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La démocratie est-elle en danger? Médias, précarité de l'emploi, Bushisme

Anonyme, Monday, June 12, 2006 - 09:19

RUBY BIRD

195 CHOSES QUE VOUS N’ETES PAS CENSÉ SAVOIR
Thomas Abercorn (Editions L’Archipel)

L’auteur utilise un pseudonyme. Il est en réalité un scientifique qui donne son avis sur l’actualité sans concession aucune. Il est l’auteur aussi de deux romans inspirés de faits réels : « La Protéine au diable », son premier thriller sur les OGM tueurs et « Macaques Attack »

Par RUBY BIRD - Journaliste indépendante

L’avant-propos donne une idée du contenu assez dense du livre.

En voici de courts extraits sélectionnés :
- « Ces pages sont destinées à ceux qui, selon une expression consacrée, ne veulent pas mourir idiot. »
- « Toutes les infos sont tirées de publications autorisées que le grand courant des médias a négligées, soit intentionnellement, soit accidentellement, soit encore par ignorance. Ce grand courant est en effet organisé d’une façon qu’on peut qualifier d’industrielle. »
- « L’info doit être présentée sous une forme simple, accessible a tout le monde. Cela exclut d’office les nuances et le retour sur des idées reçues, qui appelleraient des discussions entre experts, difficiles à suivre et grosses consommatrices de temps d’antenne ou de papier. »
- « Une règle élémentaire des médias veut que l’info ne soit jamais négative et qu’on ne pose jamais d’interrogations. »
- « Le principe de rapidité de consommation exige aussi qu’on s’en tienne à l’immédiat. Les médias ne consomment que du frais : pas de retour sur le passé. Téléspectateurs, auditeurs et lecteurs ont oublié de quoi il s’agit. Il faudrait le leur expliquer et ce serait trop long. »
- « Les exigences de l’actualité excluent l’approfondissement d’un sujet… Le même principe impose le renouvellement des sujets… Pis, des infos essentielles sont données une fois, puis sombrent dans l’oubli. »
- « Il s’ensuit d’abord que la durée de vie de l’info dans la mémoire du public est limitée à quelques heures, jusqu’au bulletin suivant ou au journal du lendemain, ensuite qu’il est impossible d’établir non seulement une hiérarchie des infos, mais encore que celles-ci comportent des lacunes incurables. »
- Le troisième principe, celui de la conformité aux préférences des consommateurs, implique un tri dans les infos… Parfois même, les infos sont écartées par les maîtres des médias, présentateurs des bulletins télévisés ou rédacteurs en chef, car elles contrarient le consensus dont ils s’estiment juges. »
- « Il advient également que les institutions les plus respectables, celles qui sont à la source de l’info fondamentale en médecine, en physique, en sociologie, cèdent plus ou moins sciemment à des préférences ou à des préjugés. Elles appliquent alors une censure plus ou moins larvée et plus ou moins avouée. »
- « … Mais l’opinion publique se coagule auprès d’agrégats nommés consensus, à la fois formés et renforcés par les intérêts politiques, commerciaux, culturels, les habitudes de pensée, les préjugés et les modes. Ils sont quasiment impénétrables aux infos dérangeantes. Nous en faisons tous l’expérience dans notre vie quotidienne, mais nous tendons inconsciemment à l’ignorer, par confort intellectuel… Le consensus règne en maître dans tous les domaines, jusque et y compris dans l’Histoire…. »
- « Le savoir est sans prix, mais il n’a jamais été si bon marché. Pour quelques dollars ou quelques euros, n’importe qui peut se procurer en librairie les sommes de connaissances des hommes et des femmes les plus compétents dans tous les domaines… Seulement voilà : qui peut s’offrir ce luxe ? Cela demande du temps, et comment chercher ce qu’on sait ? Puis, quand on l’a trouvé, comment le vérifier ? »
- « Sous-info, désinformation, paresse intellectuelle ou jobardise ordinaire multiplient les idées fausses dans tous les domaines et voilent des faits contrariants. La qualité de vie, la clarté d’esprit, et même la vie quotidienne s’en trouvent affectés. »

Les chapitres sont subdivisés :
- Santé – Hygiène – Alimentation : Exemple : le tabac a aussi des effets bénéfiques, manger gras rend mélancolique, nous sommes tous de plus en plus radioactifs, l’exposition à des champs électriques peur traiter le cancer ;…
- Sexualité – Hérédité – Reproduction : Exemples : la campagne sur la souffrance des fœtus ne repose sur rien ; les femmes vivant seules donnent souvent le jour à des filles ; un enfant peut être génétiquement différent de ses parents ; la campagne de Bush pour l’abstinence a fait chou blanc…
- Vie quotidienne – Psychologie – Education : Exemples : les empreintes digitales ne sont pas infaillibles ; ce qu’on ne vous dit pas sur les code-barres ; aux Etats-Unis, la moitié de la nourriture finit à la poubelle ; sécurité aérienne : ce qu’on ne dit pas (et qu’on ne dira sans doute jamais)…
- Culture – Histoire – Société : Exemple : Staline avait ordonné au KGB d’assassiner John Wayne ; Mata Hari n’a pas trahi la France ; Christophe Colomb n’a jamais découvert l’Amérique…
- Economie – Environnement : Exemples : les USA doivent 1 400 milliards aux descendants de leurs anciens esclaves ; la grande esbroufe des chiffres du chômage ; les coûts méconnus de la station internationale et des ambitions spatiales de George W. Bush ; l’or, un des pires polluants de la planète…

--- SOIS STAGE ET TAIS-TOI !
Pour en finir avec l’exploitation des stagiaires
Collectif Génération Précaire (Editions La Découverte)
Préface de Jean-Marc Chevalier, professeur de sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine

J’ai sélectionné de courts passages qui, je pense, expriment bien les pensées de l’auteur de la préface.
« … Le développement des stages en entreprise est, nul ne le conteste, une bonne chose lorsque le stage s’inscrit dans le cadre d’une formation qualifiante. Là où le bât blesse, c’est lorsque le stage est détourné de sa fonction d’apprentissage et qu’une succession de stagiaires remplace l’activité normalement exercée par un salarié à plein temps que l’entreprise évite soigneusement d’embaucher. »
- La responsabilité des enseignants : « …La durée entre la fin d’un diplôme et la véritable insertion professionnelle ne cesse d’augmenter… Une grande majorité des stages, inscrits dans différents cursus, correspondent à la fois aux attentes des étudiants et à celles des formations universitaires… En ce qui concerne la rémunération, une question que souvent les étudiants n’osent pas évoquer, nous leur demandons de s’en informer au préalable au nom de l’université. Là où commencent nos soucis, c’est lorsque nos étudiants deviennent demandeurs d’emploi et cherchent un travail. C’est trop souvent un stage qu’on leur propose avec, à la clef, l’indispensable convention de stage qui dispense les entreprises de la couverture sociale… »
- « … Il serait extrêmement utile de se livrer à des enquêtes sur le terrain pour pouvoir mesurer, de façon quantitative, la proportion des stages qui correspond réellement à des emplois « déguisés en stage ». En Europe, la France détient l’un des taux de chômage les plus élevés pour les jeunes de moins de 25 ans…Depuis quelques années, les offres de stages ont explosé tandis que les offres d’emplois pour les jeunes se raréfient… En ce qui concerne les rémunérations des stagiaires, où plutôt leur indemnisation, on trouve une gamme extrêmement large de situations financières qui s’étalent entre zéro et environ 1 000 euros par mois. Dans bien des cas, la rémunération est limitée au tiers du SMIC, niveau auquel l’entreprise est exonérée de toutes charges sociales… Au niveau de l’économie globale, le phénomène recouvre le transfert de richesses. La richesse des individus est appropriée gratuitement tandis que la sécurité sociale étudiante assure la couverture sociale. Les entreprises sont ainsi doublement exonérées et peuvent parfois bénéficier de certains allègements fiscaux liés à la formation professionnelle… Les stages sont bien moins contraignants que les CDD. Pourquoi se priver de ce réservoir de Main-d’œuvre qui se renouvelle chaque année ?… »
- Une responsabilité citoyenne : « Il y aurait beaucoup à dire sur l’organisation du système éducatif français qui ne joue plus autant qu’avant son rôle d’ascenseur social… Or la situation économique faite aux stagiaires exacerbe terriblement les inégalités sociales entre les demandeurs de stages. Toutes les familles n’ont pas les moyens de financer le stage d’un enfant qui est en fait une recherche d’emploi mais qui se dit qu’un stage augmente ses chances. En effet, dans la grande majorité des cas, le stage représente un coût pour l’étudiant… l’inégalité sociale est encore aggravée lorsqu’il s’agit de stage à l’étranger avec un coût de transport et d’hébergement à la charge du stagiaire ;.. Le mouvement des stagiaires a opéré, en grande partie par Internet, une prise de conscience… La situation du « sois stage et tais-toi » est un phénomène très français dont nous sommes socialement et collectivement responsables…. Cet ouvrage contient des témoignages qui ont le mérite de fournir une base de réflexion et de discussion. Notre jeunesse est en danger et il faut en parler. »

Introduction faite par le Collectif Génération Précarité
En voici de courts extraits que j’ai sélectionnés :
« … Dans son rapport du 11 juillet 2005, le Conseil Economique et Social avance le chiffre de 800 000 stagiaires par an en France…. Le stage fait l’objet d’aucune réglementation et ce vide juridique permet aux employeurs de contourner le droit du travail. Il n’existe pas de gratification obligatoire, pas de droit de grève, pas de congés payés… pour l’instant, l’absence d’encadrement législatif des stages donne aux employeurs la liberté totale de déterminer les conditions de travail et de rémunération de leurs stagiaires. Si le stage peut constituer un formidable outil d’insertion professionnelle, il est cependant trop souvent détourné par des employeurs à la recherche d’une Main-d’Oeuvre à bas prix, voire gratuite. Les stages oscillent entre le stage « photocopies » et le stage « emploi déguisé »…..

Quelle que soit la nature des tâches du stagiaire, il y a exploitation quand la formation dispensée ne répond pas aux attentes du stagiaire…. Les employeurs ont bien compris comment profiter d’une armée de jeunes corvéables à merci…

Les dernières semaines du stage, le stagiaire forme celui qui va le remplacer et l’employeur n’a pas besoin d’embaucher un salarié. Le recrutement des stagiaires devient par ailleurs de plus en plus exigeant, avec CV, lettre de motivation, entretien(s) d’embauche et expérience souhaitée. Parfois, il faut même être sérieusement pistonné pour décrocher son stage…. Alors que la Convention de stage précise bien que le stage constitue une période de formation, bon nombre d’employeurs sont en position d’exiger presque tout ce qu’ils veulent de leurs stagiaires….Ils font souvent miroiter un emploi à l’issue du stage pour justifier toutes les contraintes qui sont le quotidien du stagiaire. Pour les jeunes, le stage constitue quasiment un passage obligé…. Il concerne toutes les catégories sociales, toutes les branches professionnelles et tous les niveaux de formation….

L’entreprise veut des jeunes dociles et immédiatement opérationnels… Le travail gratuit ou sous-payé devient la norme pour les stagiaires, trop contents de travailler…. On en vient à se demander si le stage ne constitue pas une étape dans le dressage social, corollaire inévitable de la précarisation des salariés !…. la dérive des stages constitue aujourd’hui un système qui mine l’emploi des jeunes. Ses principaux symptômes sont la dévalorisation des diplômes, le refus de la part des employeurs d’assurer les coûts de formation des nouveaux employés et la banalisation du travail gratuit ou sous-payé….

Les jeunes que l’on fait passer pour des fainéants ou des incapables n’ont jamais autant bataillé pour leur insertion professionnelle. Dans tous les secteurs, certains travaillent pendant des mois, voire plus d’un an, sans être rémunérés ou presque.… Leur priorité n’est pas la rémunération, ils sont prêts à tout pour travailler, quitte à se faire exploiter….

A l’issue de leur stage, alors qu’ils ont dû travailler en plus du stage, demander de l’argent à leurs parents, voire contracter un emprunt, ils ne sont que très rarement embauchés.… pire, après plusieurs stages, certains jeunes sont étiquetés « stagiaires à vie ». Pourquoi les payer puisqu’ils ont jusqu’à présent accepté de travailler gratuitement ?….,derrière lui, de nombreux jeunes se bousculent pour effectuer les mêmes tâches en tant que stagiaires.… Le stage permet de mettre en concurrence des jeunes prêts à tout pour acquérir de l’expérience professionnelles et renforce les inégalités….

Ce sont bien sûr les jeunes originaires de milieux défavorisés qui sont les plus handicapés…. La situation catastrophique de l’emploi des jeunes est souvent mise sur le dos de formations trop généralistes.… Il est alors bon ton d’accuser l’université, de lui reprocher d’être déconnectée des réalités de l’emploi. Pourtant, les formations universitaires sont de plus en plus professionalisantes…. Car la compétition est féroce pour trouver un emploi (surtout le premier) et chacun souhaite se démarquer des autres. Le stage est alors perçu comme une véritable clef de la réussite, un passage obligé, car il permet d’acquérir une première expérience professionnelle. Les jeunes se voient sans cesse répéter la même rengaine. Il faut un CV riche d’expériences variées, et surtout aucune période d’inactivité ! Alors ils font des stages. Des stages pendant leurs études, des stages après leurs études. Stages obligatoires et non obligatoires….

La généralisation des stages abusifs explique l’ascension rapide de Génération Précaire, un mouvement qui est né spontanément sur Internet en septembre 2005…. De nombreux stagiaires avaient déjà réfléchi à leur situation de manière isolée…. D’autres stagiaires au contraire prennent conscience de leur situation en entendant parler du mouvement…. Les stagiaires, leurs amis, leurs familles, leurs professeurs et même leurs employeurs, tous ont été interpellés par les questions posées par le Collectif… parce qu’ils n’ont aucun droit, parce qu’ils ne cotisent pas pour la retraite ou le chômage, les stagiaires sont en quelque sorte des esclaves modernes…. sans statut, sans salaire, sans droits, ils n’avaient jusqu’à présent par le droit à la parole…. Le mouvement a adopté une forme d’organisation très ouverte et refuse toute étiquette politique…. Génération Précaire est très attentif à ne pas se faire récupérer par un parti politique où à se rapprocher d’un seul syndicat.…

Le capital de sympathie dont notre collectif a immédiatement bénéficié auprès de l’opinion publique et des journalistes a permis une couverture médiatique importante…. En continuant à maintenir la pression par des actions régulières, Génération Précaire s’attache à faire avancer ses revendications par la négociation avec l’ensemble des interlocuteurs prêts à contribuer à la réflexion sur une loi encadrant les stages.…

Une Charte des stages avait été discutée ente les syndicats étudiants et de travailleurs et le ministère de l’Education Nationale mais elle avait finalement avorté en 1999…. Or il n’existe que de vagues estimations, qui marquent bien le peu d’intérêt que portent jusqu’à présent nos dirigeants à cette question. Aujourd’hui, Génération Précaire souhaite que la classe politique prenne ses responsabilités et propose un véritable encadrement aux stagiaires.… Une Charte est par nature non contraignante. Génération Précaire refuse une Charte de « bonnes pratiques » car l’exploitation actuelle des stagiaires est la meilleure preuve que certains employeurs n’adopteront jamais de telles pratiques s’ils n’y sont pas contraints…. Jusqu’à présent, c’est sur la base de nos réflexions qu’ont eu lieu les discussions, puisque nous sommes les seuls représentants de ces oubliés du dialogue social…. Il ne s’agit pas de se substituer aux syndicats, aux partis ou aux élus, mais de continuer à servir d’aiguillon dans les négociations….

Ce livre a une double vocation : une vocation d’information et une vocation d’affirmation. Laisser la parole aux stagiaires, c’est aussi leur donner une chance de dépasser leurs mauvaises expériences, de reprendre confiance en eux et d’épuiser l’énergie nécessaire à la recherche d’un véritable emploi…. »

--- LA DEMOCRATIE A L’EPREUVE
Chroniques américaines
Dick Howard (Editions Buchet & Chastel)

Dick Howard enseigne depuis 1972 la philosophie politique à Brook, l’Université d’Etat de NY. Il publie régulièrement des articles dans des revues américaines, françaises et allemandes, s’attachant au dialogue ente les trois traditions de pensée. Il commente depuis longtemps l’actualité américaine dans les médias audiovisuels français.

Son avant-propos est assez parlant, j’en ai pris de courts passages :
- « … Mon étude des « Origines de la pensée politique américaine » fut publiée juste avant les élections américaines de 2004 que le monde extérieur, notamment l’Europe, regarde largement comme une sorte de bataille dont l’enjeu était l’âme du pays… Le cadre républicain garantissait la liberté plurielle de la société, alors que le modèle né de la Révolution française, repris par la social-démocratie à l’européenne, partait de l’idéal d’une République démocratique où la société et sa représentation politique seraient unifiées – avec, pour résultat implicite et non avoué, la disparition de l’autonomie du politique.... »
- « … Cette politique, ou plutôt cette antipolitique, troublait les esprits sur le Vieux Continent ; comment expliquer son succès ? Se demandait-on après la réélection triomphale de George W. Bush ; pourrait-elle se maintenir ? Quelle opposition allait-elle susciter ? »
- « Si le choc de la victoire républicaine était rude, il ne fallait pas céder à la tentation trop présente chez l’intelligentsia de gauche, américaine aussi bien qu’européenne, de dénoncer une Amérique prise par une folie peureuse, religieuse ou nationaliste, et devenue autiste.. »
- « Ainsi, la chronique m’est apparue comme le seul mode d’écriture adéquat pour tenter d’interpeller une réalité toujours disposée à échapper aux bornes qu’on veut lui imposer. »
- « En commençant ces chroniques, je ne savais – je ne pouvais pas savoir – que celui qui proclamait haut et fort, en novembre 2004, que sa victoire lui avait donné le moyen (le « capital ») de transformer radicalement le régime établi depuis le New Deal, tomberait si bas, et si vite. »
- « Cette chute n’était pas prévisible, et elle ne résulte pas seulement de la mise en œuvre de principes abstraits, décalés de la réalité. Son processus es plus compliqué et ses manifestations se sont produites à des niveaux différents… Tous les choix sont toujours discutables. Les miens ont néanmoins été guidés par un principe général : porter le regard sur la tendance antidémocratique qui habite toute démocratie et qui se manifeste sous les figures les plus inattendues… »
- « Le français (à l’opposé de l’Américain) ne sera pas choqué de rencontrer des références à la philosophie ou l’histoire classiques, il ne sera pas non plus surpris que l’explication d’un événement présent appelle l’exploration de l’histoire qui l’a fait advenir et des historiens qui se sont attachés à séparer le bon grain de l’ivraie. Est-ce un trait spécifiquement Français ou même Européen ? »
- « La Démocratie à l’épreuve : mon titre est un pléonasme, car il n’y a de démocratie que celle qui se met constamment en question, qui s’interroge et se forge en maintenant un espace public où peut s’exprimer et se faire entendre cette interrogation. Cela ne va pas de soi… Or si la démocratie peut se trouver – par moment impuissante devant des défis inattendus (comme le terrorisme du 11 septembre 2001), elle risque également – on le sait depuis Platon ! – de se fourvoyer dans les méandres d’égoïsme mâtiné de démagogie. Dans le premier cas, elle se replie sur elle-même dans une sorte d’autisme qui empêche toute considération réaliste de « l’adversaire » qu’elle imagine omniprésent (et omnipotent) ; dans le second, elle se laisse réduire par des promesses d’une belle unité qui ignore les discussions, pourtant réelles, de la société… »

JOURNALISTE INDEPENDANTE


Subject: 
(+1) en attente
Author: 
Michael Lessard...
Date: 
Mon, 2006-06-12 12:34

Même proposition de délai (pour que les autres contributions soient visibles quelques jours).

EDIT:
- amélioration de l'apparence pour la rendre plus simple à lire
(titre en minuscules; quelques sous-titres gras; il n'y avait aucun paragraphe dans la partie dite Introduction)
- Évidemment, thèmes: Démocratie, Média, Impérialisme.

Michaël Lessard
Citoyen du monde, militant pour les droits humains
Siriel-Média: média citoyen pour s'informer et dénoncer les 'politiques de destruction massive'.


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Subject: 
+1
Author: 
Paul
Date: 
Mon, 2006-06-12 14:20

Merci milles fois Michael pour ton implication.

Au plaisir de te rencontrer bientôt,

Paul


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CMAQ: Vie associative


Quebec City collective: no longer exist.

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