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À la veille du budget Harper

Anonyme, Tuesday, March 20, 2007 - 11:21

Parti Marxiste-Léniniste du Québec

À la veille du budget Harper
Non aux budgets qui paient les riches!
Pour des gouvernements qui augmentent
les investissements dans les programmes sociaux
et garantissent les droits du peuple!

( envoyé par Stéphane Chénier, candidat du Parti marxite-léniniste du Québec dans Jeanne-Mance-Viger )

L'arrivée du budget Harper sept jours avant la fin de l'élection provinciale est une provocation planifiée par l'alliance Charest-Harper contre les Québécois. De connivence avec les médias monopolisés, l'affaire est utilisée pour influencer le résultat du vote. Tout un brouhaha est fait pour créer l'expectative que le Parti conservateur va sauver le Québec. C'est fait pour refroidir les ardeurs de la mobilisation pour défaire les libéraux de Jean Charest. C'est une ingérence au même titre que le déversement méprisable d'argent du fédéral pour la campagne du «Non» lors du référendum de 1995 et le transfert tout aussi méprisable de deniers publics fédéraux aux activistes libéraux et à leurs amis au Québec.

Le sérieux des finances publiques pour le peuple est ainsi subordonné à la fortune électorale des conservateurs à Ottawa et des libéraux au Québec. Cela révèle la nature fondamentalement antidémocratique du système qui porte les partis politiques au pouvoir et non le peuple et ses représentants.

Les programmes sociaux et les besoins objectifs du peuple ne reçoivent pas la place qui leur revient dans les budgets fédéraux. Les programmes sociaux ne sont pas vus ou présentés comme des investissements nécessaires pour garantir le bien-être matériel et culturel des citoyens et contribuer au bien-être de l'économie socialisée. Au contraire, la tradition des budgets c'est de ravaler les programmes sociaux au statut de «coûts» et de fardeau qui draine les ressources fédérales. On présente les investissements dans les programmes sociaux comme une dépense négative qui peut mener à un déficit budgétaire si elle n'est pas contenue. Restreindre les programmes sociaux devient un acte méritoire et la constitution de surplus un exploit renversant, alors qu'en réalité l'équilibres budgétaire ne reflète rien, sinon les préoccupations du parti au pouvoir.

Il y a aussi la propagande massive pour la guerre d'agression et d'occupation en Afghanistan qui sert à préparer l'opinion publique à l'acceptation de hausses des dépenses budgétaires à cette fin, à coups de milliards de dollars, pour tuer et blesser des Afghans et détruire les quelques ressources matérielles qui leur restent après des dizaines d'années de pillage et d'occupation.

Dans ces budgets, l'augmentation des dépenses pour les programmes sociaux est considérée comme un sacrifice, sinon un gaspillage, une chose que la société ne peut se permettre très longtemps si l'on veut la prospérité. Mais l'accroissement des dépenses pour la guerre et l'occupation d'un pays pauvre est une dépense nécessaire et utile, alors qu'en réalité cela enlève des ressources à l'économie sans rien y contribuer, sinon des cadavres, des rêves brisés et de la corruption au pays et à l'étranger.

Les budgets pour la guerre d'agression et d'occupation ne sont qu'un aspect de la fonction fondamentale de tous les budgets fédéraux, qui est de payer les riches. L'argent est amassé dans le trésor fédéral puis remis aux riches comme moyen de servir les monopoles privés et l'oligarchie financière. Ce serait tout à fait normal que la fonction principale d'un budget soit de transférer de l'argent aux riches et à leurs monopoles privés. Que ce soit pour payer les monopoles de la construction pour qu'ils construisent des infrastructures ou fassent des travaux publics, ou que ce soit pour donner des subventions directes aux géants de l'industrie, le dogme auquel il ne faut pas déroger est que les fonds publics doivent aller aux riches et à leurs gigantesques entreprises.

Aux gens des régions qui ont perdu ou sont en train de perdre leur principale industrie, que ce soit l'usine Goodyear à Valleyfield ou les usines du secteur forestier, ou encore les usines de transformation alimentaire au Québec, on dit que tout denier public qui doit servir à aider l'économie socialisée doit être donné aux monopoles privés.

Bref, pour tout problème qui surgit dans un secteur de l'économie, le budget fédéral n'interviendra que pour payer les riches et les monopoles privés. Loin des partis au pouvoir l'idée que le budget donne aux travailleurs et à leurs régions ce dont ils ont besoin pour construire leur économie socialisée et contribuer au bien public en renforçant l'économie socialisée, face aux ravages que font les monopoles privés. Exportation et développement Canada, Affaires étrangères et commerce international Canada, Industrie Canada, tout cela n'existe que pour payer les riches et déverser les fonds publics dans les coffres de l'oligarchie financière. C'est la même chose pour les projets «verts» qui sont la nouvelle manne.

Le peuple paie par ses taxes et impôts et les monopoles privés sont payés par des subventions, des octrois, des prêts sans garantie et un tas d'autres moyens. Cela remet en cause la méthode par laquelle le gouvernement fédéral perçoit les deniers publics. Bien que la classe ouvrière crée collectivement le produit social de l'économie socialisée, la vaste majorité des taxes et impôts n'est pas perçue collectivement au point de production et de distribution mais auprès des individus. Cette méthode est incohérente, régressive et au service des riches. Le produit social n'est pas produit individuellement. Ce sont les collectifs d'individus qui, en travaillant sur les moyens de production moderne, produisent et distribuent le produit social. Ces collectifs où les travailleurs produisent et distribuent le produit social sont la propriété des monopoles privés. Les gouvernements doivent remplir leur devoir en percevant le produit social des collectifs qui produisent et distribuent toute la richesse sociale.

La taxe sur les produits et services ne devrait pas exister, pas plus que l'impôt des particuliers ou les frais de services dans les programmes sociaux, les travaux publics ou les infrastructures. Il faut établir un nouveau système par lequel le gouvernement perçoit la richesse publique, un système qui corresponde à la réalité de la production qui est sociale.

Il ne s'agit pas de «faire payer les riches» puisque les riches ne produisent rien. C'est aux gouvernements et aux travailleurs de lutter pour prendre contrôle de la richesse sociale qu'ils produisent et distribuent collectivement.

Pour le peuple, le problème à résoudre c'est de s'investir du pouvoir. Le gouvernement doit formuler sa réclamation générale au produit social créé en fonction des besoins du peuple et de la société. La première mesure qu'on peut prendre pour forcer les monopoles privés à assumer leurs responsabilités et remettre au gouvernement leur réclamation à la richesse sociale est de placer le commerce du gros sous contrôle gouvernemental. On pourra ainsi certifier que les prix de gros reflètent le véritable prix de production de tout produit social. En contrôlant le commerce du gros, le gouvernement contrôlera jusqu'à un certain point le produit social collectif.

Pour des budgets qui reflètent les besoins du peuple et la société, il faut de nouveaux arrangements politiques par lesquels le peuple puisse commencer à restreindre le droit de monopole.

La première chose à faire c'est d'Arrêter de payer les riches et augmenter les investissements dans les programmes sociaux. Dénonçons le budget fédéral du parti au pouvoir pour son ingérence dans le mouvement du peuple québécois pour se débarrasser du gouvernement Charest! Dénonçons le budget fédéral du parti au pouvoir qui utilise le processus budgétaire pour se garder au pouvoir! Arrêtons de payer les riches et augmentons les investissements dans les programmes sociaux!

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Autorisé par Christian Legeais, agent officiel du PMLQ



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