Le silence du PQ dans le dossier d'Olymel met en relief ce qui est devenu un secret de polichinelle dans le PQ: à savoir l'absence de réel leadership dans les dossiers qui préoccupent pourtant les Québécois et aux Québécoises.

En contre partie, Québec solidaire n'a pas perdu pour dénoncer l'attitude de la direction d'Olymel dans le dossier et à prendre la défense des travailleurs et des travailleuses. Québec solidaire en a profité en même temps pour rappeler l'urgence de revoir tout le modèle de développement dans l'industrie porcine.

Le PCQ est allé encore plus loin en revendiquant dans un communiqué, émis aujourd'hui même, que le gouvernement reprenne carrément en main les usines actuellement menacées de fermeture dans le cas où Olymel s'entêterait à vouloir les fermer. Pour nous, cela aurait non seulement l'avantage de sauver ces emplois, mais garantirait également à l'avenir un meilleur contrôle sur ce secteur. Compte tenu des difficultés actuelles, y compris sur le plan environnemental, ce ne serait pas un luxe.

Mais que fait donc pendant ce temps ? Il brille par son silence. De ce point de vue, il ne distingue guère des libéraux qui, eux aussi, gardent le silence. Mais est-ce là vraiment surprenant de la part d'André Boisclair ? En fait, on assiste plutôt à la continuation d'une tendance qui avait déjà commencé à être lourde sous le leadership de l'ancien premier ministre et chef du PQ, Lucien Bouchard.

Il est à souhaiter que cet autre exemple patent des problèmes au sein du PQ feront réfléchir ceux et celles qui pouvaient encore croire que ce parti pouvait représenter une véritable alternative.