Le livre « Chávez contre Bush ; La guerre de Washington contre le Venezuela », a été présenté dans la Maison Simón Bolivar avec la présence de son auteur, l´avocate vénézuélien/ nord-américaine et Docteur en Droit International de l´Université New York, Eva Golinger ; Alberto Marrero, Directeur de la Maison d’Edition José Marti ; Raúl Garcés, journaliste et professeur de la Faculté de Communication Sociale de l´Université de La Havane et l´éditrice Mayda Argüelles

Par: Martha Sarabia Romero

Entre les personnalités qui assistèrent à cette présentation se trouvait l´Ambassadeur du Venezuela à Cuba.

Durant son intervention, Raúl Garcés rappela que nous avons tous été témoins de la victoire de Chávez lors des dernières élections, nonobstant, il attira l´attention sur les plans de l´opposition pour les prochaines années. Ils prétendent donner une image d´éloignement des partis traditionnels et de se présenter comme des partis essayant de sauver certaines bases sociales et de proposer une réforme constitutionnelle, comme cela est déjà arrivé avec le processus révocatoire. De là l´importance de démontrer que tous ces plans sont un programme bien structuré par les Etats-Unis. Ceci peut être vérifié dans les dix chapitres de ce livre qui possède une grande rigidité de recherche et est très bien documenté. Il recommanda une lecture profonde du chapitre sur la guerre psychologique.

Eva Golinger remercié la Maison d¡Edition et les traducteurs pour parvenir à publier cet ouvrage en un temps record avant les élections, et elle conta que Chávez déambule toujours avec ce livre sous le bras.

Cette œuvre est la continuation d´un travail qu’elle réalise depuis 2003, et qui a donné comme résultat son premier livre « Le Code Chávez ». Ce second livre continue la recherche sur la politique des Etats-Unis envers le Venezuela. Il expose que tous les partis politiques qui soutenaient la candidature de Manuel Rosales sont financés par les Etats-Unis. Depuis le front diplomatique elle signale que les opinions sont promus depuis Washington et elle souligna que cela est très dangereux quand le gouvernement étasunien qualifie le Venezuela comme un état terroriste.

Golinger explique que c´est un critère qui n´a aucun fondement sur le droit international. Elle dénonce la guerre psychologique, la propagande, la subversion et les tergiversations des grands moyens de diffusion sur la réalité vénézuelienne

Elle affirma... « C’est une analyse très importante pour ceux qui font la révolution au Venezuela. C’est ici où se situe l´importance de la diffusion de ces recherches, pour pouvoir démontrer l´ingérence et le plan déstabilisateur des Etats-Unis contre la Révolution Bolivarienne »

D´autre part, « Le Code Chávez » est déjà publié dans cinq langues, elle le qualifie comme un manuel, un guide, une arme, un outil parce que ceci arrive aussi en Bolivie, à Haïti et dans les pays de l´Europe de l´Est.

En finissant son intervention elle insista sur la nécessité croissante de solidarité envers nos deux pays : « Tant le Venezuela que Cuba nécessitent la solidarité des peuples du monde parce que le monde est très divisé en ce moment. Il y a un chemin qui va vers la destruction de l´humanité, celui où nous mènent les Etats-Unis avec leur modèle de consommation qui en termine avec la planète et il y a un chemin qui a ses racines ici à Cuba, qui va vers le salut de l´humanité, vers notre futur. C´est pourquoi nous avons la responsabilité de partager et de communiquer ces réalités ».

Source: CUBARTE

[ EDIT (Mic pour le CMAQ)
* ajouté les thèmes: Politiques | Impérialisme.
* mis le titre complet dans la zone Titre]