Le Noel de Boisclair

Non seulement André Boisclair ne rouvrira pas les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest, mais il doit vivre en ce moment un orgasme sans limite.

Le Noel de Boisclair

Non seulement André Boisclair ne rouvrira pas les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest, mais il doit vivre en ce moment un orgasme sans limite. Ce type doit chanter dans sa douche, au salon, dans son char, à la messe à s’en faire péter les cordes vocales. Jean Charest vient de faire la job de bras pour le futur gouvernement que dirigerait monsieur Boisclair. Parce que les péquistes au pouvoir n’ont jamais été tendre avec la classe ouvrière. Employé d’État ou non. Pourquoi changeraient-ils? Il y a seulement Henri Massé, la FTQ, L’Aut journal et tous les autres bureaucrates syndicaux nationalistes qui veulent croire le contraire. À les écouter, le jour du grand soir (ou le contraire) tout rentrera dans l’ordre. Bernard Landry l’a déjà dit, on aura de l’argent, tellement qu’on aura pas assez d’imagination pour le dépenser. Et s’il y a des embûches, aucun problèmes avec les futurs sujets du-pays-en-devenir-devenu-pays, les conventions sont barrées jusqu’en 2010! C’est pas beau ça? « L’équipe du Parti québécois sera en mesure de faire ce qui doit être fait pour engager un dialogue intelligent et productif avec les employés du gouvernement du Québec » nous raconte monsieur Boisclair (Cyberpresse, 21-12-05). Tiens, je me rappelle un dialogue intelligent et productif avec les infirmières, voilà quelques années. Je suis certain qu’elles s’en souviennent encore…

Mais là où le futur messie de ce machin en devenir nous prend réellement pour des cons, c’est quand il refuse de clarifier sa position suite à l’arrêt Chaoulli et la médecine à deux vitesses. « Ça me fera plaisir de vous en parler dans un autre contexte » (ibid) répond le bébé gâté qui n’a jamais occupé un emploi normal de sa vie. Ah ben dit donc, j’ai vraiment hâte a cet autre contexte… C’est quand il donnera un point de presse accompagné par les charognards de l’Institut économique de Montréal, inaugurant le premier hôpital privé du pays qu’il daignera nous donner son avis? À bien y penser, avons-nous vraiment hâte à ce moment?

Martin Richard
Montréal