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À propos de la situation internationale Les luttes éparpillées font le jeu de la bourgeoisieAnonyme, Thursday, June 7, 2007 - 14:47 (Analyses | Globalisation | Guerre / War | Imperialism | Poverty | Solidarite internationale | Syndicats/Unions - Travail/Labor) Toutes les explosions de colère spontanées des ouvriers étaient parfaitement nécessaires et légitimes ; mais, aussi vives qu'elles aient pu être, elles étaient, malheureusement, largement insuffisantes comme riposte - de la part des ouvriers - à la politique inacceptable du capital. La pression ouvrière ne peut être efficace que si tous les foyers éparpillés et isolés les uns des autres se rejoignent dans le temps et dans l'espace. Rarement, ces dernières années, l'attaque portée aux conditions de vie des travailleurs n'aura été aussi massive, violente, brutale. En quelques semaines des kyrielles de menaces de licenciements se sont abattues sur des centaines, des milliers d'ouvriers ; les salaires et les rythmes de travail sont, partout, rendus plus difficiles, plus inacceptables, plus invivables ; tous les secteurs sont la cible d'une attaque magistrale de la part de tous les Etats capitalistes, et cela sur tous les continents, de l'Afrique (Guinée, Zambie...) à l'Europe ou à l'Amérique. Dans plusieurs pays cette colère ouvrière prend la forme de luttes ouvertes, de grèves plus ou moins massives, plus ou moins étendues. Il y aurait beaucoup à dire sur les faiblesses de ces mouvements, leur dispersion et la confiance encore forte, parmi les ouvriers, envers les saboteurs patentés de la lutte que sont les syndicats. Faiblesses qui, au regard des enjeux et de la détermination avec laquelle la bourgeoisie mène ses attaques, témoignent du chemin encore long à parcourir avant de parvenir à établir un rapport de forces significatif permettant de faire reculer la bourgeoisie, ou pour le moins de ralentir son offensive. La censure exercée par tous les médias internationaux sur ces multiples foyers de lutte témoigne cependant de la crainte qu'a aujourd'hui la classe dominante de voir la colère et la combativité ouvrière faire tache d'huile, de permettre que ces foyers encore isolés servent d'exemple à suivre. "A côté de la nécessité de fuite en avant vers la guerre imposée par la crise à la classe capitaliste, se développe donc, en même temps, parallèlement et inévitablement, la nécessité pour le prolétariat de développer ses luttes, son unité, sa conscience de classe. Et, quelle que soit la conscience qu’en ont aujourd’hui les deux classes protagonistes, ces deux nécessités se contredisent, se heurtent et s’opposent. Aucune ne pourra triompher de l’autre sans que les deux classes ne se soient violemment jetées l’une contre l’autre, dans ce que le CCI a appelé et que nous continuons d’appeler les affrontements de classe décisifs." (Bulletin 5, 8 janvier 2002 : Face à la crise et face à la réponse militariste de la bourgeoisie, les luttes en Argentine confirment la perspective des affrontements décisifs entre les classes) I. Pas de demi-mesure dans l'attaque portée par la bourgeoisie Le vaste plan d'attaque que la bourgeoisie partout dans le monde est en train de mener contre les travailleurs témoigne de sa volonté clairement affichée de passer en force. Les sacrifices déjà imposés hier sous prétexte d'une hypothétique future embellie ont été vains. Aujourd'hui, plus de promesse, plus de fioritures. Plus d'état d'âme non plus lorsqu'elle annonce les véritables hécatombes qu'elle compte bien infliger aux ouvriers. En second lieu, il est à noter que cette attaque se situe dans des secteurs vitaux de l'économie mondiale comme la chimie, l'automobile, l'aéronautique, les communications. Secteurs qui sont vitaux tant du point de vue de la concurrence économique à laquelle se livrent les Etats qu'au niveau stratégique. Les enjeux sont donc clairement posés et les sacrifices sont appelés à se multiplier et à se généraliser encore plus dans un proche avenir. Par ailleurs, et dans la plupart des cas, ce sont des entreprises multinationales, exploitant la force de travail de dizaines, voire de centaines de milliers de salariés à travers le monde, qui se livrent à ces attaques en règle (Renault, Airbus, Ford, Bayer... ). Aucun secteur n'est épargné par les mesures en cours, si bien qu'aucun salarié aujourd'hui ne peut plus prétendre "être à l'abri". S'il échappe au licenciement, ce sont ses horaires de travail qui augmentent, ses conditions de travail qui deviennent plus dures, et son salaire qui diminue. En s'attaquant aussi brutalement et de manière généralisée au coeur de la classe ouvrière, la bourgeoisie prend un risque important : celui de voir se multiplier les foyers de lutte, celui de voir s'embraser le front social. II. Bien qu'hésitante, la reprise ouvrière se confirme au niveau international Le peu de place (quand ce n'est pas tout simplement un silence complet) accordé par les médias bourgeois aux luttes ouvrières, notamment celles qui se manifestent, ces derniers temps, un peu partout dans le monde, ne peut occulter la réalité d'une classe ouvrière internationale capable de riposter et toujours décidée à ne pas se laisser faire. La reprise ouvrière amorcée depuis plusieurs années se confirme graduellement. Combativité renouvelée, unité des revendications Un des premier trait marquant des luttes qui se multiplient ces dernières semaines, dont nous ne citerons qu'un petit nombre, consiste en la convergence, voire l'identité des revendications pour des augmentations de salaires, contre les licenciements et autres suppressions de postes ou contre des conditions de travail de plus en plus insupportables. A Bucarets (Roumanie) les ouvriers de Dacia-Renault se sont mobilisés et ont obtenu, au bout d'une seule journée de grève, une revalorisation progressive de 20,2% des salaires d'ici juillet prochain ainsi qu'une prime mensuelle, alors que la direction ne leur "proposait " que 5% au départ. Le 27 février, ce sont les travailleurs du métro de Bucarest auxquels la direction a dû concéder une augmentation immédiate de 21% des salaires. En Zambie, 7000 mineurs de la 2ème plus importante mine de cuivre du pays, en posant leurs outils de travail, ont obtenu une augmentation de 30% de leurs salaires alors que la direction voulait limiter celle-ci à 16%. La mobilisation des ouvriers sur la question des salaires et leur volonté d'arracher, par la lutte, des augmentations consistantes n'est pas un phénomène isolé ou réservé à certaines zones géographiques plus défavorisées. En Iran, 2 à 3000 enseignants sont descendus à plusieurs reprises dans la rue, dans la première semaine de mars, pour réclamer une augmentation de leur salaire : celui-ci ne dépasse pas les 2 à 300 dollars mensuel et les contraint à exercer un deuxième travail pour pouvoir survivre. En Belgique, à Volkswagen Forest le 26 février dernier, c'est la crainte de voir leurs salaires réduits (alors qu'ils ont déjà subi, il y a peu encore, une série d'attaques), qui a fait partir en grève à nouveau et spontanément les ouvriers. Cette fois encore, la direction a reçu le soutien des syndicats qui ont dévoyé le mouvement par l'organisation, dès le lendemain, d'une véritable farce prenant la forme d'un pseudo référendum "démocratique" qui demandait aux ouvriers : "êtes-vous oui ou non d'accord de poursuivre les activités avec Audi ?", et qui, surtout, les éloignait de leurs préoccupations et revendications d'origine. En Allemagne, 13 000 salariés de Deutsche Telekom ont manifesté le 28 février contre le nouveau plan de restructuration que tente d'imposer la direction. Au Canada, les chefs de train, de triage et autres agents de manoeuvres du Canadien National (transport ferroviaire) ont, le 10 février, engagé une grève autour des questions de salaires. A York (USA), les ouvriers de l'entreprise Harley Davidson (3.200 personnes) sont entrés en grève illimitée le 5 février, toujours pour des augmentations de salaire. En France, plusieurs luttes sont en cours, motivées par des revendications salariales mais aussi contre les mauvaises conditions de travail.
- Au Havre, le 28 février plusieurs milliers de salariés de Renault, de Total, de Plastic omnium, de la Fonderie de Cléon et d'autres entreprises de la région ont manifesté contre les réductions d'effectifs dans l'industrie et notamment dans l'automobile ; la manifestation était accompagnée d'arrêts de travail de plusieurs heures pour les ouvriers de Renault Sandouville où 400 départs annuels en retraite ne sont plus remplacés ce qui augmente d'autant la charge de travail des 4200 salariés de l'usine. - A Renault-Le Mans, des débrayages ont eu lieu dans la nuit du 6 mars et les ouvriers ont poursuivi la grève le lendemain contre un projet de la direction qui prévoit l'allongement du temps de travail journalier, la suppression de pauses et l'obligation de travailler 10 samedis par an. - Les ouvriers de PSA Peugeot-Citroën à Aulnay-sous-Bois (région parisienne) se sont battus à partir du 28 février et tout au long du mois de mars pour une hausse de salaire de 300€, pour le départ à la retraite des plus de 55 ans et pour l'embauche définitive des 700 intérimaires de l'usine. La grève a éclaté après que les ouvriers de Magnetto - entreprise sous-traitante installée au coeur du site d'Aulnay, à proximité de PSA - aient obtenu, après 3 jours de conflit, une augmentation de 10% ainsi que l'embauche d'une dizaine d'intérimaires et cinq jours de congés supplémentaires. Ce succès, même temporaire, a inspiré les ouvriers de PSA qui, en assemblées générales, ont nommé un comité de grève comprenant des ouvriers syndiqués et des non syndiqués. Une délégation de 150 grévistes s'est rendue auprès de l'entreprise Gefco (Survilliers) en solidarité avec les ouvriers de cette entreprise toute proche, eux aussi en grève. Des débrayages de soutien ont eu lieu dans les autres usines du groupe PSA : à Poissy, Mulhouse, Saint-Ouen, Sochaux ; mais le mouvement n'est pas parvenu à s'étendre réellement et à s'unifier. Si la reprise du travail, le 11 avril, s'est faite sur la base d'un échec sur le plan revendicatif, les ouvriers ont néanmoins posé, consciemment, au coeur de leur lutte, la question des salaires, celle de l'extension comme priorité pour les luttes futures. Un nombre croissant d'ouvriers concernés par les luttes Si le nombre n'est pas un facteur suffisant pouvant garantir le succès des luttes ouvrières, il n'en constitue pas moins un élément indispensable pour que celles-ci puissent imposer un rapport de force et s'opposer aux attaques de la bourgeoisie. Et si, malgré la multiplication de ces conflits, les ouvriers restent isolés et ne se retrouvent pas encore ensemble dans la lutte, tous sous une même bannière dans les rues, on peut néanmoins retenir l'exemple de la manifestation des travailleurs de PSA d'Aulnay en France, défilant côte à côte dans les rues de Paris avec les grévistes de Clear Channel (entreprise assurant l'affichage des panneaux électoraux) derrière la même revendication d'augmentation des salaires et sous la banderole "PSA, Clear Channel, même combat". Ce sont des ouvriers qui, au fil de la manifestation, ont échangé leurs points de vue : "Ce mouvement, c’est un apprentissage, on apprend à se battre, à se faire respecter. Et ça, c’est déjà une victoire." ... On a tous les mêmes problèmes". (Propos rapportés par l'agence AFP) III. Les faiblesses importantes des luttes actuelles Les luttes actuelles vont au-delà des questions spécifiques à telle ou telle catégorie d'employés, à tel ou tel secteur. Objectivement elles posent le problème des conditions communes à tous les prolétaires, au-delà des catégories professionnelles, au delà des entreprises et au-delà même des frontières nationales. Cependant la multiplication des conflits, le nombre croissant des ouvriers qui s'y impliquent, l'effet stimulant de certains conflits auprès des travailleurs d'autres entreprises, tout cela reste insuffisant dans la construction d'un rapport de force apte à faire reculer la bourgeoisie. Les grèves à Airbus, Alcatel-Lucent : symbole des insuffisances présentes de la reprise ouvrière Les conflits qui ont éclaté chez ces deux mastodontes transnationaux sont bien évidemment révélateurs de la colère et de la combativité montantes au sein de la classe ouvrière. D'autant que l'attaque que les prolétaires y ont subi est féroce : 12.500 suppressions d'emplois chez Alcatel-Lucent qui emploie 79.000 personnes dans le monde et 10.000 chez Airbus sur 50.000 employés ; autant dire que l'hémorragie est dramatique. Sans oublier que, pour Alcatel, ce nouveau plan anti-ouvrier fait suite à une réduction d'effectifs de 10% qui avait déjà été programmée au moment de la fusion des deux équipementiers français (Alcatel) et américain (Lucent) en avril 2006. L'isolement tue dans l'œuf la colère et la combativité ouvrières Dès l'annonce de ces plans des milliers de salariés, sur divers sites, ont engagé la riposte. A Alcatel-Lucent, des débrayages et des grèves ont aussitôt explosé en France (Nantes, Rennes, Lannion) ainsi qu'en Espagne (Barcelone). Toutes ces explosions de colère spontanées des ouvriers étaient parfaitement nécessaires et légitimes ; mais, aussi vives qu'elles aient pu être, elles étaient, malheureusement, largement insuffisantes comme riposte - de la part des ouvriers - à la politique inacceptable du capital. La pression ouvrière ne peut être efficace que si tous les foyers éparpillés et isolés les uns des autres se rejoignent dans le temps et dans l'espace. Voilà pourquoi toute lutte ouvrière doit immédiatement se donner comme objectif premier d'éviter l'isolement qui est la cause principale de la défaite et de s'opposer à tout ce qui pousse dans ce sens. Mais les ouvriers ne pourront jamais éviter ce piège s'ils n'assument pas eux-mêmes la prise en main collective de leur lutte et s'ils en laissent la direction aux syndicats qui les enferment dans l'usine ou dans la corporation, qui les isolent des autres luttes sous prétexte que "les revendications ne sont pas les mêmes" et qui les enterrent dans des manifestations-défouloirs, "bien ficelées" et sans lendemain. C'est le sort qu'ont connu toutes les récentes luttes et surtout celles qui ont secoué Alcatel-Lucent et Airbus. Les ouvriers les plus combatifs de ces 2 grandes entreprises ont peut-être immédiatement et fortement réagi mais se sont arrêté là en restant enfermés dans leur usine ou, guère mieux, en rentrant chez eux. Les actes volontaires de sabotage des forces qui sont au service de la bourgeoisie Dans ces deux conflits notamment, les syndicats en premier ont profité de l'indécision des ouvriers pour canaliser leur colère et l'enfermer dans des impasses.
en programmant et en proposant des pseudo-actions "radicales" et de nouvelles manifestations-promenades, allant jusqu'à faire miroiter d'hypothétiques "manifestations internationales" qui devaient soi-disant réunir les ouvriers des différents sites au-delà des frontières…(Note) La réalité de ces "propositions" syndicales, c'est que chacun restera derrière son entreprise, Airbus pour les uns, Alcatel pour les autres, chacun dans sa région, sur son site, chacun défilant à des dates différentes ; et c'est ainsi que les ouvriers vont être baladés et usés ; En France, tout particulièrement, les responsables politiques de tous bords se sont eux-aussi invités à la fête. Avec les élections présidentielles toutes proches, tous les candidats ont défilé sur les sites en grève, dans les manifestations ; ils ont tous déclaré qu'ils étaient "scandalisés" par la "mauvaise gestion" menée par les patrons de ces entreprises en difficulté ; ils y sont tous allés de leur couplet de solidarité avec les ouvriers, de leurs solutions quand ils seront élus. Et ce sont essentiellement ces politicards bourgeois qui ont fait la une des médias, En direction d'une classe ouvrière de plus en plus mécontente ils matraquent tous le même baratin sur les "bienfaits" présents et à venir de la "démocratie" et, dans le but de la détourner de son terrain de classe, il lui ressasse plus ou moins explicitement le message :"Ne luttez pas, votez !" IV. Perspectives Partout, en ce moment, et sous les prétextes les plus mensongers comme la "modernisation de l'économie" ou sa "nécessaire adaptation" à la "mondialisation", la bourgeoisie porte des attaques féroces contre la classe ouvrière. Selon elle, les sacrifices faits par les prolétaires aujourd'hui seront payants demain. La réalité c'est d'abord que, depuis plusieurs décennies, le capitalisme mondial s'enfonce, avec de violents soubresauts mais inexorablement, dans une crise mortelle ; la réalité c'est aussi et surtout que la seule politique que peut mener la classe exploiteuse pour y faire face, c'est d'en faire porter tout le poids sur la classe ouvrière, voire d'aller jusqu'à exiger d'elle le sacrifice suprême dans une 3ème guerre mondiale (c'est la seule issue du capitalisme en crise). Aussi, aujourd'hui, quand l'Etat bourgeois, le patronat, les politiciens, les médias et jusqu'aux syndicats viennent mettre en avant et défendre les intérêts de l'économie nationale et de ses entreprises, comme étant les intérêts-mêmes des ouvriers, c'est à une grossière mystification et à une tentative d'empoisonnement idéologique qu'ils se livrent. De façon immédiate, tous cherchent, pour le moins, à faire passer, sans heurts, leur politique d'attaques contre les conditions de vie des prolétaires. C'est pourquoi, dès que les ouvriers engagent la lutte ils doivent se donner immédiatement la perspective d'élargir celle-ci. Et cet élargissement doit se poser à la fois pour convaincre les travailleurs de l'entreprise des nécessités de la lutte et à la fois pour rechercher l'unité de front avec les travailleurs d'entreprises environnantes. Ce ne sont pas deux options différentes l'une excluant l'autre, c'est un même mouvement qui doit s'opérer et que les ouvriers doivent défendre et prendre en mains collectivement. C'est à eux, encore et toujours de prendre l'initiative. Quant aux minorités révolutionnaires, leurs responsabilités dans la justesse et la précision de l'analyse de la situation et de ses enjeux sont primordiales, tout comme l'est leur intervention. ""C'est aux organisations révolutionnaires qu'échoit «le devoir comme toujours de devancer le cours des choses, de chercher à le précipiter» disait Rosa Luxemburg, car elles sont appelées à en prendre de plus en plus la "direction politique". C'est pour cela que les ouvriers les plus combatifs, les groupes communistes doivent mener cette bataille politique quotidienne dans les usines, dans les assemblées, dans les comités, dans les manifestations. C'est pour cela qu'ils doivent s'imposer contre les manoeuvres des syndicats. C'est pour cela qu'ils doivent mettre en avant et défendre les revendications et les propositions de marche concrètes et immédiates qui vont dans le sens de l'extension, du regroupement et de l'unification des luttes. Avril 2007 (Note) Les pseudo grandes manifestations ouvrières à caractère "international" qui étaient prévues au départ, concernant ceux d'Airbus, n'ont jamais vu le jour sous prétexte qu' "on ne peut pas concentrer des populations sur un seul endroit, que ce soit Bruxelles ou Paris" (déclaration d'un dirigeant syndical rapportée par l'AFP le 7 mars dernier). On aura droit par contre, à Paris et à Toulouse, au ridicule défilé d'une poignée de syndicalistes convaincus venus d'Allemagne, d'Espagne et même... un délégué d'Australie. C'est évidemment cette parodie d' "internationalisme ouvrier" qui sera exposée sur les chaînes de télévision. Fraction Interne du CCI |
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