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Contre toutes les attaques anti-ouvrières ! Contre le CPE ! (France)Anonyme, Saturday, March 18, 2006 - 19:26 (Communiqués | Elections & partis | Poverty | Repression | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor) Le CPE, comme les suppressions d’emploi et les autres attaques contre nous nécessitent une authentique riposte ouvrière. Il faut nous organiser à partir de la base, élargir le mouvement le plus possible en allant à la rencontre des autres étudiants, des autres travailleurs, constituer sur les lieux de travail des comités de défense et d’organisation autonomes, basés sur des Assemblées Générales et des délégués révocables. ____________________________________________________________________________________________________________________________________ Le gouvernement continue ses attaques contre tous les travailleurs. Aujourd’hui ce sont les jeunes qui sont visés, comme hier d’autres catégories, car le CPE fait partie d’un ensemble de mesures formant un tout cohérent. C’est la mobilisation des jeunes qui permet le mouvement d’aujourd’hui. Les étudiants et lycéens doivent lutter contre le CPE parce qu’ils ne sont pas un groupe social à part mais bien des travailleurs en formation, dans leur grande majorité ils feront partie de la classe ouvrière comme leurs parents ou les chômeurs, «exclus» provisoires de l’exploitation. Les syndicats quant à eux, ont décidé une mobilisation à minima : pas d’appels sur les lieux de travail, ni tracts ni réunion d’information, encore moins d’Assemblées Générales ! Alors que le gouvernement cherchait à aller vite et à passer en force, les syndicats ont mis des semaines avant de déposer les préavis de grève qui n’ont pas été relayés sur le terrain. C’est que la logique syndicale est toujours de défendre l’entreprise, la nation, en concurrence avec d’autres entreprises, d’autres nations. Les syndicats sont des médiateurs qui organisent des luttes symboliques de 24heures et qui, quand les travailleurs se mettent en mouvement (comme en 2003 dans l’enseignement et contre les retraites) divisent et démoralisent les prolétaires pour sauvegarder les intérêts de la partie adverse, la bourgeoisie. Le CPE, comme les suppressions d’emploi et les autres attaques contre nous nécessitent une authentique riposte ouvrière. Il faut nous organiser à partir de la base, élargir le mouvement le plus possible en allant à la rencontre des autres étudiants, des autres travailleurs, constituer sur les lieux de travail des comités de défense et d’organisation autonomes, basés sur des Assemblées Générales et des délégués révocables. C’est nous, les travailleurs, et non des syndicats ou des politiciens, qui devons défendre nos intérêts. Les logiques syndicales de négociations et de partenariat visent à conserver le capitalisme. Après le CPE la bourgeoisie sortira de nouvelles mesures anti-ouvrières et continuera à nous faire croire que la dégradation de nos conditions de vie et de travail est inévitable. Contre les illusions d’une harmonie possible entre les classes, contre l’illusion de l’existence d’un intérêt national, commun, entre les prolétaires et la bourgeoisie, nous devons chercher l’unité de notre classe, nous unifier autour de nos intérêts exclusifs, aussi bien immédiats que généraux. Pour une riposte des travailleurs, auto organisons nos luttes ! Nous publions ce texte qui provient d'un tract passé samedi le 18 mars en France par nos camarades de Bilan & Perspectives, section française du BIPR- Bureau International pour le Parti Révolutionnaire. Groupe Internationaliste Ouvrier, section canadienne du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire Courriel: can...@ibrg.org
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