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Nouvelle action répressive du gouvernement de Oaxaca [16 juillet 2007]

Anonyme, Wednesday, July 18, 2007 - 00:52

Sergio de Castro Sanchez

L'attaque violente, produit d'un plan parfaitement calculé par le Gouvernement de Oaxaca, s'est produite dans un contexte de protestations de caractère complètement pacifique et de fête. Un mort, des dizaines de blessés et de prisonniers, le solde d'une action qui démontre à nouveau non seulement le manque de légitimité d'Ulises Ruiz, mais aussi sa maladroite façon de faire de la politique qui n'est pas très éloignée de beaucoup de celle des états fascistes.

SERGIO DE CASTRO SANCHEZ
Traduit par Olivier Dubois

A peine quelques jours après que le gouvernement de Oaxaca ait crié à tout vent que le conflit social dans l'état était résolu, différents corps policiers en collaboration avec les forces militaires ont de nouveau montré quel est le véritable visage qui se dissimule derrière ce qu'ulises Ruiz et ses acolytes appellent démocratie et état de droit. Une violence inouïe apparemment nécessaire devant le danger que suppose un peuple qui, alors qu'on s'évertue à le relationner et à le mettre en rapport avec des groupes de guerillas très opportunement apparus en scène, utilise la danse et la musique traditionnelles comme forme de protestation face à l'utilisation de la violence qui, engrangé dans la génétique politique du PRI, est le seul argument et la seule forme de "légitimité" qu'ils sont capables de comprendre.

Déjà la APPO avait annoncé la possibilité qu'Ulises Ruiz fasse de nouveau usage de ses "arguments" politiques vu le niveau de pression que suppose tout un peuple levé contre la marchandisation de la Guelaguetza, symbole d'une culture dont les formes d'organisation politique sont basées en un système de valeurs cimenté dans l'appui mutuel, supposent un danger pour l'autoritarisme de la droite mexicaine. Mais personne ne pouvait imaginer une action aussi violente et planifié comme celle qui a eue lieu le 16 juillet 2007. Une date de plus à ajouter à la liste des tristes efemérides qui font maintenant partie de l'histoire criminelle de Oaxaca et du Mexique.

Quand est tombée la nuit à Oaxaca, les rapports parlaient du décès de Raymundo Torres et que Emeterio Merino Cruz se retrouve dans un état grave, quoiqu'au début on parlait aussi de son possible décès. Alors que les premières nouvelles élevaient à sept le nombres de prisonniers, ce chiffre s'est actuellement élevé à 40, alors que d'autres parlent de plus de 60 desquels seulement 14 ont été présentés, la majorité blessés incluant certains par armes à feu. Les autres sont toujours disparus. Des journalistes peu susceptibles d'être accusés d'être complices du mouvement, ont aussi été attaqués par les policier. L'opération continue dans les rues. Selon les dernières nouvelles, déjà trois hélicoptères de la Police Fédérale Préventive sont arrivés à l'aéroport d'Oaxaca. Et, selon des informations de membres de l'APPO, on craint que les détentions sélectives se poursuivront toute la nuit et dans les jours successifs. Tout indique que tout cela n'est rien de moins que le début d'une "chasse" semblable à à celle qui a été mise en oeuvre par le Gouvernement de Oaxaca après le 25 novembre.

Tout a commencé avec une marche depuis le Zocalo (centre) jusqu'à l'Auditorium de la Guelaguetza afin de célébrer la Guelaguetza Populaire, alternative à l'officielle parce que convertit en un spectacle pour touristes qui s'attaque directement à la dignité des peuples indigènes oaxaqueños. Ceux-ci étant transformés en marchandise avec laquelle attirer du tourisme, source de recettes de l'élite patronale de Oaxaca. Le contingent a été cité à 8 h du matin dans le Zocalo métropolitain et, jusqu'au moment de l'agression policière, le déroulement de la marche était le même que celui de la calenda de la veille à laquelle avaient pris part des milliers de oaxaqueños comme forme de protestation contre Ulises Ruiz et son gouvernement, c'est-à-dire avec musique et danses traditionnelles.

Les marcheurs, en arrivant dans les immédiations de l'auditoire, ont essayés de dialoguer avec les forces policières afin qu'ils leur laissent entrer, de manière pacifique, dans l'auditoire de la Guelaguetza. Face aux refus de ceux-ci, il a été décidé d'effectuer l'acte au croisement de l'avenue Venus avec Ninos Heroes. D'autres médias, traditionnellement en querelles avec la vérité, en sont arrivés à déclarer que l'entrée s'est produite de manière violente, ce qui a obligé à la police d'intervenir. Toutefois ce qui est certain est que, sans aucun type de provocation de la part des manifestants, autour de 11:30 les différents corps policiers ont commencés à lancer des pierres et des gaz lacrymogènes contre la multitude. Un des lieux duquels ils attendaient le moment d'entrer en action était l'Hôtel del Fortin, un des plus touristiques et et des plus chers de Oaxaca. Certains des personnes présentes, qui n'attendaient pas une telle agression, ont commencé à lancer des pierres aux policiers dans un acte de légitime défense difficilement critiquable. Devant la situation de vulnérabilité d'une multitude intégrée par des personnes agés et des enfants qui étaient seulement préparée à un évènement festif, et devant un scénario dans lequel était sérieusement mis en danger la vie des participants, la mise en place de barricades a été improvisé. C'est à ce moment où divers véhicules ont été incendiés afin de compliquer l'action répressive de la police. Certains des participants furent toutefois entourés et ont souffert la violence planifié typique de leur façon de comprendre comment on résout les conflits sociaux.

Le but de l'attaque policière n'a pas été celui de dispersé le contingent, mais celui de donner un nouveau coup represseur au mouvement populaire, il est clair dans les faits que quand les gens ont commencé à se disperser, la police a poursuivie les participants avec violence. Ceci est le cas, par exemple, de l'intégrante de Voix Oaxaqueñas Construisant l'Autonomie et la Liberté (VOCAL) Silvia Gabriela Hernández qui, suivie insistamment par la police jusqu'à un lieu éloigné de la confrontation, a été saisie alors qu'elle se préparait à abandonner le lieu en autobus.

Selon des témoins oculaires, les agressions ont continué pendant le transfert des prisonniers avec la violence caractéristique traditionnelle de la police mexicaine, ce qui, uni au fait que la majorité sont encore disparue et qu'il est traditionnel de nier l'attention médicale aux blessés, fait craindre pour l'intégrité physique de ceux qui à ce moment peuvent être qualifiés de kidnappés par le gouvernement.

Alors que quelques chefs d'entreprise touristiques oaxaqueños, complices non pour la première fois, de l'agression, demandent qu'on fasse justice et annoncent même qu'ils se transfèreront à la capital mexicaine pour exiger à Felipe Calderón que soit restitué la paix sociale et que soit punit ceux qu'ils qualifient de "coupables" de la confrontation, les femmes détenus hier commencent à dénoncer avoir souffert de harcèlement sexuel de la part des "forces de l'ordre".

Non seulement l'infamie morale du gouvernement oaxaqueño, mais aussi sa maladresse stratégique restent de nouveau à découvert. Les touristes recommencent à annulés leurs réservations et assurément ne croiront plus aux déclarations qui décrivent la situation de Oaxaca comme une de tranquillité. La célébration de la Guelaguetza gouvernementale est prévue pour le 23 juillet. Il ne faut pas prévoir une assistance massive à un évènement que le mouvement social continue d'appeler à boycotter. Il est très probable que la violence et la répression seront à nouveau la réponse du Gouvernement face aux demandes de justice du peuple oaxaqueño.

Liga Mexicana por la Defensa de los Derechos Humanos
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2007-07-16-Oaxaca.jpg0 bytes


Subject: 
Message en français de la LMDDH
Author: 
Michael Lessard...
Date: 
Thu, 2007-07-19 12:44

Liga Mexicana por la Defensa de los Derechos Humanos
Av. Azcapotzalco No. 275. Col. Clavería. C. P. 02090, México D. F.
Tel. 53 99 05 92. Fax: 53 99 13 36.
www.espora.org/limeddh
- lime...@prodigy.net.mx - enla...@gmail.com

ACTION URGENTE: Violente répression contre le mouvement populaire à Oaxaca, 1 mort à confirmer, 62 détenus, des dizaines de blessés et intoxiqués et un avocat du Comité 25 novembre blessé.
México, Distrito Federal le 17 Juillet 2007.

La Ligue Mexicaine pour la Défense des Droits Humains (LIMEDDH), l’Association des Familiers de détenus Disparus et Victimes de Violations des Droits Humains au Mexique (AFADEM-FEDEFAM), la Fondation Diego Lucero, le Comité de Droits Humains de las Huastecas y Sierra Oriental (CODHSSO), l’Association des Droits Humains de l’Etat de Mexico (ADHEM), la Commission Magistérielle des Droits Humains (COMADH), le Comité Cerezo, le Centre des Droits Humains et Conseils au Peuples Indigènes (CEDAPHI), L’Association Mexicaine de Conseillers en Droits Humains (AMADH), l’Association Nationale d’Avocats Démocratiques (ANAD), le Centre National de Communication Social (CENCOS), avec l’appui des organisations qui souscrivent, avec comme domicile pour recevoir les communications à Avenida Azcapotzalco No. 275, Colonia Clavería, Delegación Azcapotzalco, C.P. 02090, México, D. F., avec numéro de téléphone: (0052155) 53990592 et Fax: (0052155) 55991336, enla...@gmail.com, sollicite votre intervention urgente face a la violente répression contre le mouvement populaire à Oaxaca, 1 mort, 62 détenus, des dizaines de blessés et intoxiqués et un avocat du Comité 25 novembre blessé.

FAITS
Lundi 16 juillet ("Lundi du Cerro »), afin de continuer la tradition culturelle des fêtes annuelles de la Guelaguetza (qui se fête depuis plusieurs décennies) des dizaines de milliers de personnes ont formés un contingent du peuple, en massive manifestation qui s’est dirigé vers l’auditorium ouvert de la Guelaguetza ; pourtant en arrivant, l’avancée du contingent de la manifestation pacifique s’est trouvée face a des polices de différentes corporations qui, sous ordres du gouverneur et du président de la République, avaient bloqué le Cerro del Fortín afin d’empêcher que se réalise la festivité populaire.
Mais quelques contingents de l’avancée de la manifestation ont voulus insister pour que leurs soit permis de réaliser l’activité culturelle qui leur correspondait. L’agression a commencé vers 11h30 a.m. avec le lancement de gaz lacrymogène et de pierres contre les manifestants de l’Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca et maîtres de la Section XXII du Syndicat National des Travailleurs de l’Education, de la part des éléments de la police municipale, police préventive et police bancaire et industrielle qui cerclaient le Fortín, emmenant ainsi à la confrontation avec des pierres et divers objets, tout en lançant des tirs de cartouches de gaz directement vers les personnes qui se trouvaient au devant de la manifestation.

La confrontation a luit par sa grande violence, les divers corps policiers ont brutalement frappés maîtres et manifestants, en plus de lancer des bombes de gaz lacrymogènes contre les établissements commerciaux, maisons particulières et immeubles publiques. Ainsi au sein de l’escalade de la violence ont été blessés les reporters graphiques des journaux Reforma, Noticias, Marca et Tiempo, lesquels été chargés de la couverture des évènements.

Ces faits violents prennent leurs marques au sein du dispositif implémenté par le Gouvernement de l’Etat appelé « Guelaguetza 2007 », a travers lequel a été cerclé le Cerro del Fortín et au sein duquel participe des éléments de l’élite de l’Armée mexicaine, Police Fédérale Préventive, Agence Fédérale d’Investigations, Police Préventive et Police Municipale de Oaxaca. Cet opératif en coordination avec le Secrétariat de la Protection des Citoyens avait pour objectif d’empêcher la célébration de la Guelaguetza Populaire part la APPO et la Section XXII au sein de ces immeubles, même si quelques jours avant le gouvernement de l’état avait déclaré son respect absolu de ces festivités.
Selon les données officielles de l’état de Oaxaca le solde de la violente répression est de 40 détenus, dont 26 hommes, 4 femmes, 6 mineurs et 4 blessés hospitalisés.
Depuis l’Espace d’Organisations Civiles de Oaxaca nous avons documentés 22 détenus de plus qui n’apparaissent pas dans les listes officielles, 5 blessés hospitalisés et des dizaines d’intoxiqués ainsi qu’une personne décédée est reporté dans les médias.

- Liga Mexicana por la Defensa de los Derechos Humanos
Av. Azcapotzalco No. 275. Col. Clavería. C. P. 02090, México D. F.
Tel. 53 99 05 92. Fax: 53 99 13 36.
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Liste Officielle du Communiqué Officiel du Gouvernement de Oaxaca
Détenus Hommes:

1.- Roberto Carlos Avendaño Ruiz, 20 ans
2.- Melquicedec Pérez Reyes, 19 ans
3.- Joaquín Vicente Cruz, 62 ans
4.- Eduardo García Hernández, 27 ans
5.- Mario Enríquez Martínez, 50 ans
6.- Eliel González Luna, 55 ans
7.- Héctor Emanuel Cruz Gómez, 22 ans,
8.- Jorge Luis Esperón Cortés 36 ans
9.- Jesús Aurelio Flores Flores, 32 ans
10.- Eloy Antonio Santiago, 67 ans
11.- Luciano Victoriano Benítez, 25 ans
12.- Mario Javier López Herrera, 19 ans
13.- René Gómez Ruiz, 23 ans
14.- Juan Diego García López, 22 ans
15.- Olivo Martínez Sánchez 26 ans
16.- Eleazar Abel Núñez Peña, 26 ans
17.- José Francisco García Martínez 20 ans
18.- Eduardo Albino Piñón González, 19 ans
19.- Manuel Morales Guamatzi, 29 ans
20.- Francisco Javier Ruiz Pérez, 41 ans
21.- Julio Alberto Ortiz López, 39 ans
22.- Gonzalo González López, 21 ans
23.- Ramiro Díaz García, 29 ans
24.- Raúl Genaro Hernández López, 49 ans
25.- Leonardo Santiago Vásquez, 49 ans
26.- Edgar Francisco Ortega Cruz, 21 ans

Détenues Femmes:
27.- María Guadalupe Sibaja Ortiz, 20 ans
28.- Silvia Gabriela Hernández Salinas, 24 ans
29.- Belén Areli Hernández Juárez, 20 ans
30.- Isabel Martínez Hernández, 19 ans

Détenus mineurs:
31.- Juan Manuel Ríos Orozco, 16 ans
32.- Fernando Victoriano Benítez, 15 ans
33.- Rodrigo Moreno Galindo, 17 ans
34.- Rodrigo Martínez Antonio, 15 ans
35.- Javier Abimael Luis García 15 ans
36.- Carlos Hernández López, 17 ans Détenus blessés hospitalisés:
37.- Jorge Luis Martínez, 49 aans
38.- Emeterio Merino Cruz ,51 ans; qui est décédé.
39.- Edilbeto Yescas Aguilar 40.- Pablo Pérez Hernández 22 ans

Liste de détenus documentés par l’Espace des Organisations Civiles de Oaxaca qui n’apparaissent pas dans les listes officielles de l’état:

Détenus:
1. Sergio Jair Martínez Julian
2. Genaro Hernández Martínez
3. Jorge Luís Martínez
4. José López Martínez
5. Eliel González
6. Jesús López Martínez
7. Juan Carlos Cruz
8. Edilberto Yescas Aguilar
9. Pablo Pérez Hernández
10. Constantino Martínez Sánchez
11. Saúl Martínez Pérez
12. Ignacio Martínez Pérez
13. Armando Agustín Carriedo Chávez
14. Carlos Jair Martínez
15. María de Lourdes Hernández Hernández (38 años)
16. Patzi García Hernández (15 años)
17. Monserrat García Hernández (13 años)
18. Omar García Hernández
19. Concepción García Velasco
20. Rodrigo Getzemaní Martínez (15 años)
21. Joaquín Israel Vicente Cruz
22. Julio Alberto Ortiz

Personnes Blessées Hospitalisés à l’Hôpital Civil:
1. Emeterio Cruz
2. Alfredo García López (Avocat du Comité 25 Novembre)
3. César Grijalva
4. Profesora Elvira "N"
5. Rodolfo "N"

Décédé:
1.- Emeterio Merino Cruz Vásquez; décédé suite à l’explosion d’un pétard qui a éclaté ses viscères. [sic: ceci est une traduction d'urgence. À suivre.]

Nous considérons que ces faits s’ajoutent aux provocations implémentées par le gouvernement de l’état contre l’Assemblée Populaires des Peuples de Oaxaca en plus d’être un signe d’un gouvernement qui face à son incapacité de dialoguer recours une fois de plus à l’utilisation irrationnelle des forces publiques.

Sous le prétexte d’une magique canalisation du "désordre social", le gouvernement mexicain impose au sein de l’état de Oaxaca une politique qui accentue les confrontations et la division au lieu de les apaiser. Nous rappelons que c’est une obligation de l’état de maintenir la paix sociale du pais en utilisant le dialogue et non en lançant sa cavalerie contre les mouvements sociaux, écrasant les traités internationaux des Droits Humains et en criminalisant la proteste sociale à travers la manipulation de l’opinion publique.

- Liga Mexicana por la Defensa de los Derechos Humanos.

Pendant de nombreuses années les gouvernement ont dénaturé la Guelaguetza, festivité traditionnellement indigène, en une affaire commerciale et politique au sein de laquelle le peuple a une petite participation. C’est pour cela que le mouvement démocratique a cherché à la récupérer afin de jouer un rôle central, sans pour autant mettre de côté aux autres secteurs de la population.

ACTIONS RECOMMANDEES

Demander aux autorités :

i. La sortie immédiate du gouverneur de l’état de Oaxaca, ULISES RUIZ ORTIZ, à cause de son autoritarisme a été l’origine du conflit et sa permanence est la cause des sorties répressive et violente aux conflits.

ii. Que sois respecté l’intégrité physique, psychologique ainsi que les garanties aux droits de procès particulièrement du respect du droit de la présomption d’innocence des membres de la APPO, des travailleurs de la Section XXII du Syndicat National des Travailleurs de l’Education, des étudiants, des membres des organisations sociales ainsi que des personnes solidaires présentes.

iii. Que des mesures concrètes et urgentes soient prises afin de respecter la Déclaration des Défenseurs émise la Déclaration sur le Droit et le Devoir des Individus, les groupes et institutions de promouvoir et protéger les Droits Humains et les Libertés Fondamentales Universellement reconnues.

iv. Que le gouvernement aide que les parties en conflits utilisent le dialogue pour une meilleure résolution, en garantissant en tout moment ces obligations de respect, garantie, prévention des droits humains des individus.

v. Que cesse les menaces de violence ou de toute forme d’intimidation qui ne respecte pas la dignité humaine.

vi. Que la CNDH, basé sur ses attributions et facultés, travaille en relation aux graves violations des droits humains au sein de l’état de Oaxaca et qui sont d’intérêt national et international.

vii. Faire une investigation immédiate, exhaustive, et impartielle des faits antérieurement expliqués; en sollicitant que les résultats de telle investigation soient publics et que les responsables comparaissent devant la justice.

viii. Aux organismes internationaux de protection des droits humains, basé sur leurs attributions, expriment leurs préoccupations face à l’importance des faits et demandent au gouvernement mexicain qu’il réponde aux pétitions.

ix. De manière générale, conformer ses actions disposés para la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et les Pactes et Conventions Internationales sur les Droits Humains et sur la protection des Défenseurs de Droits Humains, ratifier par le Mexique.

ATENTAMENTE
Ligue Mexicaine pour la Défense des Droits Humains.
Une flamme allumée pour les droits des peuples!
Adrián Ramírez López, Président de la Limeddh
Yésica Sánchez Maya, Presidente de la Limeddh-Filiale Oaxaca

Envoyer vos communication en espagnol, en anglais ou dans votre propre langue aux fax et courriers électroniques avec le code AU-017-2007 – OAX – APPO

À :
FELIPE DE JESÚS CALDERÓN HINOJOSA
Presidente de la republica
Residencia Oficial de los Pinos Casa Miguel Alemán
Col. San Miguel Chapultepec, C.P. 11850, México DF
Tel: +52 (55) 27891100
Fax: +52 (55) 52772376
feli...@presidencia.gob.mx

Licenciado Francisco Javier Ramírez Acuña,
Secretario de Gobernación,
Bucareli 99, 1er. piso, Col. Juárez,
Delegación Cuauhtémoc, México D.F., C.P. 06600, México,
Fax: +52 (55) 5093 3414
frjr...@segob.gob.mx

Lic. Eduardo Medina-Mora Icaza
Procurador General de la República
Procuraduría General de la República, Paseo de la Reforma nº 211-213, Piso 16
Col. Cuauhtémoc, Del. Cuauhtémoc, México D.F., C.P. 06500, MÉXICO
Fax: +52 55 53 46 09 08 (si responde una voz, digan: "tono de fax, por favor")
ofp...@pgr.gob.mx

Dr. José Luís Soberanes Fernández
Presidente de la CNDH
Periférico Sur 3469, Col.
San Jerónimo Lídice,
10200, México, D.F. Tel: 631 00 40, 6 81 81 25
Fax: 56 81 84 90
Lada sin costo: 01 800 00 869
cor...@fmdh.cndh.org.mx

Estuardo Mario Bermúdez Molina
Titular de la Unidad para la Promoción y Defensa de los Derechos Humanos de la Secretaría de Gobernación
resp...@segob.gob.mx

Liga Mexicana por la Defensa de los Derechos Humanos Av. Azcapotzalco No. 275. Col. Clavería. C. P. 02090, México D. F. Tel. 53 99 05 92. Fax: 53 99 13 36. www.espora.org/limeddh - lime...@prodigy.net.mx - enla...@gmail.com
mlgu...@segob.gob.mx

Dip. Emilio Gamboa Patrón
Av. Congreso de la Unión 66
Col. El Parque, Del. Venustiano Carranza
CP, 15969, Mexico, DF
Tel. conmutador y pedir fax 56 28 13 00
emil...@congreso.gob.mx

Senador Santiago Creel Miranda
Torre Azul, Piso 20, Reforma 136
Col. Juárez, Del. Cuauhtémoc
México DF, 06600
Teléfono 53.45.30.00 Ext: 3042,3493, Fax 3527
scr...@senado.gob.mx

Louise Arbour
Alta Comisionada de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos
tb-p...@ohchr.org

Sr. Amerigo Incalcaterra
Representante en México de la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos
oacn...@hchr.org.mx

Sr. Santiago Cantón
Secretario Ejecutivo de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos
cidh...@oas.org

El Observatorio para la Protección de los Defensores de Derechos Humanos
Tel. y fax: FIDH: + 33 (0) 1 43 55 20 11 / + 33 (0) 1 43 55 18 80
Tel. y fax OMCT : + 41 22 809 49 39 / + 41 22 809 49 29
Appe...@fidh-omct.org

Ana Hurt
Programa Regional para América, Secretariado Internacional de Amnistía Internacional
ahu...@amnesty.org

Écrire aussi aux Représentations Diplomatiques du Mexique de vos pays.
Avec Copie: enla...@gmail.com, liga...@prodigy.net.mx


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