La police de Montréal est bien connue pour ses arrestations de masse. Même si la police n’utilise plus l’infraction d’attroupement illégal pour ficher les militant-es, elle continue d’harceler les personnes qui participent à des manifestations en utilisant d’autre type d’infraction. Les agents de l’État ont utilisé le règlement P-6 de la ville de Montréal lors des arrestations du 19 novembre 2004 (congrès du parti libéral) et lors de certaines arrestations de la grève étudiantes du printemps 2005. Récemment la police de Montréal s’est lancée dans une offensive contre des militants et des militantes qui luttent contre l’exploitation des animaux. Ils ont utilisé une autre technique pour mettre fin aux actions de ce groupe. Lors de 2 manifestations, au mois de novembre, la police a procédé à l’arrestations et à la dispersion des participantes et participants au motifs qu’ils et elles troublaient la paix. En tout une vingtaine de personnes pourraient recevoir une sommation de comparaître. Le 10 décembre dernier la police recommençait et distribuait une dizaine de « ticket » pour avoir traversé la rue à un endroit autre que le coin de la rue.

Il est pourtant clair qu’une manifestation trouble la paix, mais le droit à la liberté d’expression permet cela tant et aussi longtemps que la manif ne trouble pas la paix de façon tumultueuse. C’est à cette limite que la justice bourgeoise à tracer la ligne. La police en agissant de la sorte attaque directement le droit à la manifestation.

Pourquoi alors la police agit-elle de la sorte?

La police est le bras armé de la classe dominante, Il est donc normal pour elle d’intervenir quand les bourgeois se sentent menacés. Les personnes arrêtées organisaient leurs manifestations devant les maisons de dirigeant ou d’actionnaire de compagnies qui s’enrichissent avec l’exploitation des animaux. La tolérance de la loi serait donc moins grande lorsqu’on s’exprime directement des capitalistes. Sans appuyer totalement cette cause qui selon nous n’intervient pas sur la contradiction entre les prolétaires et la bourgeoisie, nous saluons les efforts des ces personnes qui attaquent directement les responsables de l’exploitation. La compagnie qu’elles et ils dénoncent est la Huntingdon Life Science (ainsi que ses partenaires d’affaire) qui teste toute sorte de produit sur les animaux. Non seulement cette compagnie tire un profit de ces testes, mais de plus ils sont effectués dans une optique où la nature appartient aux riches et que le reste de la population n’a rien à dire. C’est une appropriation privée des ressources et il faut défendre les gens s’opposent à cette situation. Cette colère est juste et s’attaquer directement à ceux et celles qui profitent de cette situation ne devraient pas être criminalisé-e-s.

Le droit de manifester que la bourgeoisie à inscrit dans les différentes chartes DOIT permettre de manifester peut importe contre qui et peut importe l’endroit. Ce n’est pas quelque bourgeois qui ont peur qui devrait faire en sorte que ces manifestantes et manifestants soit arrêter au motifs qu’ils et elles dérageant leur petite vie paisible dans leur quartier de riches. Au contraire une manifestation qui dérange est une manifestation qui permet de créer un certain rapport de force en démontrant que les gens ne se laisseront pas faire.

Le Secours Rouge dénonce la police qui sous de faux prétexte mets fin à des manifestations.

Le droit de manifester est un droit qui peut nous être enlevé

À nous de défendre ce droit et de l’utiliser pour déranger les bourgeois.

Les personnes arrêtées ne sont pas des criminels luttons pour qu’ils et elles soient innocenté-e-s

La solidarité est notre arme