CAPMA - Collectif pour l'Autonomie du Peuple Mapuche
Mise à jour de la situation des PrisonnierEs politiques Mapuche en Grève de la Faim. Cela fait déjà 42 jours que quatre prisonniers politiques mapuche (PPM)
poursuivent une grève de la faim à la prison d’Angol.
Mise à jour de la situation des PrisonnierEs politiques Mapuche en Grève de la Faim.
Cela fait déjà 42 jours que quatre prisonniers politiques mapuche (PPM)
poursuivent une grève de la faim à la prison d’Angol, ville située dans la
9e région du Chili. Ces prisonniers politiques sont les suivants:
Patricia Troncoso, Jaime et Patricio Marileo et Juan Carlos Huenulao.
Àprès un mois de grève de la faim, les prisonnierEs mapuche ont déjà
perdus plus de 10 kilos et ils évitent de se lever car ils sont trop
faibles. A cette étape d’un aussi long jeûne, plusieurs malaises se font
fortement ressentir, comme les nausées, la perte d’équilibre, les douleurs
d’estomac, de fortes migraines et des douleurs musculaires. Ces malaises
deviendront rapidement des problèmes de santé potentiellement dangereux si
la grève se poursuit encore quelques jours.
Actuellement, ni le gouvernement chilien ni les autorités locales ne se
sont prononcés sur cette action des PPM. La presse et les médias
officiels affichent de leur côté un mutisme tout aussi grand sur la
situation.
Par contre, l’administration pénitentiaire commence à harceler les PPM et
les menace de mettre fin à leur moyen de pression en leur appliquant du
sérum par intraveineuse. Ceci montre bien que le gouvernement tient à ce
que la situation ne soit pas ébruitée et que l’administration de la prison
d’Angol règle elle-même le ‘’problème’’ quelle a entre les mains.
Cette mobilisation des quatre PPM d’Angol reçoit de plus en plus d’appuis
provenant du Chili et de l’étranger. Ces appuis viennent principalement
de communautés mapuche du Chili et d’Argentine, mais aussi de la société
chilienne. Ainsi, des communautés et des centres culturels mapuche, comme
des groupes qui appuient et qui diffusent la situation des Mapuche,
adhèrent aux renvendications des PPM et multiplient les appels à appuyer
cette mobilisation.
Les appuis internationaux se multiplient également et proviennent de
diverses horizons, comme des groupes de Mapuche à l’étranger ou des
groupes d’appuis à la lutte Mapuche, des collectifs et des organisation de
défense des droits humains et des droits des autochtones. Plusieurs de ces
appuis se sont manifestés par des envois de lettres, des manifestations
devant des consulats et ambassades du Chili au Québec comme en Europe.
D’autres manifestations se sont produites au Chili où il y a eu une féroce
répression caractérisant bien la démocratie chilienne. Des actions
directes ont aussi été menées, comme entre autre à l’Université de la
Frontera (Chili) où il y a eu interruption de la circulation routière et
où des barricades ont été érigées en appui à la grève de la faim et à la
lutte mapuche en général.
On constate aussi que se sont les médias alternatifs comme les radios
communautaires, presse indépendantes et médias virtuelles qui dénoncent et
informent sur la situation de la grève de la faim et sur la lutte
Mapuche.
Les PPM en sont à leur 42e jour de grève de la faim et c’est rien de moins
que leurs vies, avec le temps qui passe sans que quoi que ce soit bouge en
leur faveur, qui sont en jeu.
Face au silence des autorités chiliennes et à son jeu macabre d’attendre
avant d’agir, nous vous invitons de nouveau à prendre part à cette
campagne pour leur libération. Cette campagne vise de plus à faire
pression sur le gouvernement pour qu’il se prononce face à cette grève de
la faim, qu’il mette un terme à la criminalisation de la lutte Mapuche et
qu’il s’engage à trouver une façon de libérer les PPM qui ont été accusés
et condamnés de façon arbitraire.
Vous pouvez aider de façon concrète en appelant au Centre pénitentiaire
d’Angol. Vous pouvez aussi appeler ou écrire aux autorités chiliennes
(aux consulats, ambassades, ministres ou à la présidente) et dénoncer
cette situation. Enfin, vous pouvez écrire aux instances internationales
oeuvrant à la défense des droits de la personne.
Une autre façon d’appuyer les PPM est d’apporter de l’information à votre
entourage concernant cette situation. Vous pouvez écrire dans vos
journaux étudiants ou de quartier ou même organiser vous-même des
activités en appui à la lutte mapuche et à la diffusion de celle-ci.
Rappelez vous que les États cherchent à conserver leur bonne image au
niveau international, alors chaque lettre, chaque appel, chaque activité
qui les dénoncent ou les démasquent, produit des effets.
Ne restons pas silencieux face aux injustices du pouvoir!
Ne soyons pas complices de la lente agonie des combattants sociaux
enfermés pour avoir lutté pour la vie et pour un monde meilleur pour tous
et toutes .
Liberté à tous les prisonnierEs politiques Mapuche !
Dehors les multinationales du territoire Mapuche!
Solidairement,
CAPMA
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Au Canada:
À Ottawa :
Ambassade du Chili
José Miguel Cruz - Ambassadeur
50 O’Connor Street
Suite 1413
Ottawa, Ontario
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Tel : (613) 235-4402, ext 101
Fax : (613) 235-1176
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