CHOC DANS LES COMMUNAUTÉS MIGRANTES APRÈS LA
MORT D´ UNE ENFANT BOLIVIENNE.

Bruxelles. Belgique 24 juillet 2006, Edwin Perez
Uberhuaga (CEM).- La mort d´une enfant bolivienne âgée
de quatre ans dans une crèche de Valence, en Espagne,
survenue mardi dernier, a secoué les communautés
latino-américaines en Europe et a remis en cause les
avantages de migrer avec une destination incertaine.

La presse espagnole, surtout la télévision a reflété
avec détail la noyade de l'enfant Annete Castro Vasquez
dans une petite piscine gonflable d´une crèche,
en même temps dans les églises comme l´église
Catholique de Bruxelles, on élevait des prières pour l´enfant.

La phrase « ils sont venus chercher du travail et ils
ont perdu leur fille » dite par la tante de l'enfant à
la télévision espagnole, a parcouru l'Europe posant
des questions sur le bien-être réel des enfants dans
une société différente où les parents devant
travailler, ne peuvent pas s'occuper d´eux comme il se doit.

Annete, fille de Melania Vasquez Castro et de Felix
Castro, était dans une crèche en train de jouer à
l´intérieur d´une petite piscine où, parait-il, elle
s'est noyée sans la supervision de personne,
circonstance enquêtée maintenant par les autorités de
Valence.

En Espagne, la quantité d´enfants boliviens qui sont
arrivés au pays dans le procès de regroupement
familial de leurs parents après avoir eu accès à la
régularisation de l´année dernière, a augmenté.
Nombre d´entre eux sont à l´école et s´adaptent bien,
mais d´autres ne s´habituent pas à ce que leurs
parents travaillent ou ne s´accoutument pas à vivre
dans des endroits réduits, sans les amis qu´ils
avaient en Bolivie.

UNE ORAISON
Dans l´église Catholique de Bruxelles le dimanche à
11h30, à l´heure où la petite fille est morte quelques
jours avant, le prêtre colombien Orlando a demandé une
prière pour elle, pendant que la famille Vasquez,
membres aussi de la famille en Espagne, versaient des
larmes d´impuissance.

Hugo Vasquez , oncle de la petite fille décédée, a dit
qu´en Europe il arrive de nombreuses morts de
boliviens qu´on n´arrive pas à éclaircir, montrant la
fragilité qu´implique la migration.

« Moi, je n´ai pas pu connaître la petite fille, je ne
savais pas non plus que mes cousins avaient émigré et
j´ai appris seulement grâce à la communication de mon
père et aux nouvelles des journaux espagnols et
boliviens sur Internet », a dit Vasquez à Bruxelles,
où il est arrivé il y a peu, pour chercher de
meilleures conditions de vie.

Edwin Perez U. es coordinateur en Suisse du Centre d´
Etudes en Migrations (CEM)

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