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UN RÉGIME QUI TUEAnonyme, Tuesday, March 14, 2006 - 10:34
Luc Côté
Une communauté autochtones, le 13 mars 2006 C’est comme à l’habitude dans la maison familiale que le corps du défunt est veillé par la famille et les membres de la communauté. Mais il ne s’agit pas d’un décès ordinaire, d’une mort naturelle ou accidentelle comme il y en a toujours. Il s’agit cette fois de la mort violente d’un jeune homme de 18 ans, tué par balle dans la soirée du 7 mars dernier, à l’aide d’un fusil qu’il a lui-même chargé puis actionné. Si cet assassinat, commodément appelé suicide, n’est pas le fait de la police montée ou de la police provinciale, c’est quand même le fait d’un régime coloniale qui perdure depuis beaucoup trop longtemps, un régime qui a acquis un degré tel d’efficacité que les victimes s’enlèvent la vie elles-même, que ce soit avec un fusil, une corde ou un métro en marche. Si cette interprétation n’est pas explicite, elle est pourtant décelable dans les visages angoissés des jeunes camarades de la victime qui ne réussissent pas à être rassurées par les balivernes du curé. Ils savent très bien qu’ils pourraient être les prochaines victimes, de mort violente ou à petit feu, à travers l’alcool ou la drogue. |
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