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Venezuela, Bolivie, Cuba et Nicaragua renforcent l'ALBAAnonyme, Thursday, May 3, 2007 - 17:06
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Lors du sommet de Barquisimeto, Chavez a offert du pétrole et un bon régional pour consolider l'ALBA (Alternative Bolivarienne pour l'Amérique latine et les Caraïbes). De plus les pays de l'ALBA, le Venezuela, la Bolivie, Cuba et le Nicaragua abandonneront le Ciadi, lié avec la Banque mondiale. L'ALBA cherche à se consolider. Les pays de l'Alternative Boliviarienne -opposé à l'ALCA avancé par Bush-, la Bolivie, Cuba, le Nicaragua et le Venezuela ont décidé comme première mesure d'abandonner le Centre International d'Accord des Différences Relatives aux Investissements (Ciadi), tribunal répondant à la Banque Mondiale. Au sommet latino-américain de ce week-end, le Venezuela a offert son pétrole comme impulsion au bloc pour donner une lancée aux mécanismes d'intégration basés dans des accords commerciaux. Chavez a proposé de créer un bon régional pour favoriser les petits producteurs du Nicaragua, d'Equateur et de Haïti. Le mandataire vénézuélien a indiqué que le but est de rassembler un milliard de dollars au moyen d'un bon qui s'échange au Venezuela, où il y a un contrôle des changes. Le sommet de Barquisimeto (250 kilomètres au sud-ouest de Caracas) a réuni ce week-end Hugo Chavez avec Evo Morales (Bolivie), Daniel Ortega (Nicaragua) et le vice-président de Cuba, Carlos lage. Y a assisté comme invité, le président de Haïti, René Preval. A eux quatre, Chavez a offert de garantir tous leurs besoins en brut et de financer 50 pour cent de leur facture pétrolière. L'offre consiste en un paiement à 90 jours de 50 pour cent de la facture, 25 pour cent à payer en 25 ans à un taux de 2 % par an, et les autres 25 % seront placés par l'entreprise publique Petroleos de Venezuela (Pdvsa) dans un fond ALBA pour des crédits dans le pays même, comme Chavez l'a expliqué. Pour Haïti, le Venezuela offre 18.000 barils quotidiens de brut, et pour la Bolivie 8300 de diesel. Le Venezuela fournit déjà 92.000 barils quotidiens de pétrole à Cuba avec des facilités financières. Le président vénézuélien n'a pas spécifié le volume destiné au Nicaragua. La proposition contemple la création d'entreprises mixtes de caractère gouvernemental, comme elles existent déjà à Cuba et au Venezuela, pour le raffinage pétrolier. De plus, le Venezuela a proposé de faire des plantes de regazéification dans les pays de l'ALBA et à Haïti comme "une alternative au gazoduc". A son tour, Morales a fait une autre annonce : "Les États qui font partis de l'ALBA se sont mis d'accord pour se retirer et pour dénoncer de manière conjointe la convention du Ciadi, en garantissant le droit souverain des peuples de régler l'investissement étranger dans leur territoire". Le mandataire bolivien a expliqué que la décision a été prise. parce que quelques entreprises étrangères qui ne s'acquittent pas des lois boliviennes ont décidé de recourir au Ciadi pour qu'il leur serve de protection en face des droits légitimes de la Bolivie. Morales a expliqué qu'une révision des décisions du Ciadi, qui est liée à la Banque mondiale, montre qu'il a toujours condamné les pays en faveur des entreprises, même quand celles-ci transgressent les lois, sauf dans une paire de cas où il a tranché en faveur des des Etats-Unis. A la suite de cette intervention, Chavez a ajouté que tant qu'il existera des organismes internationaux qui fonctionnent en sintonie avec les "intérêts de l'empire", ils n'auront aucune légitimité pour imposer leurs décisions. Les premiers accords de l'ALBA ont été signés entre Cuba et le Venezuela en décembre 2004, mais le groupe s'est formalisé en avril 2005. Avec ce sommet, le groupe s'est posé le défi de créer une institutionalité qui permette sa croissance. Pagina/12 (Argentine), 30 avril 2007. Traduction: Fab, sant...@no-log.org. http://amerikenlutte.free.fr |
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