30 juin. À St Jérôme, dans les Laurentides. Des membres du Parti communiste du Québec (PCQ) des Laurentides ont apposé des tracts sur le pare-brise des voitures des clients du Wal-Mart à St Jérôme. Leur intention était de conscientiser les clients de la multinationale aux impacts réels de ce que signifie d’avoir de si bas prix, tous les jours, pour reprendre l’expression si chère à l’entreprise et cela a bien marché.

30 juin. À St Jérôme, dans les Laurentides. Des membres du Parti communiste du Québec (PCQ) des Laurentides ont apposé des tracts sur le pare-brise des voitures des clients du Wal-Mart à St Jérôme. Leur intention était de conscientiser les clients de la multinationale aux impacts réels de ce que signifie d’avoir de si bas prix, tous les jours, pour reprendre l’expression si chère à l’entreprise et cela a bien marché.

D’ailleurs, pourquoi les prix sont-ils si bas chez Wal-Mart ? Comprenons que, par exemple, lorsque Wal-Mart vend un article 15$, il lui en a coûté 0,18$ à le fabriquer dans l’une de ses filiales en Chine ou en Inde. Wal-Mart fait donc d’énormes profits sur chacun des articles vendus ici, et évidemment fabriqués ailleurs. Et convenons que les articles que vend Wal-Mart, et dont l’entreprise est si fière, soulignons-le, ne sont pas tous d’une grande qualité ! Beaucoup vous brisent dans les mains peu après l’achat, n’est-ce pas.

Malgré que la majorité des articles vendus par la multinationale sont produits à l’étranger, loin de discriminer ces travailleurs d’outre-mer –- qui ont aussi le droit de travailler, d’être payés décemment et d’avoir des conditions de travail dignes et respectueuses, et ce même s’ils vivent dans des régimes différents du notre–-, il est pertinent de savoir comment Wal-Mart organise le travail dans ses filiales : l’entreprise y conçoit et y exerce une exploitation effrénée sur des quarts de travail de longue durée, où les 12 heures continus sont chose fréquente et régulière. N’oublions surtout pas de mentionner que les employés sont entassés dans des complexes résidentiels et qu’ils sont plusieurs à partager le même logement. Et s’ils ont le privilège de se louer un appartement à l’extérieur du complexe mis gracieusement à leur disposition par la charmante multinationale, Wal-Mart n’hésite pas à leur charger tout de même les frais du loyer. Que de générosités pour des employés si assidus à leurs fonctions !

En plus d’organiser une exploitation systémique des travailleurs étrangers, qu’en est-il des travailleurs locaux, ainsi nommés associés par Wal-Mart elle-même ? Le salaire des employés québécois chez Wal-Mart est maintenu près du, si ce n’est, au salaire minimum, et ce malgré les profits faramineux que déclare Wal-Mart depuis des années, des profits en constante croissance années après années.

Au cours de l’après-midi du 30 juin, les nombreux clients de Wal-Mart qui ont reçu en main propre les dépliants des communistes des Laurentides se sont dits ignorants et outrés des pratiques discriminatoires, anti-syndicales et exploitantes de l’entreprise qu’est Wal-Mart. Après avoir pris connaissance du dépliant, de nombreux clients se sont aussi révélés soucieux des autres travailleurs québécois, et ce en décidant de les appuyer en n’achetant plus dans une entreprise ayant si peu de conscience morale et citoyenne.

C’est sans avoir mentionner encore la fermeture des magasins familiaux et la dévaluation que subissent ceux-ci dès que Wal-Mart s’implante dans une région.

Que reste-t-il à faire ? Tout, bien sûr. D’autres personnes sont à conscientiser sur les impacts néfastes de Wal-Mart sur la communauté dans laquelle elle s’implante, de même que les conséquences désastreuses dans toute l’humanité. N’hésitez pas à transmettre ce courriel, ainsi que ce que vous aurez vu et entendu dans le documentaire Wal-Mart : The high cost of low price.

Comme le dit si bien Michael Moore, dans son récent film Sicko :"I live in a world of WE, not I".

Nous du Parti communiste du Québec, nous dénonçons Wal-Mart ainsi que de telles pratiques de gestion qui sont honteuses, scandaleuses et irrespectueuses, tant des travailleurs étrangers que locaux. Nous sommes tous des humains, et nous avons tous droit à la dignité qui accompagne la vie dès sa naissance, et ce jusqu’après la mort. La fin du temps de l’égoïsme a sonné. Résonnons-le auprès des abuseurs et des exploiteurs.