir des recours à l’aide d’un code provincial du logement. |
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