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racines du sionisme et de la lutte de résistance des peuples palestiniens et libanais

Franc-Parler, Thursday, October 5, 2006 - 22:53

Comité éditorial de Franc-Parler

Quelques repères historiques à propos des racines du sionisme et de la lutte de résistance des peuples palestiniens et libanais

En 1917, Lord Walter Rothschild reçoit une lettre ouverte, la Déclaration de Balfour, du ministre des Affaires Étrangères britannique, Arthur James Balfour, qui accorde le droit aux sionistes d’établir un foyer juif en Palestine.

Ayant besoin du soutien des grands banquiers pour soutenir leur effort de guerre et trouvant la présence française préoccupante au Liban, le gouvernement du Royaume-Uni approuve les projets sionistes. Le soutien de l’oligarchie financière britannique et du capital particulièrement dans le domaine banquier sera crucial pour le sionisme. Dès la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, les grandes puissances permettent et encouragent l’immigration massive de Juifs en Palestine. Le Palestine est alors un protectorat britannique mais dès 1947, les Britanniques envisagent de se retirer de ce territoire. En 1947, l’ONU propose un plan de partition de la Palestine en vue de créer deux États distincts à la suite du refus de mouvement sioniste de fonctionner à l’intérieur d’un seul État où, les Palestiniens seraient majoritaires démographiquement. Les Palestiniens refusent cette partition. En 1948, au lendemain de la fin du mandat britannique, l’État d’Israël est créé unilatéralement. En une année seulement, 900 000 Palestiniens sont expulsés ou quittent volontairement Israël. Le peuple palestinien se remémore toujours cet événement qu’ils ont baptisé Nakba qui signifie « catastrophe » en arabe. Israël est impliqué dans les vingt années suivantes dans une série de guerres et d’invasions alors que l’État arabe promis par l’ONU n’est toujours pas créé. En raison de l’occupation israélienne incessante depuis 1948, des centaines de milliers de Palestiniens vivent dans des camps de réfugiés en Palestine, au Liban, en Syrie et en Jordanie. Dans les années 60, les mouvements de résistance organisés se forment dans les camps de réfugiés pour mener la lutte de libération nationale. L’Organisation de libération nationale (OLP), dirigée par Yasser Arafat, rassemble les différents mouvements de résistance pour coordonner la lutte armée et politique. L’OLP est surtout implanté au Liban et en Syrie. Pour les Palestiniens, cette formation politique représente une lueur d’espoir dans le règlement du conflit. Israël va continuer sa série d’invasions et d’attaques contre le Liban dans les années 70. En 1978, les forces d’occupation sionistes envahissent le sud du Liban dans l’opération Litani pour traquer les militants palestiniens. L’armée israélienne se livrera au massacre de Palestiniens et de paysans libanais. Par la suite, elle se retire rapidement pour laisser le contrôle aux milices paramilitaires alliées. L’Armée du Sud Liban est utilisé comme force militaire par Israël pour « protéger les civils.» Cette invasion fera 200 000 réfugiés. Le 6 juin 1982, l'armée israélienne entre au Liban et avance jusqu'à Beyrouth. Le gouvernement israélien veut en finir avec l'OLP une fois pour toute, car selon les généraux israéliens, sa seule existence ravivait le nationalisme palestinien dans les territoires occupés, rendant ainsi les Palestiniens fermés à toute « négociation » avec leurs occupants. L’armée israélienne, pénètre en territoire libanais pour se rendre dans la capitale. Beyrouth renfermerait des membres de l’OLP soutient Israël. Ayant pour allié les Forces libanaises de Bachir Gemayel, le siège israélien débute. Les 200 000 civils de la capitale libanaise sont soumis à des bombardements incessant. Près de 18 000 personnes succombent à l’assaut meurtrier de l’armée sioniste. Pour récompenser Bachir Gemayel de son soutien, le gouvernement israélien l’installe au pouvoir du Liban. Suivant un accord américain, l’OLP quitte le Liban sous supervision internationale. Le départ de l’OLP du territoire libanais rend les réfugiés palestiniens vulnérables aux attaques israéliennes. Pour punir les Palestiniens et leur mouvement de résistance, des milices s’en prennent aux camps de réfugiés de Sabra et Chatila. Après deux jours de bombardements et de massacres violents, 800 des 2000 Palestiniens habitant ces lieux sont tués dont des femmes et des enfants. Ariel Sharon, alors Ministre de la Défense sera tenu responsable de cette tuerie. Le Hezbollah, un nouveau mouvement de résistance à l’invasion israélienne du Liban, prend rapidement la tête de la lutte contre l’occupant dans le sud du Liban. Son prestige actuel est surtout dû au fait qu’il a combattu l’armée israélienne avec courage et ce, sans s’impliquer dans la guerre civile. Jusqu’en 2000, les forces d’occupation sionistes contrôle le sud du Liban malgré les nombreuses résolutions des Nations Unies qui exigent leur retrait. Après 2000, l’armée israélienne dirige des attaques sporadiques contre la région. En contravention avec les lois internationales, Israël mène des raids aériens, des bombardements contre des cibles neutres et des assassinats clandestins dans le pays. (Franc-Parler, Vol.1, No.7 - 2 Octobre 2006)
[ EDIT (pour le CMAQ, Mic. Lessard) * retiré les thèmes suivants : - Droits (le texte n'aborde pas vraiment la question du droit ou des droits) - Racisme (malgré la mention du sionisme, le texte n'aborde aucunement la question du racisme) - Culture ]
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