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La coalition « NOUS ON VOTE PAS ! » vous invite... à ne pas voter.

Nous on vote pas, Sunday, February 25, 2007 - 14:00

Nous on vote pas

Une toute nouvelle coalition vient de voir le jour.

Nous on vote pas !

Les élections provinciales sont en cours au Québec. On nous parle de l’importance d’aller voter, que cela fait parti de l’exercice démocratique. Pendant ce temps, une coalition se met sur pied afin de dire : assez ! Y’en a marre de se faire prendre pour des idiots ! La coalition « NOUS ON VOTE PAS ! » a pour but de défendre les principes abstentionnistes révolutionnaires et une nouvelle vision de la société. Une société où on ne donnera pas de chèques en blanc à des escrocs qui mentent au fil de leurs promesses, mais où les exploitéEs se seront appropriés le pouvoir politique, sans dieux sans maîtres.

Vous retrouverez plus bas nos principes. Si vous êtes intéresséEs à rejoindre notre coalition, veuillez nous contacter par email AVANT LE VENDREDI 2 MARS : abst...@gmail.com

La coalition fera paraître sous peu un pamphlet, un journal d’agitation, un site web ainsi que deux affiches et des stickers. Toute personne qui est écoeurée du cirque électoral est fortement encouragée à faire de l’agitation dans son quartier, école, lieu de travail, etc. Le matériel sera accessible à tous et à toutes.

Seule la lutte paie : désertons les urnes, occupons la rue !
nousonvotepas.org

Principes

1/ Nous nous opposons à l’État, au parlementarisme et à la démocratie bourgeoise, car ces institutions préservent le capitalisme. L’État est la forme que prend une classe pour asseoir sa domination et la faire accepter au nom de "l’intérêt général". L’État perpétue ainsi la société divisée en classes sociales antagoniques : ceux qui possèdent et ceux qui doivent travailler (pour subvenir à leurs besoins). La démocratie représentative que nous connaissons aujourd’hui ne représente en rien ceux et celles qui produisent les richesses mais qui n’y ont pas accès : la classe dominée.

2/ Le refus de la démocratie bourgeoise implique le rejet de l’électoralisme. Nous ne voulons pas déléguer notre pouvoir de décider à des spécialistes, élus ou auto proclamés. Ils prétendent tous " mieux " nous représenter, mais, une fois élus, ne serviront que leur propre intérêt, soit celui de la classe dominante. Ainsi, voter sert à légitimer un système qui nous exploite, nous impose le salariat, la hiérarchie et nous empêche de prendre notre vie en mains. L’électoralisme favorise la minorité au pouvoir. Les urnes ne mettront jamais fin à la société de classes.

3/ Nous refusons le cirque électoral, où les professionnel-les de la politique sont passés maîtres dans l’art de dire la même chose dans des mots différents. Leur discours est constitué de promesses électorales qui se transformeront en mensonges. Même si l’on constate que ce qu’ils disent est faux, les éluEs demeure en poste, disposant d’un chèque en blanc. La politique se résume en un spectacle où tous les bouffons sont invités dans un cirque nommée Assemblée Nationale. Nous savons qu'il ne s'agit que de mascarades qui laissent intactes l'essentiel de la domination et de l'exploitation dans cette société. Au nom de ce cirque, les politicien-ne-s nous confisquent la parole et notre pouvoir de décision.

4-Les différents arguments qui portent sur la question nationale sont pour nous insignifiants. Le nationalisme est une invention de la classe dominante. Historiquement, le nationalisme n’a servi qu’à diviser notre classe, celle qui se fait exploiter et qui n’a aucune frontière. À chaque élection le nationalisme revient comme par enchantement, afin de nous berner. Aujourd’hui, nous savons que rouge ou bleu, ils nous saignent à blanc.

5/ Nous pensons qu’il est indispensable de se réapproprier le pouvoir politique. En ce sens, nous opposons à la démocratie représentative la démocratie directe. La démocratie directe est un processus de décision collectif qui se fonde sur une organisation horizontale plutôt que hiérarchique.

6/ Sans égalité économique, l'égalité politique est une mystification. Nous pensons que les travailleurs et travailleuses doivent prendre le contrôle de la production dans le but de transformer radicalement les structures sociales dans leur ensemble. À la démocratie directe, nous prônons également la gestion directe de la société par ceux et celles qui la perpétuent.

7/ En privilégiant la démocratie directe et des lieux de travail autogérés, nous souhaitons redéfinir la vie politique en affirmant qu’il est possible de s’organiser de manière radicalement différente. Contre l’État et le parlementarisme, nous répondons par le communisme libertaire.

8- Nous ne somme pas apathiques et apolitiques. Nous croyons que la
participation dans les mouvements sociaux est le meilleur moyen de changer les conditions dans lesquelles on vit. Ce ne sont pas les partis politiques qui ont améliorés les conditions de vie de la classe ouvrière, mais bel et bien les actions et pressions des mouvements sociaux. Ces mouvements ont même le potentiel de bâtir un contre pouvoir face à l'État et le capital. Un réel changement de la société passe par une implication dans des mouvements sociaux combatifs, démocratiques et autonomes, dans nos milieux de vie et nos communautés.

9/ Arrêtons de nous faire des illusions, voter n’est pas la solution. Restons dignes, abstenons-nous de voter : le pouvoir, c’est nous

nousonvotepas.org


Subject: 
yeah
Author: 
redvladimir
Date: 
Mon, 2007-02-26 11:54

Je trouve votre iniciative supert. Je me demende cependant si il va avoir une manif anti électoral qui va être organiser par vous au bien par le PCR co ou par des anars?????????


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Subject: 
révolution
Author: 
patc
Date: 
Tue, 2007-02-27 13:22

Ouais,
et c'est évident qu'avec une alliance entre les anarco-communistes et les communistes révolutionnaires, ça ferait une vraie différence...
c'est sûr.


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Subject: 
découvrir
Author: 
redvladimir
Date: 
Tue, 2007-02-27 18:22

Je viens juste de m'apersevoir que la coalision est diriger et organiser et prit en charge par des anars. Sérieusement je n'ai pas bien lu entre les lignes je pensais que c'était une coalision mixe (communiste et anars) de gauge. Bien je suis enthousiame de voir une campagne anti élection pourait se faire avec les deux camps. Du moins quelques personnes ci intereste. Selon moi sa ne marcheras pas pour ces élection ci.

un coco comme dirait les fachos du Front Rouge des Jeunos


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Subject: 
Précision s.t.p.
Author: 
Eric Smith
Date: 
Wed, 2007-02-28 13:09

Qu'entends-tu par "les fachos du Front rouge des jeunes"? C'est vraiment ce que tu penses, ou bien c'est de "l'humour"?

Dans un cas comme dans l'autre, il faudrait que tu t'expliques.


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Subject: 
Fuck jai raté ma blague
Author: 
redvladimir
Date: 
Wed, 2007-02-28 17:59

je voulai dire : un coco du front rouge des jeunes comme dirai les fachos.

car une fois un facho ma traité de coco. un lien entre la première sylable de communiste et coco comme les redskins le coco raser(la tête) je me suis mélanger et voulant formuler ma phrase.

et je te dit merci camarade Éric comme sa on va présiser quele front rouge n'est certainemant pas facho. tout comme le pcr

un conseil à tous il faut bien vous relir bon sens. lol


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Subject: 
Fuck jai raté ma blague
Author: 
redvladimir
Date: 
Wed, 2007-02-28 17:59

je voulai dire : un coco du front rouge des jeunes comme dirai les fachos.

car une fois un facho ma traité de coco. un lien entre la première sylable de communiste et coco comme les redskins le coco rasé (la tête). je me suis mélanger et voulant formuler ma phrase.

et je te dit merci camarade Éric comme sa on va présiser quele front rouge n'est certainemant pas facho. tout comme le pcr

un conseil à tous il faut bien vous relir bon sens. lol


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Subject: 
confusion
Author: 
patc
Date: 
Wed, 2007-02-28 22:43

Pour ma part, camarade Red, c'est pour une toute autre raison que j'ai du mal à décoder tes interventions.

Je suggère aux camarades du PCR d'organiser des ateliers de rattrapage en français pour la jeunesse révolutionnaire.

Moi aussi, si j'étais aussi pioche en français, j'aurais le front rouge...

;^)


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Subject: 
baveux
Author: 
patc
Date: 
Fri, 2007-03-02 15:17

c'est vrai que j'ai développé cette tendance franco-snob dernièrement.

C'est pas cool, ch'sais ben...


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Subject: 
Les différences existent...pourquoi les ignorer à tout prix ?
Author: 
PL
Date: 
Wed, 2007-02-28 21:21

Premièrement, je tiens à préciser que j'écris ce message à titre personnel. Ça ne reflète aucunement l'opinion de la coalition dans son ensemble.

Tu commences ton message en parlant d'une campagne spécifique. Je suis d'accord pour dire que maoïstes comme communistes libertaires nous partageons une analyse plus ou moins semblable de la question électorale, évidemment par rapport à notre opposition face à celle-ci. Mais si on parle d'une campagne, c'est bien parce que celle-ci doit aboutir à quelque chose. On a beau dire qu'on est d'accord sur le caractère bourgeois des élections, la campagne ne se résume pas à ça.

La question de faire un front ''uni'' n'a jamais été abordée, si ce n'est de savoir...avec qui. Uni avec qui ? L'initiative de cette coalition repose sur deux organisations qui se réclament du communisme libertaire. Ainsi, c'est clair que l'unification se fera autour de principes tout au moins libertaires.

Pourquoi ?

C'est assez simple, tu le dis toi-même. Pourquoi le PCR ''aurait été prêt à adopter une plateforme du plus petit dénominateur commun'' ? À mon sens, si le PCR est un parti, c'est bien parce qu'il tente, comme tous les partis, d'inciter le monde à le rejoindre. Tu diras que c'est le but également des organisations anars. Pas vraiment : les communistes libertaires n'ont pas de programme politique déterminé comme solution à plus ou moins long terme afin de construire une nouvelle société. Une plateforme d'organisation n'est pas un programme...La position anarcho-communiste est de radicaliser les mouvements sociaux déjà existants afin d'y priviléger l'autogestion ouvrière et la démocratie directe, dans une perspective anti-capitaliste. On ne propose pas ''la'' révolution communiste libertaire.

Pourquoi nous parler de sectarisme quand votre propagande ne se centre uniquement sur vous comme alternative politique viable ? Pourquoi collaborer avec vous si au final, pas mal tout le monde sait que, d'une façon ou d'une autre, vous vous servirez de la campagne afin de mousser votre membership ? Même si l'initiative de la coalition repose sur le RAME et la NEFAC, y'a d'autres individus/collectifs qui ne sont pas explicitement partisan du communisme libertaire qui nous rejoignent, simplement parce que ces individus/collectifs se reconnaissent dans les principes d'autogestion ouvrière et de démocratie directe, qui ne sont pas exclusivement l'apanage des communistes libertaires.

Nous sommes anarchistes. Comment voulez-vous qu'on travaille côte à côte avec un parti d'avant-garde pour qui l'anarchisme n'est qu'utopie absurde, révolte spontanée, organisation basée sur des préceptes non-scientifiques, etc. Pourquoi travailler avec une organisation qui dans ses publications est, il faut le dire, méprisante envers les autres tendances d'extrême-gauche ? Le PCR n'a-t-il pas plus à ''gagner'' avec d'autres courants explicitement marxistes-léninistes ? Après tout, comme tu le dis, nous sommes noirEs, vous êtes rouges...et on a pas la prétention d'incarner les ''noirEs''. Vous, vous êtes les ''rouges'' ? C'est un peu cocasse !

En définitive, la conclusion serait peut-être qu'on préfère militer avec des organisations populaires, syndicales et communautaires, ainsi qu'avec des libertaires, plutôt qu'avec un parti favorisant la guerre populaire prolongée dans une perspective de dictature du prolétariat via l'État ouvrier.

Quand est-ce que celà sera clair pour tout le monde ?


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Subject: 
Pas de programme?
Author: 
Nicolas R.
Date: 
Thu, 2007-03-01 10:53

PL affirme :

"Pas vraiment : les communistes libertaires n'ont pas de programme politique déterminé comme solution à plus ou moins long terme afin de construire une nouvelle société. Une plateforme d'organisation n'est pas un programme...La position anarcho-communiste est de radicaliser les mouvements sociaux déjà existants afin d'y priviléger l'autogestion ouvrière et la démocratie directe, dans une perspective anti-capitaliste. On ne propose pas ''la'' révolution communiste libertaire."

Je ne suis pas d'accord. Je pense que nous avons un programme révolutionnaire. Tu le décris toi-même : "La position anarcho-communiste est de radicaliser les mouvements sociaux déjà existants afin d'y priviléger l'autogestion ouvrière et la démocratie directe, dans une perspective anti-capitaliste."

Je pense que la mécompréhension se situe au niveau que LE PROGRAMME COMMUNISTE LIBERTAIRE NE PLACE PAS L'ORGANISATION POLITIQUE SPÉCIFIQUE (POUR NOUS, LA NEFAC) AU CENTRE DE SON PROGRAMME. Il y a une importance (et une confiance) qui est placé dans les mouvements sociaux et on envisage qu'ils sont en mesure de développer de leurs propres bases des politiques révolutionnaires. Le rôle de l'organisation révolutionnaire est donc de faciliter ce développement (par la radicalisation des luttes présentes, par le combat contre les tendances réformistes et autoritaires, etc.)

cheers,

Nicolas


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Subject: 
Divergences trop grandes avec le PCR
Author: 
Nicolas R.
Date: 
Thu, 2007-03-01 10:58

Évidemment, si le but de la coalition "Nous on vote pas!" était de rassembler l'ensemble des abstentionnistes, le Parti Communiste Révolutionnaire y serait invité. Nous, la NEFAC et le PCR, partageons passsablement la même critique de la démocratie bourgeoise et savons que l'électoralisme n'a pas de cohérence avec une stratégie révolutionnaire.

Sauf que, nous avons mis sur pied la coalition "Nous on vote pas!" avec le Réseau Anarchiste en Milieu Étudiant avec l'objectif d'utiliser la campagne électorale comme tribune pour nos politiques communistes libertaires. Le but n'est pas de simplement critiquer les élections, mais aussi de proposer une alternative claire. Et sur ce point, nos différences avec le PCR sont flagrantes. Premièrement, pour ce qui est des luttes immédiates, nous voulons radicaliser les mouvements sociaux et croyons que, ultimement, ces mouvements sont en mesure d'être le moteur et le conducteur principal d'une rupture avec le capitalisme. Le PCR, par contre, rejette la plupart de ces mouvements (notamment le syndicalisme) comme étant irréparablement réformistes et met d'avantage d'importance sur le soi-disant parti révolutionnaire pour opérer cette rupture. Deuxièmement, notre projet socialiste passe par l'autogestion ouvrière et la démocratie directe tandis que celui du PCR repose sur la prise du pouvoir de l'état et la dictature du prolétariat.

Je pense donc que ces divergences sont trop grandes pour inviter le PCR à une coalition qui a comme objectif de populariser les politiques communistes libertaires. Les militant-e-s qui cherchent à tout prix une alliance "communiste abstentionniste" entre le PCR et les communistes libertaires devraient réfléchir aux faiblesses des politiques maoistes et se demander pourquoi donc on devrait leur partager un véhicule pour les diffuser.

Nicolas


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Subject: 
OK comme ça
Author: 
Eric Smith
Date: 
Thu, 2007-03-01 19:49

Si le but de la "coalition Nous on vote pas", c'est de servir de tribune pour la promotion du programme des communistes libertaires, c'est OK comme ça. C'est juste que c'est pas exactement comme ça que des camarades de la NEFAC (ou proches de) nous en avaient parlé à Montréal. Nous avons cru que l'objectif était moins étroit. Tant pis.

Il n'est pas dit qu'une coalition plus large unissant les "noirEs" et les "rouges" serait tellement utile. Mais ce genre d'alliance n'est pas à rejeter en toutes circonstances, contrairement à ce que Nicolas laisse entendre. À moins que la NEFAC ne souhaite travailler qu'avec ceux et celles qui pensent déjà comme elle (et possiblement, avec les bureaucrates des syndicats et des groupes communautaires liés d'une façon ou d'une autre à l'appareil d'État).

Il devrait être possible d'envisager, parfois, des alliances ponctuelles. Comme le disait Trotski (!), on peut gagner à "frapper ensemble" tout en "marchant séparément". Il me semble d'ailleurs que cette méthode s'est déjà avérée utile, dans un passé pas si lointain.

Les divergences pointées par Nicolas et PL sont réelles et elles sont certes fondamentales. C'est exact que nous ne partageons pas la conception idéaliste de la NEFAC par rapport au passage au communisme (une conception pacifiste, parce qu'elle refuse d'envisager l'affrontement armé avec l'État bourgeois, avec tout ce que ça implique, et "nationaliste", car elle se situe a priori dans un cadre local -- celui des petites communes autogérées).

Toute la question est de savoir s'il est possible de "frapper ensemble", sans faire abstraction de ces divergences (ce serait vraiment poche!). Mon avis est que ça devrait être possible et que ça pourrait même servir à faire avancer le débat, en éprouvant dans la pratique les positions (et les conceptions qui les sous-tendent) des unEs et des autres.

Une prochaine fois, peut-être?


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Subject: 
Ce n'est qu'un au revoir
Author: 
Nicolas R.
Date: 
Fri, 2007-03-02 10:29

On se dit donc au revoir, en espérant peut-être "frapper ensemble" la prochaine fois...Que de belles intentions. Sauf que le camarade Smith prend la peine de nous écorcher au passage en faisant sa sortie. Apparament, la NEFAC serait nationaliste (ou bien "nationaliste", coup donc Éric, souffres-tu du syndrome de Dupuis-Déry?), pacifiste et pro-bureaucratie syndicale. Rien de moins vrai.

Je suis allé rapidement consulté nos positions et voici l'heure juste :

nationaliste? (ou bien "nationaliste", ???)

Libération nationale
http://nefac.net/node/588

Nous ne supportons pas l'idéologie des mouvements de libération nationale qui prétendent qu'il y a un intérêt commun entre la classe ouvrière et la classe dirigeante d'une même nation face à la domination étrangère. Quoi que nous supportions les luttes de la classe ouvrière contre l'impérialisme économique et politique, le racisme, les génocides et la colonisation, nous sommes opposés à la création d'une nouvelle classe dirigeante. Nous croyons que la défaite de l'impérialisme ne viendra que d'une révolution sociale menée contre les impérialistes et la classe dirigeante locale. Cette révolution sociale devra se répandre au delà des frontières nationales. Nous rejetons de plus toute forme de nationalisme puisqu'il ne sert qu'à redéfinir les divisions dans la classe ouvrière internationale. La classe ouvrière n'a pas de patrie, et les frontières nationales seront éliminées. Nous devons encourager et développer la solidarité internationale qui un jour jettera la base pour une révolution sociale globale.

pacifiste?

Révolution sociale
http://nefac.net/node/588

Nous reconnaissons que tout système profondément enraciné et basé sur le pouvoir et les privilèges ne se laissera pas abolir pacifiquement. La vraie libération ne peut être atteinte que par la révolution sociale. Pour nous, le concept de révolution sociale n'est pas une métaphore abstraite mais plutôt une très réelle guerre sociale contre toute forme d'oppression. Quoique nous ne fétichisions pas la violence ou la lutte armée, nous comprenons que la classe ouvrière devra user de force révolutionnaire pour amener l'émancipation sociale. Une telle situation révolutionnaire ne peut émerger que de mouvements sociaux et de l'activité autonome de la classe ouvrière. Nous préconisons la radicalisation de toutes les luttes. Par cette radicalisation et notre implication dans les différents mouvements de résistances auxquels nous participons, nous encourageons le développement d'une conscience de classe autonome, le seul garde-fou contre la récupération politique.

pro-bureaucratie syndicale?

3. Bureaucratie syndicale et réformisme
http://nefac.net/node/2001

Malgré certaines exceptions, il nous semble que le mouvement syndical,
tel qu’il se présente actuellement en Amérique du Nord, se construit sur la base du compromis et de la collaboration aux rouages de l’exploitation capitaliste. Ce mouvement sert plus souvent qu’autrement de courroie de transmission entre les travailleurs et travailleuses et les patronNEs, en jouant le rôle d’organisation corporatiste qui négocie la vente de notre force de travail aux patronNEs, en échange d’avantages matériels pour les salariéEs : sécurité d’emploi, assurances collectives, meilleurs salaires.En définitive, le mouvement syndical actuel, plutôt que de chercher à mettre un terme à l’exploitation capitaliste, n’envisage que les moyens de la rendre plus acceptable.
Au fil des ans, le mouvement syndical n’a pas réussi à développer un
réel rapport de force face au patronat. Les syndicats sont littéralement devenus des institutions hiérarchisées, intégrées aux structures sociales de l’économie capitaliste. Les bureaucrates qui gèrent ces organisations cherchent à contenir les luttes des travailleurs et des travailleuses dans le cadre de la conciliation avec le patronat et la classe politique. S’il existe des variantes entre les différents syndicats (certains étant plus
démocratiques et militants que d’autres), la majorité d‘entre eux sont
dominés par une hiérarchie de permanentEs qui contrôlent la négociation avec les patronNEs, le traitement des griefs et qui, de cette manière, engagent le syndicat dans un rapport clientéliste avec les membres à la base, envers qui il n’est plus redevable (...)


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CMAQ: Vie associative


Quebec City collective: no longer exist.

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