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Sur les limites du communisme moderne et du 'postgauchisme', 1ère partie

Anonyme, Monday, February 19, 2007 - 03:53

un gnome virtuel

Sommaire :

- Sur les limites du communisme moderne et du ''postgauchisme'' 1ère partie
- De la complexité dialectique de la pensée
- L'expérience de la vie
- Des éternelles questions sans fondements concrets : de la théologie, de l’ontologie et de la métaphysique

Sur les limites du communisme moderne et du ''postgauchisme'' 1ère partie

Le communisme moderne s’est tari par la bureaucratie, par le rigorisme, par l’autoritarité (le régime de l'autoritaire multiforme), par le compromis syndicaliste et réformiste en général avec des limites semblables dans son versant anarchiste. Il s’est définitivement effondré avec le Mur de Berlin. Même s’il y a certaines survivances.

Il y a eu l’émergence des contre-cultures dans les années 60 et 70 qui ont voulu prendre la place, mais qui ont pris leur place dans le monde capitaliste, dans le monde de la consommation, dans le party (dont le technival est l’apothéose), dans l’alternative au sein du système planètaire, dans l’Empire mondial. Même couvert de discours ultra-radicaux et de squats illégalistes, c’est le monde du divertissement (qui nous distrait des préoccupations fondamentales, des réels problèmes, qui nous isole du monde, des luttes…) qui s’est généralisé. On se divertit constamment même en prétendant à l’autonomie. On ne refuse pas le travail en faveur de d’autres légéretés sans réfuter la guerre.
Si la guerre ne fait que commencer, il va falloir s’en donner les conditions. C’est aussi cela que j’essaie de repenser et de refonder en analyses et en pratiques à travers entre autres La guerre révolutionnaire est à peine commencée.

Mais autant la guerre ne fait que commencer autant sa pensée ne fait que commencer à naître.

De la complexité dialectique de la pensée

Nous pourrions concevoir la pensée philosophique comme la phénoménologie de ce qui est, la conscience de la diversité du réel tel qu’il est et tel qu’il nous façonne. Le réel n’y serait pas saisi comme il est réellement (dans un absolu universel, dans un absolutisme de la pensée), mais tel qu’il nous apparaît. Nous le conceptualiserions comme historique, transitoire, immanent et contingent. La pensée de l’histoire en serait donc aussi le vécu de la négation par ce qui perpétuellement la transforme.

L'expérience de la vie

Par le corps passe la pénétration du réel en nous. Plus nous accroissons notre sensibilité plus nous augmentons le champ de vision du réel de nos sens. Nous nous enrichissons de multiples expériences. Notre raison synthétise celles-ci. Mais cette synthèse est toujours ouverte et limitée.

Plus nous creusons l’histoire de la vie comme puits intarissable de formes (de formes de vie naturelle, de formes sociales, existentielles, politiques, de savoirs, de la culture matérielle, artistiques…), de vécus, d’esthétiques (esthétique : du grec aisthèsis, « sensation ») et plus notre propre expérience s’enrichit. Cette histoire se vit aussi comme la rencontre des autres. Elle est le vécu de la diversité de l’altérité comme totalité inépuisable.

Par l’expérience de cette diversité, nous écrivons l’histoire et nous nous choisissons en elle ou, tout au moins, tentons de la faire tout dépendamment du poids des différents déterminismes.

En ajout, voici un passage de la définition donnée par le Wikipedia au mot esthétique :
''La sensibilité est le point de départ du jugement esthétique : il y a une sensualité esthétique de tous les sens, un besoin d'exercice qui se remarque déjà chez l'enfant. Même du point de vue de la connaissance, Aristote évoque la jouissance des sens dans l'acte de connaître : « Tous les hommes ont, par nature, le désir de connaître ; le plaisir causé par les sensations en est la preuve, car, en dehors de leur utilité, elles nous plaisent par elles-mêmes, et, plus que toutes les autres, les sensations visuelles. » (Métaphysique, livre A). Il ne faut donc pas réduire l'esthétique seulement à l'art, mais bien y inclure l'ensemble des opérations perceptives humaines.''
Pour lire la définition au complet,
fr.wikipedia.org/wiki/Esth%C3%A9tique

Des éternelles questions sans fondements concrets : de la théologie, de l’ontologie et de la métaphysique

Les questions de Dieu, de l’Être et de l’Homme sur lesquelles se sont fondées presque toutes les traditions de la philosophie ancienne et moderne sont des questions auxquelles nous ne pourrons jamais répondre et qui ne sont pas tangibles. Personne en-dehors de la crise psychotique, du récit narratif et de l’imagination conceptuelle n’a jamais concrètement rencontré ces personnages légendaires. Ils se rencontrent dans des récits de tout ordre, mais jamais dans une observation vécue et raisonnée du réel.

Le réel nous est insaisissable dans sa totalité. Le réel est divers et infini. Nous sommes des êtres limitéEs. C’est pourquoi tout ce qui est sans limites comme le sont les absolus sont des réalités énoncées qui ne pourront jamais être vérifiées. Ce sont aussi des songes des philosophes. Ils s’avèrent ne tenir que par l’imposition historique des pensées dominantes, des pensées de ceux qui intellectuellement dominent le monde. Ces personnages légendaires sont des personnages de ce que Jean-François Lyotard appelle des récits de légitimation, de légimitation des ordres de sens hégémoniques, dominants ou prétendants à la domination. Ce sont des personnages de discours impératifs/impérialistes pour ne pas dire totalitaires.

pour lire ces textes (leur évolution également) et d'autres ainsi que pour des liens pertinents


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